Jules-Etienne vous accueille chaleureusement et vous montre le buffet où de nombreuses boissons sont en self-service. Vin blanc, rosé, Ginger Ale, eau pétillante, jus de fruits, sirop, eau plate. Vous prenez un verre et faites le tour pour saluer vos anciens camarades, ils sont une petite dizaine présents. Vous n’avez pas vraiment le temps de discuter, mais vous mettez à jour dans votre tête les apparences de chacun. Vous remarquez qu’Olivier n’est pas là. Tant pis. Ou tant mieux, vous n’êtes pas là pour flirter.

Quand le dernier arrive, Jules-Etienne s’exclame d’un ton moqueur: «Ah, voici notre dernier arrivé, sa prouesse lui vaut le serre-tête aux oreilles blanches, pour que personne n’oublie son exploit, la couleur du lapin blanc d’Alice, toujours en retard même s’il part à l’heure.»  Puis il entonne la chanson du fameux lapin «En r’tard, en r’tard, j’ai rendez-vous quelqu’part, je n’ai pas le temps de dire au revoir, je suis en retard!»

Vous êtes horriblement mal à l’aise et n’aimeriez vraiment pas vous retrouver à la place de votre malheureux camarade. Ce dernier fusille d’ailleurs Jules-Etienne du regard, espérant qu’il en a fini avec ses moqueries. Mais il lui reste la conclusion: «Allons, ne nous dis pas au revoir et viens nous rejoindre!»

Les autres rient timidement, à l’exception de Sabine qui ne peut se retenir de glousser. Vous n’êtes pas certaine que ce soit une bonne idée de se moquer d’entrée d’un des invités en focalisant sur lui de la sorte. Quand le malheureux vient vous saluer, vous lui dites que vous êtes désolée pour le coup du lapin.

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