Créé le: 21.02.2019
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Un après-midi de mai

Nouvelle

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© 2019-2024 Kurt Fidlers

Jürg Van Steijn reçoit une bien étrange visite en cet après-midi de mai lourd et humide. Le passé sonne à sa porte.
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La chaleur était pesante. Les persiennes étaient closes et les fenêtres ouvertes. Il somnolait sur un fauteuil près du ventilateur. Une voiture s’arrêta devant la maison. Une portière claqua. La sonnette retentit.

Jürg se réveilla en sursaut, la chemise trempée. Qui venait à cette heure-ci par un dimanche après-midi ?

A moitié somnolant, il hésita à ouvrir, se ravisa, puis descendit l’escalier qui menait à l’entrée. Dans le hall, le miroir lui renvoya l’image d’un corps émacié que sa chemise et son pantalon de flanelle peinaient à dissimuler. Ses joues étaient creusées et ses cheveux gris coiffés en arrière. Il avait chaud.

La porte s’ouvrit sur un petit homme rehaussé par un chapeau sombre, des lunettes aux larges montures et une redingote noire. Dans sa main, il tenait une sacoche de cuir. Il abaissa son chapeau en guise de salut. Derrière lui, adossé à une vieille Buick Riviera de ‘65, attendait un homme aux larges épaules et au menton carré, fumant une cigarette, l’autre main dans le dos.

– Hans Hoppenmeier, je présume, dit l’homme en noir.

– Vous devez faire erreur, mon nom est Jürg Van Steijn.

– Mon nom à moi est Max. Max Ehrenberg. Pourriez-vous m’accorder un peu de votre temps à l’intérieur, je vous prie.

– Comme je vous l’ai dit, je ne suis pas celui que vous cherchez. Partez maintenant, dit Jürg en étant sur le point de refermer la porte.

– Cela ne sera pas long, j’insiste.

– Vous ne m’avez pas bien compris. Sortez de mon hacienda, j’ai des affaires à régler qui requièrent mon attention.

Un sourire énigmatique flotta sur les lèvres d’Ehrenberg.

– J’ai quelque chose à vous montrer si vous permettez, je crois que cela va vous intéresser.

– Rien de ce que vous me montrerez ne m’intéresse, M. Ehrenberg, trancha Jürg.

L’attitude de Max Ehrenberg changea. Son sourire s’évanouit. Il désigna l’homme près de la Buick.

– Voyez-vous mon assistant, Hans ? Dans son dos, il dissimule une arme et n’hésitera pas à en faire usage pour le cas où vous ne seriez pas disposé à coopérer.

Jürg sentit la colère monter en lui. Seul contre deux, il n’avait aucune chance de leur échapper. Mais de les diviser lui permettrait de garder momentanément l’avantage.

– Qui êtes-vous en réalité, Max ?

– Laissez-moi vous exposer cela à l’intérieur Hans.

– Cessez de m’appeler Hans. Mon nom est Jürg Van Steijn…

– Nous verrons cela. Allons-y.

Jürg s’écarta sur le passage de Max et referma derrière lui. D’une démarche assurée, le petit homme vêtu de noir précéda le propriétaire de l’hacienda, et emprunta le large escalier qui menait à l’étage. Là, ils pénétrèrent dans le salon plongé dans une ambiance feutrée où régnait une chaleur tropicale malgré le vrombissement des ventilateurs. Une odeur de cigare embaumait l’air.

– Impressionnant, dit Max d’un ton badin en désignant les trophées de chasse qui ornaient les murs.

Jürg émit un grognement et désigna un siège dans lequel Max prit place après avoir ôté son chapeau et sa redingote noire.

Le propriétaire des lieux le jugea comme le présage funeste de l’ombre de la mort, silhouette dont il avait déjà croisé le chemin il y avait une éternité de cela.

Dieu ce qu’il avait chaud !

