Créé le: 24.05.2018
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Promenade alphabétique

Humour

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© 2018-2024 Hervé Mosquit

Petite promenade réflexivo-humoristique à travers l'alphabet
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A comme…

 

Agréer : veuillez agréer, Monsieur, Madame, l’assurance de mes sentiments dont je vous laisse le choix.

 

Alligator : Au Tessin et en Lombardie, s’écrit : la ligue a tort.

 

Apparence (soigner l’) : maladie intellectuellement transmissible au pronostic triste et morose d’incompétence précoce qui consiste à confondre compétent avec con pédant en donnant plus d’importance à ce qui se voit que ce qui se fait.

 

Azur : A part péter dans l’azur, ce qui nous arrive à tous un jour ou l’autre mais nettement plus dès que l’on se prend au sérieux, l’intérêt du mot pour le glisser dans une dictée, la beauté du ciel et les cartouches d’encre du même nom, il n’ y a finalement pas grand chose à dire sur ce mot. On pourrait peut-être ajouter ce proverbe ancestral de Papouasie orientale qui dit en substance : « mieux vaut péter dans l’azur et baiser dans la joie que de se retenir dans les deux cas »

 

B comme…

 

Baiser : le substantif est beau comme le sont les préliminaires de l’amour. Le verbe et l’adjectif baisable seraient plutôt en usage dans le vocabulaire de bonshommes dont le machisme et la goujaterie sont en général à la mesure de leur virilité bégayante.

 

Bébé : se concilie bien avec bonheur mais parfois un peu moins bien avec bonne nuit.

 

Bigarrée… est la foule qui se balade, brassée et multicolore sera l’avenir de notre pays. Que l’on arrête de nous bassiner avec ces bêlements nationalistes bêtifiants ! Bronzés, blancs ou autrement beaux, les humains sont tous égaux et sans bémol.

 

Binôme : au risque de faire un bide, j’ose affirmer qu’il est pareil aux bikinis de nos belles : ce n’est qu’une fois découvert qu’il donne toute la mesure des puissances qu’il balise.

 

C comme…

 

Chromosome : ceux de nos bambins à qui il en manque un sont certainement moins débiles que ceux qui s’en moquent.

 

Caddie : trop rempli de cochonnerie calorifiques il risque de vous clouer sur les cabinets pour une grosse commission catastrophique ou vous faire craindre des complications cardiaques.

 

Chauffards : Comment critiquer calmement ces conducteurs dont la célérité criminelle confirme à coup sûr qu’ils mettent leur virilité dans leurs carrioles pour compenser ce qui leur manque dans la culotte, le coeur et un cerveau pas très frisé des circonvolutions.

 

Commander : mais comment donc, comandant, commander sans consentement ? le ceinturon, le titre et la casquette ne contribuent pas plus à convaincre qu’un canari à califourchon sur une caravelle ne contrarie la croissance des coloquintes au Congo.

 

Chasse : Chassez le naturiste, il revient au bungalow

 

D comme…

 

Doctrine (mot d’enfant) : la femme du docteur. On pourrait ajouter que, selon laquelle, de doctrine, on se découvre carrément face à une maladie grave.

 

Décorations (appelées parfois aussi , selon les tribus, salaire au mérite, bonus, primes etc.) : Désolé si je vous désoblige en dardant à dessein un regard désabusé sur cette déplorable et démagogique habitude destinée à donner la grosse tête et à désamorcer la réflexion critique en décernant une désolante reconnaissance de la conformité et en lissant la servilité dans le sens du poil.

 

E comme…

 

Ecole : endroit où l’on essaie d’enseigner et d’échafauder l’esquisse d’un savoir, d’un savoir-faire et d’un savoir être, en égayant les efforts de nos élèves par un enthousiasme, un état d’esprit d’écoute et d’échanges qui, emmagasiné par ces enfants, ébauche peut-être l’espoir d’un monde plus beau, plus équitable.

 

Egoïsme : peu épique mais triste époque que celle qui encombre les esprits, échauffe les oreilles et embobine les consciences en encensant l’égoïsme, l’égocentrisme, le mythe du battant gagnant, engendrant par là une société composée d’encaisseurs, d’esclaves et d’exclus.

