Voilà Pedro n’a pas eu le temps de rentrer son bois. Il l’a jeté devant sa grange et a couru vers la maison. Juste quelques secondes de plus et il était trempé par une de ces averses épouvantables comme il en tombe durant les mois d’été, rarement, par bonheur. Il court encore dans la cuisine pour se réchauffer au feu qui brûle dans l’âtre. Johanna a préparé la soupe, l’odeur des légumes monte de la casserole suspendue au-dessus des flammes. La petite maisonnette est plongée dans une semi-obscurité telle qu’on la conserve durant toute la saison, pour la...