2023 Visite guidée de la Fondation Rilke le 4 mars, Sierre
Le samedi 4 mars, une vingtaine de personnes ont répondu à l’invitation de Webstory. Nous avons été accueillis par Madame Brigitte Duvillard, Directrice de la Fondation Rilke(Sierre) pour une visite guidée de l’exposition Rilke et le Valais. Brigitte Duvillard nous a communiqué sa passion pour le chemin d’écriture du poète Rainer Maria Rilke, qui, dans sa courte vie a écrit 5000 lettres ainsi que des ouvrages conséquents. Une vie « sans domicile fixe » aussi riche de création, de rencontres et d’histoires mérite un écrin comme la Maison de Courten qui abrite la Fondation.
NOTRE LIVRE D’OR:
« Vois-tu là-bas, ces alpages des anges
entre les sombres sapins?
Presque célestes, à la lumière étrange,
ils semblent plus que loin.
Mais dans la claire vallée et jusques aux crêtes,
que trésor aérien!
Tout ce qui flotte dans l’air et qui s’y reflète
entrera dans ton vin. » *
Envoyé par Helena
A propos de la visite à la Fondation Rilke, j’ai retrouvé par la voix de Madame Duvillard, tout cet émerveillement qui paraît lors d’une de ces rencontres qui décide d’une vie. Rilke lui-même doit rayonner de reconnaissance à l’égard de cette disciple qui sait par ses mots faire murmurer son écriture.
Envoyé par Jacques Defondval
Voici la citation que je retiendrais dans les innombrables que Rilke a produite :
« C’est le miracle qui se produit à chaque fois pour ceux qui aiment vraiment, plus ils donnent, plus ils possèdent. »
Envoyé par Thierry Villon
Magnifiquement et généreusement conduite, nourrissante…
merci pour cette visite.
« Rose de lumière, un mur qui s’effrite,
mais, sur la pente de la colline,
cette fleur qui, haute, hésite
dans son geste de Proserpine.
Beaucoup d’ombre entre sans doute
dans la sève de cette vigne;
et ce trop de clarté qui trépigne
au-dessus d’elle, trompe la route. »
En vous souhaitant tous et toutes un tout bon début de semaine.
Envoyé par Béatrice
« Il est doux et dur, jeune et vieux, menacé et saucé, ce pays. Il y a de l’ombre et ce « trop de clarté qui trépigne » au-dessus de la vigne et « prêche douceur à cette austérité ». Le jeu des perspectives qui s’entrecroisent l’espace créé par le vaisseau des montagnes, la variété des paysages, tout cela se trouve réuni dans un espace qui assemble proximité et distance, terre et ciel, nuit et jour, passé et durée, visible et invisible. »
Envoyé par Yves Balet
*Poème tiré de VERGERS, Rainer Maria Rilke, Poésie /éd. Gallimard