 

F comme…

 

Famille : C’est comme les dents : difficile de s’en passer. Sans elle on ne peut croquer le bonheur mais à cause d’elle on peut souffrir beaucoup parfois.

 

Foule : manipuler une foule c’est pratiquer l’ADSDQI. Rien à voir avec la déesse des QI, sainte patronne des psychologues. Non, il s’agit de l’Abaissement Démagogico Simpliste Du Quotient intellectuel. Autrement dit, on parle ici de la capacité de certains orateurs à flatter les émotions les plus vives mais aussi les plus viles d’une foule rassemblée, au point d’en diminuer le QI moyen ( et le Quotient Emotionnel itou…) au niveau du QI ( et du QE) le plus bas présent dans la foule.

 

G comme…

Gouverner : Gigantesque gageure que celle de gouverner sans ce goût du pouvoir qui gangrène les esprits les mieux intentionnés ; sans gaver le peuple de démagogie ; sans garde-à-vous ni doigts sur la gâchette ; sans privilèges aux groupes de pressions aux comptes bien garnis ; sans se gausser des administrés.

 

H comme…

 

Hiérarchie : la hiérarchie c’est comme les étagères, plus c’est haut et moins ça sert… slogan un peu facile . Mais reconnaissons quand même qu’il existe de par le vaste monde quelques hiérarchies, politiques, financières ou crapuleuses dont on s’étonne pas qu’elles commencent par la même lettre que hautain, hallucinant, hégémonie, hébétude, hystérie, hypocrite, horripiler, humilier, hécatombe et hurler.

 

Hormones: (mâles, pour ceux qui craignent d’en manquer…): Leur présence et leur vitalité se prouvent bien plus ( et nos épouses vous le confirmeront) par le fait d’assumer sa part du ménage, des lessives, des couches à changer, des devoirs des enfants et j’en passe, le tout en souriant, en écoutant, en partageant. Quand quelqu’un cherche absolument à prouver sa virilité dans un pugilat à la sortie d’un match ou d’une boîte, en commandant avec autoritarisme des employés, en tripotant une mitraillette ou en draguant lourdement, c’est en général qu’il n’a pas les moyens de la prouver au lit et dans sa vie quotidienne.

 

I comme….

 

Irascible : Les irascibles m’irritent mais l’ire des irascibles infatués, imbus d’eux-même et de leur importance irradie ma bonne humeur et déclenche inévitablement mon hilarité.

 

Isidore : Au cours actuel les Isidores ( faites bien la liaison…) ont bien de la chance.

 

J comme…

 

Jugements de valeur (syndrome du…) : maladie intellectuellement transmissible qui consiste à imposer aux autres une vision manichéenne des choses ( les bons, les méchants, le juste, le faux etc.) conforme aux seules ( c’est triste d’être seul…) certitudes de celui ou celle qui profère lesdits jugements. Sont facilement exposés à cette maladie les adeptes de la pensée unique, qu’elle provienne d’un curé, d’un pasteur, d’un mollah, d’un rabbin, d’un secrétaire de parti ou de tout autre gourou ou individu se prétendant en possession de la seule vérité. Même mère Teresa a dit : « Si vous perdez votre temps à juger, vous n’en n’aurez plus pour aimer ».

 

K comme…

 

Kilomètres : des kilomètres de connaissances concoctées en kit ne valent pas un kopek sans curiosité éveillée, défis à relever, liens à faire et plaisir d’apprendre .

 

« Kolossal « : Un kangourou qui danse en kimono sur le képi d’un koala est aussi vraisemblable et « Kolossalement » absurde que le discours haineux et xénophobe qui nous est concocté par ces quidams dont les kilos de frustration, les kilomètres d’œillères et les kystes d’ignorance doivent peser bien lourd sous leur cafetière pour en arriver là.

 

L comme…

 

Location : Mes bien chers frères, nous louons le Seigneur mais nous louons aussi la salle…

 

Langues à l’école : Do you speak Französich ? Yes I do but just a little bit and I’d rather talk in English. Das ist was die Schüler, Morgen, werden vielleicht nous répondre despues del acuerdo qu’a signé la CDIP sur l’introduction d’une deuxième langue à l’école primaire. Ciertamente que hoy las lenguas tienen un papel muy importante que jugar en la formación y el provenir de la juventud. Ich glaube eben que cela sehr wichtig ist.

