Créé le: 15.02.2013
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Mots de poète
Un recueil de chansons et poèmes pour tous les goûts
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Mots de poète (1)
Disparus ?
Derrière ces phrases toutes faites
Qui nous tuent
Plus qu’elles ne nous font vivre ?
La vie sans poésie…
Nue comme une rivière sans eau
Vide comme une chambre sans berceau
Comme un bateau ivre
Où est passé le silence ?
Remplacé ?
Par cette clameur immense
Qui nous soûle
Plus qu’elle ne désaltère
La vie sans silence…
Mal, comme un baiser sans amour
Seul, comme un aller sans retour
Comme une enfance sans mère
Mot de poètes (2)
D’où nous parvient la vraie lumière
Pas ces lueurs éphémères
Qui aveuglent
Plus qu’elle ne nous éclairent
La vie sans vraie lumière
Longue comme un tunnel sans fin
Sombre comme une forêt sans chemin
Comme ton pire souvenir
Laisser aux poètes la place
Pour entendre leurs mots
Donner au silence l’espace
Pour écouter son coeur
Laisser entrer la vraie lumière
Et réparer ses erreurs…..
Faire semblant (1)
Tu passais
Du côté de chez moi
J’aimerais oublier
Ces années gâchées
Et rien qu’un instant
Juste toi et moi
Pouvoir faire semblant
Et si tu jouais
La chanson
Qui brillait ce jour-là
Sur notre bel amour
A nul autre pareil
Revivre un instant
Juste toi et moi
Pouvoir faire semblant
Faire semblant (2)
Je rêve, que je t’ai aimée
Si tu pouvais poser
Doucement
Ta main sur la mienne
Et si tu me laissais
Effleurer tes doigts
Puis goûter l’instant
Sans nous dire un mot
Pouvoir faire semblant
Semblant d’être vivant
Grégoire (1)
Tu disais que la vie est belle
Y’a qu’à se laisser pousser
Une fleur derrière l’oreille
Y’a qu’à se laisser bercer
Mais attention gare au réveil
Quand tu va quitter ton sommeil
Faudra voir à voir
Mon vieux Grégoire
Tu dis plus que la vie est belle
Depuis que tous les matins
Tu vas chercher dans les poubelles
Ton pain quotidien
Mais attention gare au réveil
Quand tu as quitté ton sommeil
T’étais pas beau à voir
Mon vieux Grégoire
Grégoire 2)
Depuis que tu couche dans une ruelle
Depuis qu’ils disent que tu n’es rien
Tous tes anciens copains
Mais attention gare au réveil
Quand ils vont quitter leur sommeil
Attention la bagarre
Mon vieux Grégoire
Tu dis que la vie est belle
Depuis que tu vis dans le ciel
Et que du soir au matin
Tu chantes du blues avec les séraphins
La fleur de vie
si on pouvait être comme la fleur
la vie serait merveilleuse,
renaître tous les jours à l’aurore
rendre les gens heureux d’un seul regard
et le soir venu , refermer ses pétales
pour un repos bien mérité
sans se demander de quoi sera fait le lendemain
Qu’on nous laisse (1)
Comme l’oiseau effrayé par le canon
L’amour s’est enfui de la terre
Comme l’enfant
Abattu dans sa maison
L’espoir s’est endormi pour longtemps
Au-milieu des fleurs
Que des gosses en larmes
Ont déposé sur ses yeux
Déjà prêts de s’éteindre
Qu’on nous laisse
De l’amour à aimer
Qu’on nous laisse
Des raisons d’espérer
Des lendemains qui chantent
Un paradis retrouvé
Qu’on nous laisse (2)
Comme l’oiseau effrayé par le canon
L’amour s’est enfui de la terre
Comme une fleur
Piétinée sans raison
L’avenir a perdu son sourire
Au-milieu des ruines
Où des corps sans vie
Ont dessiné à grands traits
Les haines qui ne s’éteignent pas
Qu’on nous laisse
De l’amour à aimer
Qu’on nous laisse
Des raisons d’espérer
Des lendemains qui chantent
Un paradis retrouvé
Bal des ombres (1)
Un petit chemin, une rue en pente
Des maisons aux toits gorgés de soleil
Au loin la mer
Et cette île battue par les vents
Où personne n’habite depuis longtemps.
