Créé le: 11.09.2014
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Silence nous était compté
Silence nous était compté
Notre culture a l’art de faire entendre ses dissonances.
La poésie est l’art de faire entendre le silence.
Reprendre la lecture
Je lis des nouvelles chatoyantes, pastels des images
Je vis des émotions saisissantes, effacées des mitraillages
En lisant, je goûte la profondeur de leurs silences
Dans un concert philharmonique, il y a plus de soupirs que de notes
Qu’entendrions-nous si les instruments jouaient sans cesse ?
On consomme des images choquantes, pastiches des nouvelles
On recherche des mitrailles fracassantes, ombres des émotions
En écrivant, je goûte la profondeur de la page blanche
Dans la musique de chambre, il y a plus de notes que de soupirs
Qu’entendrions-nous si les instruments se taisaient sans cesse ?
En questionnant, je goûte la profondeur des impératifs !
Qui s’arrête au coeur du pastel chatoyant d’émotions ?
Qui se fige en cible des mitrailles pastichant la nouvelle ?
Romancé, le silence nous éloigne de son monde
Poétisé, le silence nous ouvre son monde
Commentaires (1)
Webstory
27.12.2018
'Merci de publier à nouveau ce texte en parfaite résonance avec la période de fêtes bruyantes que nous traversons chaque année. Un peu de silence, si pleinement décrit, fait du bien.'
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