Il se servit un verre de cognac dans le bar, cachant ses mains tremblantes, tendit un verre à Max, qui le refusa poliment tout en observant attentivement les gestes de son hôte. Jürg s’assit dans le canapé face à Max, déposa son verre de cognac sur le guéridon et s’alluma un cigare cubain.

L’homme qui se faisait appeler Max, ce dont Jürg doutait, n’attendit pas plus longtemps, et sortit une pile de papiers de sa sacoche. Il en sélectionna un qu’il tendit à Jürg.

– Voici une photographie du Obersturmbannführer Martin Gottfried Weiss, un officier de la Waffen-SS, prise le 23 mai 1943. Il fut le dernier commandant du camp de concentration de Dachau, pendu le 29 mai 1946 après son procès, où il a été reconnu coupable de crimes contre l’humanité.

– En quoi voulez-vous que cela me concerne ? interrogea froidement Jürg.

Bien qu’il tenta de garder son calme vis-à-vis de son interlocuteur mystérieux, la chaleur et la pénombre de la pièce lui faisaient tourner la tête.

Max éluda la question et enchaîna :

– Ce qui est intéressant, Hans, c’est cette photo-ci.

La photographie noir/blanc qu’Ehrenberg tendit, montrait un groupe d’hommes âgés d’une trentaine d’années devant des baraquements aux façades en bois, sans fenêtres. Ils avaient fière allure dans leurs uniformes de la Waffen-SS. Sur chacun des visages flottait le sourire insouciant de la victoire.

Max désigna l’homme le plus à droite qui tenait une cigarette à la main et rendait un sourire à son voisin de gauche.

Son visage, partiellement obscurcit par la visière de sa casquette, était ornée d’une « Totenkopf ».

– L’homme que l’on voit sur cette photo, c’est vous, Hans.

Jürg rendit les photos à Max, et tenta de lui cacher le tremblement qui agitait ses mains. Son calme apparent venait de disparaître.

– Je ne connais pas ces hommes, M. Ehrenberg. Et je vous le répète, je me nomme Jürg. Je ne sais pas ce que vous cherchez à me faire avouer, mais vous perdez votre temps.

Max, dont le visage n’exprimait aucune émotion, renonça à entrer dans le jeu de son hôte. Il asséna de plus belle :

– Nous avons tout un dossier sur vous. Il tapota les documents qu’il tenait sur ses genoux. Vous êtes Hans Hoppenmeier, né le 3 juin 1903 à Eggenfelden, un petit village de la Bavière orientale. En 1928, vous rejoignez la Schutzstaffel, où vous embrassez l’idéologie du national-socialisme promulguée par Adolf Hitler. Vous avez participé à la nuit des Longs Couteaux sous la responsabilité de Sepp Dietrich à Munich, puis, grâce à vos états de services, on vous a érigé au rang d’Untersturmführer, grade que vous avez conservé jusqu’à la victoire des alliés…

– Assez ! gronda Jürg d’un ton autoritaire. Je ne saurais tolérer plus longtemps vos allégations, je vous le répète. C’est très loin de la vérité. Mon père était un industriel hollandais. Nous avons fui en Angleterre avec la famille royale et le gouvernement hollandais lors de son exil en mai 1940… Alors M. Ehrenberg, que cherchez vous réellement ?

Ignorant à nouveau sa question, l’homme en noir reprit.

 

– Oui, Hans, il y a bien eu un Jürg Van Steijn, rétorqua Max en tendant une nouvelle photographie du vrai Van Steijn. Seulement, il est mort lors de la traversée de la manche. Admettez que cela ne vous ressemble guère, par ailleurs, et malgré vos tentatives pour le dissimuler, votre accent bavarois vous a trahit dès mon arrivée… Vous n’êtes pas celui que vous prétendez être, Hans.

La photographie représentait un homme grand, aux épaules affaissées, blond aux yeux clairs, le menton percé d’une fossette, l’opposé du vieil homme qui faisait face à Max.

Auréolée de transpiration, la chemise de Jürg faisait corps avec sa silhouette émaciée. Et à chacune des bouffées de son cigare, une grimace étira sa bouche.