 

Pero lo que quisiera saber es se abbiamo tutto il tempo di fare quello che siamo sensés faire. Ist das möglich alors que l’on doit déjà non seulement être des teachers but also des social workers, animadores, enfermeros, mediatori j’en passe et des meilleures.

 

We are supposed to help our pupils to grow in order to become des hommes et des femmes responsables et solidaires and able to build la lora felicita. Les programmes pantagruéliques servis à la louche sont-ils plus profitables per raggiungere questo scoppo qu’une cuisine pédagogique allégée permettant à nos élèves de sortir de leur parcours scolaire avec des têtes plus pensantes y mas abiertas que simplement pleines ? Wait and see… veremos manana lo que will happen.

 

M comme…

 

Motard : vieux motard que jamais..

 

Main : mon deuxième gratte mon premier, mon tout est une épice… (cumin)

 

Maîtresse : doit-on dire l’institutrice prend l’avion ou la maîtresse d’école ?

 

Maire : ma mère est maire mais mon père est en mer.

 

Marécage : zone humide souvent insalubre et inhospitalière. Par extension, en politique se dit des idées nationalistes et xénophobes qui sentent la vase du repli sur soi et de l’enfermement.

 

N comme…

 

Nus : à poil, les miches à l’air, la bistouquette au vent ou les rotoplos balançant dans le sirocco, perdus au milieu du sable et des cactus ou alors dans le blizzard et la bise, la bistouquette ratatinée par le froid, les lolos au frigo et pleurant allo maman bobo: voilà comment il sied d’imaginer vos interlocuteurs affectés du syndrome du jugement de valeur, ou praticiens du mobbing. Ce petit exercice de sophrologie permet à coup sur de remettre à sa juste place, celle de tout un chacun , la position sociale, hiérarchique ou bêtement le ton utilisé dont ces gens pensent pouvoir se prévaloir pour vous terroriser. Essayez ! ça marche et je vous assure de la chute de votre taux d’adrénaline avant chaque visite ou entretien “à risque”.

 

Avec un peu de chance, votre fou-rire intérieur transpirera et parviendra peut-être à dérider ces constipés du sourire.

 

Naturel : J’ai toujours préféré les couchers de soleil aux levers de drapeaux, les rires des enfants aux fanfares militaires, les chants des oiseaux aux musiques des stands de tir, le crissement de la neige aux vrombissements d’autoroute, les jeux de mots aux jeux vidéos.

 

O comme…

 

Oriflamme : S’il est admis que les cocoricos se chantent les pieds dans la merde ainsi en est-t-il du chant nationaliste. Rien à voir avec le patriotisme qui est un amour de bon aloi de la terre où l’on vit. Il est vrai qu’à l’olympe de la connerie destructrice, on n’a guère trouvé mieux, à part peut-être les obscurantismes religieux, que les oriflammes et les drapeaux pour faire défiler des ouailles en ordre de marche ou les transporter en omnibus, les faire obéir à des officiers obtus, les doter d’ oeillères qui obscurcissent le jugement et les sacrifier comme chair à canon des nantis bien à l’abri.

 

Œuf : Aller vous faire cuire un 9.

 

P comme…

 

Pet : Sujet ô combien prisé dans nos classes, le pet vient de faire la une de l’actualité. En effet, il y a peu de temps, je lisais dans les dans les colonnes d’un quotidien, que la Malawi étudiait une loi pour interdire les pets en publics.

 

Tant qu’à faire, je me demandais si nous ne devrions pas suivre l’exemple de ce pays africain, grand comme à peu près la Suisse, et interdire, nous aussi les pets en public en prenant soin, toutefois, de les définir de manière plus précise.

 

Ainsi, seraient interdits :

 

Les flatulences xénophobes nauséabondes qui font de la peur de l’étranger un fond de commerce politique et oublient que l’on peut être un bon citoyen suisse, quel que soient notre origine, notre couleur de peau et nos croyances et surtout sans souscrire à ce délire haineux.

 

Les vesses en rafales qu’ont lâché les chatouilleux de la gachette pour asphyxier les suisses en prétendant qu’en contrôlant mieux les armes et en protégeant nos familles contre de possibles drames on rognait la liberté du citoyen.

