un clown au chapeau noir, un clown au chapeau rouge,  la vie coule si différente, si pareille, si étonnante, unique pour chacun d’entre nous.
Reprendre la lecture

Juché sur un mini piédestal duquel ses souliers dépassaient largement,

Le clown au chapeau noir tournait et retournait la tige d’une rose rouge et or

Dont personne d’autre que lui ne savait si elle a un parfum dans sa main.

Matant les automates, il laissait passer les passants

Persuadé que chacun était empreint de la raison essentielle pour laquelle il se statufiait

L’évidence d’apporter une note de joie, une touche d’harmonie

Voire le bonheur tout entier dans le couloir d’un hall de gare

Recouvrait tout son être sous son habit bon marché

En face, les automates se fixaient

Qui compose des timbres, qui calcule des billets, qui s’occupe des lettres

Tous automatiquement et nul ne s’y trompe.

Entre les deux, pas un chat ne doutait qu’il avait où aller

Pas un oiseau de passage ne saisissait de ce clochard le pourquoi il bouchait le chemin

Seul le jour passait inexorablement du matin au soir

Du bonheur d’offrir à la misère de chercher à manger

Avec les quelques piécettes qu’il disputait à l’avarice des automates pressés

Lire le chapitre suivant