Max désigna les mains de Jürg.

– Parkinson ?

Jürg ne quittait pas des yeux celui qu’il avait en face de lui. Il savait que son silence sonnerait comme un aveu. Et tandis que cette pensée surgit dans son esprit, il ne put s’empêcher de songer à la provenance de son nom : Ehrenberg.

– Vos photos là… elles n’ont aucune valeur, elles sont de mauvaise qualité, et on reconnaît à peine les personnes qu’elles sont censées représenter.

L’homme en noir hocha la tête.

– Vous avez raison. Mais croyez bien que je ne me serais pas déplacé jusqu’ici, dans cette jungle humide, à l’écart de toute civilisation, juste par courtoisie. J’ai d’autres atouts dans ma manche.

– Vous n’avez rien, lâcha Jürg à bout. Alors, maintenant, je vais vous demander de partir, dit-il, se levant à moitié.

– Détrompez-vous, Hans. Rasseyez-vous je vous prie. Si vous le désirez, je peux vous parler de la filière Draganovic, qu’en dites-vous ?

Jürg tiqua à l’évocation de ce nom.

– Je ne sais pas de quoi vous voulez parler, répondit-il acculé.

– Après la seconde guerre mondiale, et encore aujourd’hui, la filière Draganovic, proche du Vatican, fait passer clandestinement d’anciens officiers nazi par un réseau couvrant toute l’Europe. Certains ont été exfiltrés sur le Moyen-Orient, les USA, ou encore, comme dans votre cas, l’Argentine. Ils vous ont fourni de faux papiers, une nouvelle identité, une nouvelle vie… et tout ceci, financé grâce aux biens que vous avez subtilisés aux juifs durant la seconde guerre.

– Je ne vois que des photos floues, des insinuations, mais aucunes preuves tangibles. Alors où sont-elles, Max ?

– Elles sont toutes ici, Hans, rétorqua Max en tapotant son dossier.

Jürg posa son cigare dans le cendrier, se leva dans un soupir de lassitude, alla au bar pour se resservir un verre de cognac, et quand il se retourna, son verre à la main, un Luger était pointé dans la direction de Max.

– Cela me fait tout l’effet d’un aveu, mon cher Hans. C’est la seule preuve dont j’avais besoin en fait, dit Max sans se départir de son calme. En tout état de cause, je ne vous vois pas appuyer sur la détente, Untersturmführer Hoppenmeier, vous êtes bien trop vieux pour ces conneries… et malade de surcroît. Je vous rappelle que mon assistant…

– Wie haben Sie mir gefunden ? aboya Hans.

Max leva les mains en geste d’apaisement et désigna son veston duquel il extirpa un paquet de Camel. Il s’alluma une cigarette avec trop de décontraction estima Hans.

Quelque chose clochait dans tout ça. Qu’étaient-ils venus chercher en réalité ?

– Je viens de vous le dire, Hans. Grâce à la politique de Tito et à l’ouverture de ses frontières, la Yougoslavie est maintenant un pays où il est facile pour tout un chacun d’aller et venir sans être inquiété. Quand nous nous sommes intéressés de plus près à la filière Draganovic, on s’est aperçus qu’ils ne demandaient qu’à coopérer. Qui se soucie encore de nos jours d’un vieil SS vivant dans la plus totalité impunité, assis sur un trésor arraché aux personnes qu’il a exterminées. Alors, vous pensez bien que de le vendre contre quelques dinars ne leur pose pas un réel cas de conscience morale.

– Verdammt !

– Oui, oui, je vous comprends, Hans. Mais il est l’heure de payer pour vos crimes. JAKOB ! cria Max en faisant sursauter Hans qui se retourna en direction de la porte.

Sur le seuil du salon apparu Jakob, un Beretta 9 mm. à la main. Il y était déjà planqué depuis le début, songea Hans.

