2013 Témoignage de Ychuut – Prix du public

Une nouvelle en très peu de signes avec un thème imposé, une phrase en l’occurrence, est comme un exercice de style, une figure imposée où l’on est libre d’emmener les lecteurs aussi loin que l’imagination nous porte. J’ai joué sur le rythme des temps passés et présents, joué avec la musicalité des mots et des sentiments tel un mini roman. Car c’est ainsi que j’ai imaginé mon histoire. Non pas en tant que nouvelle mais en tant que mini roman où la gageure était de placer du mystère, de l’amour et surtout ce thème universel : l’héritage émotionnel de la famille et ses répercussions sur les descendants.Il a été passionnant au fil des semaines de voir les retours des lecteurs, de voir le cercle de mes quelques amis “connectés” s’élargir de façon quasi exponentielle. Parler de buzz serait peut-être un peu trop exagéré, néanmoins, j’ai su les partages, les relais, le bouche à oreille qui amènent mon texte à plus de 2300 vues en quelques semaines.C’est une grande émotion de constater que les lecteurs ont adhéré à mon histoire, qu’ils l’ont assez aimée pour en parler à leurs proches, pour l’élire. On a coutume de dire que le Prix du Public est le plus beau des prix. C’est vrai, ce n’est pas une expression galvaudée, car ce qui fait vivre un texte, c’est son partage, c’est qu’il soit lu, qu’il vive à travers le regard chaque fois différent de ses lecteurs. Là il nous échappe pour vivre sa vie de texte. Et c’est par le lecteur qu’un texte existe et fait de nous un auteur. Merci au public si nombreux d’avoir choisi ma nouvelle. Merci à Webstory.

© Yaël-July Nahon Aka Ychuut, 15 novembre 2013 LES SEPT LETTRES