Je sais qui tu es…Sorcière, cruelle, malveillante, hérétique… Marchande d’illusions et de pacotilles…
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Ton marasme d’âme, Tamara, te fait marauder comme un vautour à la recherche de proies faciles à berner ; et t’en a ramassé pas mal. Tes obscures mensonges, Tamara, sont comme une nuit noire. Une nuit sans lune ni étoiles ; et tu es le centre du néant. Ton joli déguisement, Tamara, est si mal cousu et tellement friable que tu le perdras un jour ; et Dieu que c’est moche en dessous !

Ce qui sort de ta bouche, Tamara, est un puits de fiel sans fond qui distille de l’amertume ; et tu t’y noieras, seule. Ta profonde psychose, Tamara, est le reflet d’une fillette abandonnée par son père ; et nous autres n’y sommes pour rien. Ta polytoxicomanie, Tamara, est une mère dans une bouteille d’alcool ; et tu en as pris le misérable exemple.

Ta vie, Tamara, est un interminable flot d’excuses. Toujours les autres, jamais toi ; et tu es pauvre petite feuille d’automne. Tes ex, Tamara, tous tortionnaires selon toi. Dès lors, je sais qui tu es ; et les masques tombent. Tes responsabilités, Tamara, tu les fuis comme une bête sauvage qui s’échappe d’un feu ; mais les braises te consumeront.

Ton fils, Tamara, je l’ai sauvé de ton venin comme l’on sauve une souris d’un crotale ; et j’écraserai le serpent de mon pied de père.

Dès lors, je sais qui tu es… Sorcière, cruelle, malveillante, hérétique… Marchande d’illusions et de pacotilles ; et les masques tombent encore et viennent dévoiler cette romance pour une mauvaise femme.

© 2019 Aydan