Les pets religieux au goût de croisade et de jihad de tous les dogmatiques et fanatiques de tous poils qui troquent le Dieu d’amour des grandes religions monothéistes contre un sectarisme borné, dévastateur et assassin.

 

Les prouts pointus des pseudos élites qui, dans tous les domaines, pensent détenir l’exclusivité du bon goût culturel, du bon comportement social, de l’unique pédagogie et de la bonne éducation, bref de la vérité et jugent leurs prochains à l’aune unique de leur petite lorgnette personnelle.

 

Les flatuosités pétaradantes des prédateurs du bitume qui compensent dans la vitesse ce qui leur manque dans la tête,le cœur et la culotte et pètent haut et fort leur droit de polluer et de risquer de tuer nos élèves ou les autres usagers de la route.

 

Bref, on pourrait allonger à l’envi cette liste de nuisances qui nous pourrissent l’athmosphère.

 

Cependant, pour ne pas laisser filer la conclusion comme un pet sur une toile cirée, je dirais que le pet, le vrai, ne pourra jamais être interdit, même en public. Et que cela, finalement, a aussi du bon : le pet fait du bien à ceux qui le produisent ; il peut faire s’écrouler de rire une classe d’élèves, une assemblée de paroissiens ou un meeting électoral ; il pue, certes, mais cela passe si l’on s’en éloigne.

Agissons donc de même avec les flatulences nocives citées plus haut : laissons-les péter dans l’azur, rions-en quand c’est possible et éloignons-nous quand ça pue. On peut espérer qu’ainsi elles deviendront aussi insignifiantes qu’un tout petit vent et que le Monde s’en portera mieux…

 

Parachute: Ainsi en est-il de l’esprit: il ne fonctionne que lorsqu’il est ouvert.

 

Pères et mères ( fête des…) :

 

les pères au foyer et même les pères célibataires, ça existe : j’en ai rencontré. Les pères cumulant travail à plein temps et paternité active méritent aussi cette attention de leurs enfants.

 

Mais attention les cocos, une fête des pères ça se mérite ! Le partage réel des tâches ménagères et éducatives ne correspond qu’au strict minimum pour nous octroyer ce droit à une fête des pères. Et ce droit me semble un tantinet usurpé tant que nous continuerons d’accepter comme une fatalité les salaires scandaleusement bas de certaines catégories de travailleuses, tant que nous refuserons d’élire plus de femmes, tant que nous continuerons de parler parfois avec condescendance des « greluches », des « bonnes femmes » et autres « nanas », tant que nous continuerons, bêtement, à nous croire plus forts, uniquement, comme le chantait Henri Tachan, « à cause de ce bout de bidoche qui nous pend sous la brioche… ».

Cela dit, et pour faire bonne mesure, j’admets tout à fait que certaines femmes aussi sont affligées du même petit pois qui sert d’intelligence sociale et émotionnelle aux rambos, talibans, croisés, va-t-en guerres et autres modèles du genre. Elles sont de vraies terreurs pour leurs semblables et seraient à coup sûr machos si elles en avaient deux…

 

Mais ce n’est pas une excuse pour renoncer à faire le maximum, à tous les niveaux, pour que les femmes et les mères soient à la fête toute l’année et pour que les pères méritent la leur autrement mieux que par la seule livraison de la petite graine et l’inscription dans le livret de famille.

 

Q comme….

 

Questions : le jour où l’on arrête de s’en poser c’est que notre ego a viré à la montgolfière sur le point d’exploser et l’on risque vite de se retrouver à terre et tout seul…

 

Quérulent: quiconque et quelque quidam que ce soit qui veut à tout pris avoir raison ne provoque que que querelles quelconques et inutiles qui ne peuvent que partir en quenelles…

 

S comme…

 

Silence : savoureux quand ne s’entend que la douceur silencieuse du vent qui souffle ; suspect et assourdissant quand le silence suinte l’indifférence à la souffrance.

 

Suissitude : idée suisse ou suisse idée ?

 

Sceptique : Les scientifiques qui sans soucis saluent sans cesse la croissance semblent ne pas se souvenir que nous n’avons qu’une Terre et que celle-ci ne supportera pas que l’on stresse à ce point la Nature sans risque de saborder la survie du genre humain.