Il paraît qu’un certain soir
Quelqu’un aurait cru la voir
La silhouette frêle
Une femme y marcher lentement
Le silence est roi,dans la salle déserte
Où jadis sonnaient les musiques de la fête
Sous la poussière, dort
Le parquet ciré
Où personne ne danse depuis longtemps
Il paraît qu’un certain soir
Quelqu’un aurait cru les voir
Un couple d’ombres enlacées
Y glisser lentement.
Bal des ombres (2)
Des stèles et des noms effacés par le temps
Veillent encore sur de derniers sommeils
Les tombes s’ennuient
A l’ombre d’une église endormie
Où personne ne prie depuis longtemps
Il paraît qu’un certain soir
Quelqu’un aurait cru le voir
Visage en larmes, un homme
S’y incliner lentement
Au bal des ombres
Sortis de la pénombre
Tous nos souvenirs
Font pleurer ou sourire
Rêve
Je l’avais serré dans mes bras
C’était un rêve encore une fois
Mes bras ont enlacé le vide
La nuit est redevenue liquide
Je l’avais oublié parfois
Mais ce n’était pas bien connaître
L’espoir soudé au fond de moi
De voir l’amour enfin renaître
Si j’ai hurlé dans la nuit
J’avais si froid dans ce lit
Seule la réponse du silence
Comme écho de ton absence
Quand j’ai marché dans ces rues
A la recherche de l’oubli
La mémoire m’est revenue
Me rappeler nos envies
Je n’guéris pas de toi Comment oublier tant d’amour ?
Aurai-je encore assez de jour Pour t’effacer, toi de moi ?
Et si c’était l’amour (1)
Qui pouvait tout sauver
Rallumer les étoiles qui meurent
Consoler les enfants qui pleurent
Et si c’était l’amour
Qui pouvait nous faire échapper
A l’envie de détruire
Et de trop haïr
Ce que l’on a trop aimé
A la recherche d’un nouveau souffle pour continuer
On a tout fait, on a tout dit, on a même crié
A la recherche d’un nouveau souffle pour continuer
Qu’est-ce qu’on n’a pas cherché ?
Et si c’était l’amour (2)
En marchant sur ma route
Que tout ce temps qui passe
Pour un peu nous casse
J’ai des doutes
En calculant le coût
Que l’on ne pourra pas
Tenir longtemps comme ça.
Et si c’était l’amour
Qui pouvait nous faire rappeler
Ces jours où l’on s’aimait
Ces jours où l’on chantait
Sans pouvoir s’arrêter
Et si c’était l’amour
Qui pouvait nous faire oublier
Cette envie de détruire
Et de trop haïr
Ce que l’on a trop aimé
Et si c’était l’amour (3)
A la recherche d’un nouveau souffle pour continuer
On a tout fait, on a tout dit, on a même crié
A la recherche d’un nouveau souffle pour continuer
Et qu’est-ce qu’on a trouvé ?
C’est tout ce qu’on a trouvé : aimer
Big Roger (1)
Pourquoi pas des chasses au trésor
Sur terre et sur mer
Après tes chimères
Tu cours
Dès le point du jour
Après l’amour
Tu cours
Big Roger
De soleil en pluie
Tu voudrais réinventer la vie
Mais à ta manière
Sans chasse aux sorcières
Tu rêves
D’un monde idéal
Sans tâche et sans mal
Tu rêves
Big Roger
BigRoger (2)
Pour l’avoir tu t’es battu
Tu n’as rien à regretter
Seuls ceux qui n’ont rien fait
N’ont pas d’histoire
Bon, allez ! Ciao !
