Ma vie
La vie fut belle le temps de quelques années,
La famille était liée, le bonheur était installé
J'étais heureux et ne redoutais qu'une chose
Que tout se brise, que ma vie ne soit plus si rose.
Puis un jour, peu importe que tu m'aies trompé
Les querelles ont commencé pour ne jamais cesser
Je sentis mon coeur, l'équilibre de ma vie se briser
Le jour où, par le juge, le divorce seras prononcé.
Moi d'un côté, Toi de l'autre
Chacun son avis, jamais un entendement
Ne plus savoir qui croire quand tout sombre lentement
Ne plus sentir d'amour dans ce monde qui nous entoure.
Voir d'autres avec leur vie heureuse
Voir que la mienne tu l'as déchirée
Tenter de leur expliquer, que mon coeur est brisé
Pour les entendre dire : "C'est la vie, tu nous saoules ".
Sentir mon coeur se déchirer quand ils se mettent à crier
Sentir une boule dans ma gorge, en repensant au passé
Vivre nostalgique et penser que je vis
La seule chose que je ne voulais pas vivre.
Attendre l'impossible en ne voulant admettre la fin
D'une "histoire d'amour" brisée tu as profité
Et de tout tu as voulu me dépouiller
Pour être sûr de me voir souffrir tu t'es démenée
Hold-up déguisé en divorce et tu vas le gagner
Alors que c'est la seule chose que je ne voulais pas,
Mais où donc vas-tu emporter tout ce que tu m'a volé
Au paradis, j'en doute ta place n'est pas réservée.
De tiraillements en tiraillements
que cherches-tu, même de ma liberté, tu veux me priver
A toi je ne veux plus être attaché
ma liberté je veux retrouver.
Ma vie ne t'intéresse plus, alors quelle est ton but?
Me prendre encore ce que tu penses que je possède?
Tu te trompes de hold-up, c'est terminé,
Il n'y a plus rien à me voler, tu t'en es déjà occupé
Il me reste peut-être une ou deux années
Mais même de ça tu veux me priver
Dans ta vie tu penses avoir tout gagné
Mais là-haut tu ne seras jamais pardonnée.
Même de toute cette méchanceté
Moi, je t'ai pardonnée
Je n'aspire qu'a retrouver ma liberté
Pour à toi ne plus être attaché.
Le fait que sur ma tombe tu pourrais encore décider
Me rend malade à en crever
De moi je t'ai tout donné, que pourrais-je encore
te donner? Tu m'as déjà dépecé.
Le droit de partir, libéré, tu pourrais me laisser
Mais c'est certainement trop te demander
Humaine, tu n'as jamais été
Sans coeur tu vas rester, pauvre âme tu vas errer.
Marcel François