– Lâchez votre arme, Hans. Acceptez votre défaite. Il est bien trop tard pour vous de reprendre les armes. Soyez raisonnable et capitulez. Si vous coopérez, peut-être que les tribunaux seront suffisamment magnanimes pour vous éviter la pendaison.

– Jamais vous ne m’aurez vivant ! rétorqua Hans en faisant feu en direction de Max.

Tout se déroula très vite. Une seconde détonation retentit quand Jakob appuya sur la détente.

Dans le vacarme assourdissant et l’odeur de poudre, le corps inerte de Hans Hoppenmeier s’effondra de tout son long au milieu du salon, répandant une large trainée de sang sur le tapis.

Jakob interrogea Max du regard qui se tenait, un cri étranglé, l’abdomen.

– Où est-elle ?

Jakob s’approcha du corps de l’ex-nazi, sortit son couteau suisse et découpa la sangle autour de son cou, puis se saisit de la cordelette où, au bout, pendait une clé.

Les yeux de Jakob s’illuminèrent. Il adressa un sourire à Max qui s’écroula, répandant son sang.

– Je suis désolé James.

C’était un bel après-midi de mai.

 

Un mois plus tôt. Sarajevo, Yougoslavie.

L’informateur de la filière de Krunoslav Draganovic lui avait donné rendez-vous dans un lieu public. L’homme, un cinquantenaire aux traits marqués, l’attendait, une cigarette à la main sur la terrasse d’un café de la place de Sebilj, dont la fontaine du même nom attirait la foule. La place marchande était le terrain de jeu des touristes, des terrasses de café et des marchands de breloques. Ce lieu invitait à flâner.

Légèrement à l’écart, James observait son contact, dont le regard, empli de crainte, allait sans cesse de gauche à droite, balayant la foule. Sans plus attendre, il aborda l’homme et lui demanda une cigarette.

– Vos cigarettes sont-elles américaines ? demanda-t-il.

 

– Oui, fabriquées par M. Nixon, répondit le cinquantenaire.

James s’assit et commanda un café au serveur qui passait par là.

– Vous avez ce que j’ai demandé ?

L’homme, dont une large moustache tranchait dans un visage buriné, sortit un dossier volumineux de sous la table et le lui donna. Ses traits fatigués démontraient un manque évident de sommeil. Il suait à grosses gouttes, ne faisant qu’accentuer l’impression qu’il était à cran.

James se fit la réflexion qu’il ne devrait pas s’éterniser en sa présence.

– Je risque gros en vous donnant ceci, annonça-t-il dans un anglais approximatif.

– C’est pour la bonne cause, mon ami.

– Et le tarif ?

– Comme d’habitude.

Deux mille dinars, enveloppés dans un journal, glissèrent sur la table. C’était deux fois plus que ce que l’homme pourrait gagner en une année de salaire, et aussi deux fois plus que ce que Simon Wiesenthal, le chasseur de nazi, était prêt à payer contre ce genre d’informations. Mais la bonne cause avait toujours son prix.

– Aurez-vous encore besoin de mes services ?

– Justement, vous faites bien de demander. J’aurais un autre candidat. Il s’agit de Josef Schwammberger, commandant de plusieurs camp de travail autour de Cracovie entre 1942 et 1944. Vous connaissez cet homme ?

– Oui. Comme celui que vous cherchez à débusquer, Hans Hoppenmeier, il a recouru à nos services. Nos sources l’ont récemment localisé en Argentine.

James réfléchit rapidement.

– Une opération à la fois. Je reviendrai vous trouver une fois que vous aurez collecté tous les renseignements à son sujet. Faites-moi savoir par le canal habituel quand vous serez prêt.

Le cinquantenaire se leva et prit congé.

James resta plongé dans la contemplation des badauds qui allaient et venaient sur la place, perdu dans ses pensées. Puis, il parcourut le dossier de Hans Hoppenmeier que venait de lui remettre son informateur.

La journée s’achevait par un magnifique coucher de soleil sur le massif Bjelašnica.

