2015 Témoignage de Daniel Bovigny – Prix du public
Et dire que j’ai bien failli ne pas y aller… Lorsque j’ai reçu cette invitation pour le 16 novembre à Genève, je l’avais d’abord déclinée, ayant une autre séance ce soir-là. Et ce n’est que sur l’insistance d’Helena que j’ai fini par accepter. J’aurais manqué une magnifique virée en train entre la Gruyère et la cité de Calvin, une marche à travers la vieille ville et, surtout, un accueil chaleureux dans ce restaurant des Bastions où j’ai passé une soirée inoubliable ! Et c’est avec joie et surprise que j’ai accueilli ce prix du public auquel je ne croyais pas. Que tous les organisateurs, Helena en tête, en soient sincèrement remerciés !Et dire que j’ai bien failli ne pas écrire… Lorsque j’ai pris connaissance de l’objet du concours, je suis resté quelques instants devant cette magnifique photo, sans pour autant trouver une quelconque inspiration. J’étais subjugué… mais bloqué ! Ce n’est que deux ou trois jours plus tard que j’ai pris la peine de rouvrir une lucarne et de fixer longuement cet arbre se reflétant dans le miroir, à la recherche moins de l’inspiration que du pourquoi de mon blocage incompréhensible. Et là, soudain, tout devint limpide : le miroir me renvoyait à cet événement qui m’avait profondément meurtri 6 ans auparavant, fonctionnant comme un révélateur de l’esprit, m ‘obligeant à faire ressurgir toute cette tristesse enfouie en moi. La mort de Vincent. >>>