 

Solfège : sol fa si la si ré et do mi si la do ré, les notes ne manquent pas pour saluer et chanter le repli sur soi.

 

T comme…

 

Trafic : faudra-t-il encore longtemps se faire talonner dans nos cités par ces tartarins, ces tronches de cake en tractions tout-terrain qui tripotent leurs manettes et torturent tellement leur accélérateur. S’ils transformaient leur terrible et brutale transhumance routière en promenade tranquille et leur triste frustration en tendresse, ce serait vraiment transcendant ! ( pour leurs compagnes surtout…).

Tendances mode enfantine: n’importe quoi pourvu que ça se collectionne, que ça couine, siffle, combatte, tourne, roule et se casse facilement pour pouvoir renouveler le stock et provoquer, dans les budgets familiaux des trous, des trous, toujours des pt’its trous…

 

Trump : Elire un type comme ça comme président, c’est un peu comme nommer un pyromane chef des pompiers ou un pédophile directeur d’une colonie de vacances…

 

U comme…

 

Utopie: On peut rêver d’un Monde où les ressources naturelles et les profits dépassant un certain niveau seraient utilisés dans l’intérêt de tous pour un développement durable, où tout un chacun pourrait assurer à sa famille, partout sur la planète, un niveau de vie décent.

 

Un Monde sans guerre où l’on exilerait pêle-mêle, à poil et sans armes sur une île déserte mais fertile ( il faut quand même leur laisser une chance…) tous les dictateurs, les tyrans, les maîtres à penser des fanatiques religieux et des nationalistes, les pervers, les racistes, les assassins et autres malfaisants.

 

V comme…

 

Vacuité: synonyme trop souvent de promesse électorale.

 

Vie: Quoi de plus important ? rien !

 

Vedette: Au risque de m’exposer à la vindicte populaire, je ne trouve vraiment rien de vénérable au vernis de popularité que l’on tartine sur les vedettes en tout genre .

 

Je vois une certaine et vulgaire perversité aux regards vitreux des vétérans lecteurs de la presse à sensation qui pleurent plus le décès d’une princesse ou d’un chanteur à succès que celui du vieil éboueur qui vidait vaillamment et chaque jour les ordures et les restes de leurs victuailles ou à l’intérêt débile que l’on porte aux vicissitudes des couples d’acteurs en vue et volages plutôt qu’aux besoins d’aide de nos voisins dont le chômage ou d’autres problèmes verrouillent la vie quotidienne et sociale.

 

W, X, Y comme…

 

What ? Un wigwam sans WC et avec une lampe de 25 watts pour tout éclairage et un waterzoi pour le souper, ça ressemble à une croisière dans un wagon à bestiaux ou à une école sans récré, une leçon sans gags et une école sans profs dont on peut se payer la tête, la galère quoi !

 

Xénophobie: maladie contagieuse et souvent mortelle que l’on peut guérir en écoutant Brassens qui chantait “ les imbéciles heureux qui sont nés quelque part”, en copiant mille fois la phrase “ dans le monde entier il y de tout, partout et dans les mêmes proportions” ou en se répétant que l’avenir est plus beau en multicolore.

 

Un petit détour par les livres d’Histoire ou les films évoquant certaines périodes assombries par des pogroms, des massacres, des génocides peut aussi nous permettre de voir les conséquences de cette maladie potentiellement mortelle.

 

Yodler: Ces dernières années, me trottait dans la tête une phrase dont je ne me souviens que vaguement et qui confortait ma vision de l’Histoire récente et du monde bancaire helvétiques. Je ne m’en rappelle plus très bien mais ce devait être: “Les yeux du yodler faisant du yoga sur ce yacht yankee ressemblaient de loin à un drapeau suisse sali par du yoghourt” à moins que ce ne soit :” Les yankees faisaient les gros yeux aux yodleurs salis pour avoir fait du yoga et mangé du yoghourt sur leurs yachts pendant que des réfugiés parlant yiddish frappaient à leur porte”.

 

Z comme…

 

ZOU: Un élève m’a appris que ça veut dire vite en kurde. Et c’est donc très rapidement, de manière zen, sans zèle mais les zygomatiques en forme que nous allons zapper et clore cette promenade alphabétique qui j’espère, ne vous aura pas rendus zinzins…

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