James retourna à l’hôtel. Dans la suite, il y retrouva Merrick, assis sur un canapé du balcon, fumant une de ses cigarettes roulées, le visage tourné vers les reliefs baignés d’une aura rougeoyante.

– Alors ? demanda ce dernier.

– J’ai tout.

– Et ? fit-il en se levant.

Merrick pénétra dans le petit salon, traînant derrière lui un panache de fumée.

– Apparemment, le cargo sur lequel a embarqué Hoppenmeier à Naples aurait enregistré un container de type McLean, le standard de vingt pieds de long par huit de large. Soit approximativement un peu moins de trente-trois mètres cube.

– Mmmh, fit Merrick pensivement. C’est pas la meilleure pioche que nous ayons eu, mais va pour celui-là. Tu lui as demandé pour Schwammberger ?

– Oui, il le connaît. Il a utilisé le même réseau qu’Hoppenmeier.

– Ce sera probablement le plus gros coup de notre association, mon ami. J’ai fait mes petites recherches. Josef Schwammberger fut l’un des responsables de la mise en œuvre de la Sonderaktion à Cracovie le 6 novembre 1939. Lors de cette opération, la Schutzstaffel a fait déporter près de deux-cent enseignants et scientifiques juifs dans les camps de Sachsenhausen et de Dachau. Ce jour-là, ils ont pillés, assassinés et subtilisés aux juifs un butin inestimable. Et là où ça devient intéressant pour nous, c’est que j’ai pu remonter les filières de certaines œuvres d’arts jusqu’à leur complète disparition à cette date précise. Non seulement, je te parle de l’or fondu du IIIème Reich, James, mais également d’œuvres majeures de Chagall, Matisse ou encore Picasso. Tu te rends compte ?

Merrick, parcourait le salon de long en large, gesticulait, parlait en passionné qu’il était et évoquait la perspective des richesses avec entrain. Après toutes ces opérations, il réussissait encore à bluffer James avec son engouement, porté par sa frénésie. Et malgré toutes les horreurs auxquelles ils avaient dû faire face, Merrick s’autoproclamait encore et toujours en légitime Robin des Bois. Lui, le bras vengeur, dont l’humanité était sacrifiée un peu plus à chaque opération sur l’autel de la justice. Il arrachait au monde les bourreaux de la Shoah, et justifiait ainsi son acte de pillage.

Après toutes ces vies que ces hommes avaient pris sans aucun état d’âme, pouvaient-ils, eux, de simples aventuriers, chasseurs de trésors, s’arroger le droit d’exécuter la sentence ?

Merrick l’entendait effectivement ainsi, à l’instar de James, que les doutes assaillaient.

Au commencement, lorsque Merrick lui avait proposé leur association, il avait été très enthousiaste, sauf que depuis quelques temps, il ne cessait de revoir ces dizaines de regards ou, avant que les doigts ne pressent la détente, pouvait se lire un mélange de désespoir, de colère, et quelques fois, une lueur de rédemption. Et malgré sa volonté de les chasser de son esprit, ils venaient le hanter jusque dans ses rêves, à tel point qu’il n’en dormait plus.

Hoppenmeier serait certainement la dernière opération qu’il effectuerait avant de prendre sa retraite sur une plage, quelque part au soleil. Et il s’imaginait déjà le jour où il en ferait part à son acolyte.

Merrick interrompit James dans sa réflexion.

– Qui seras-tu cette fois, James ?

– Je serai Max Ehrenberg.

Il lui adressa une moue dubitative, et répondit sur le ton de la plaisanterie :

– Alors, comme d’habitude, je serai ton fidèle assistant, Jakob. 

 

FIN

Commentaires (2)

Kurt Fidlers
12.01.2021

Hello, merci pour ce commentaire encourageant. Oui c'était un gros travail de recherche, les lieux, les personnages, le contexte. Mais c'est l'une de mes préférées aussi...

Webstory
11.01.2021

Suspens et surprises, une nouvelle bien menée avec des références historiques.

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