Tu n’vas pas rester là KO
Quand l’amour t’appelle
L’occasion est belle
D’aimer
Sans se faire de mal
Quoi de plus normal
Tu aimes
Big Roger
Chanteur sans visage (1)
Quand tout s’enveloppe de gris
Tu veux faire résonner tes notes
Et que le vent les emporte
Tout là-bas, très loin de toi
Retour au jour
Quand la lumière te joue des tours
Tu veux faire raisonner tes rimes
Et que le temps les dessine
Sur un coin de ciel bleu
Chanteur sans visage
Qui donne au passage
Un mot un refrain
Un son des images
Pas toujours très sages
Mais qui nous font tant de bien
Chanteur sans visage (2)
Quelque part dans la ville
Un homme debout
Devant la foule qui défile
Un inconnu parmi des anonymes
Chanteur sans visage
Avec comme unique message
Un espoir pour demain
Qui soigne les chagrins d’amour
Des jours sans retour
Et quand tu repars
Quand tu disparais nulle part
Qui essuie nos yeux humides
Nous fait oublier ta place vide ?
Ta chanson dans nos cœurs
Angelina Gomez (1)
Que les ombres se dévoilent
Et qu’enfin se dilue sa peur
Lolita de Mexico
Déteste tous ces cadeaux
Et tant de gestes indécents
S’enfuir loin des yeux noirs
Salis de désirs menaçants
Ne plus jamais les voir
Ceux qui lui volent
Le droit d’être une enfant
Sauver, elle veut se sauver
Trouver la lumière
Pour se libérer
Angelina Gomez (2)
Qui n’en ont que l’apparence
Tout autant que son bonheur
Lolita reine de la nuit
Rêve d’une autre vie
Auprès de son âme sœur
S’enfuir loin des miroirs
Témoins de tant de jours amers
Ne plus jamais les voir
Ceux qui lui volent
Le droit d’être une mère
Sauver, elle veut se sauver
Quitter la lumière
Pour se libérer
Angelina Gomez (3)
Elle est redevenue
Angelina Gomez
Contre tout ce qu’on ne veut pas voir
Que nul ne veut savoir
Elle se bat comme une tigresse
Les tirer des rues noires
Qui terrorisent leurs cœurs d’enfants
Et redonner l’espoir
A ces vies brisées
Ces cœurs ballants
Sauver, elle veut les sauver
Porter la lumière
Pour les libérer
J’avais rêvé (1)
J’avais rêvé des matins de première
Imaginé des bras tendus
Des yeux qui brillent, des bravos, des vivats
J’avais rêvé de contre-jours
Sur tes cheveux qui piégeaient la lumière
Et prononcé des mots émus
Nos souffles unis au-milieu de nos bras
Qu’est-ce qui t’a pris
Tu as brisé le rêve
Tu as rompu la trêve
Oublié tout ce qu’on s’était promis
Qu’est-ce qui t’a pris
Tu m’as coupé les ailes
Bien éteint mon zèle
Oublié tout ce qu’on s’était promis
J’avais rêvé (2)
Rêver qu’on vole, rêver qu’on vole
De beaux désirs en souvenirs
En inventant ce qu’on aurait pu dire
Et ces moments dont il faudra bien rire….
J’avais rêvé des nouveaux jours
J’avais rêvé une nouvelle terre
Imaginé des paysages
A perte de vue, du bonheur sans nuage
J’avais rêvé d’un grand retour
Et des passions qui allumaient la fièvre
Fantasmé les plus beaux bijoux
De l’or, des pierres tout autour de ton cou
J’avais rêvé (3)
Tu as brisé le rêve
Tu as rompu la trêve
Oublié tout ce qu’on s’était promis
Qu’est-ce qui t’a pris
Tu m’as coupé les ailes
Bien éteint mon zèle
Oublié tout ce qu’on s’était promis
Nos secrets (1)
Cachés dans des jardins
Discrets
Secrets, nos secrets
Exhalent leurs parfums
Qu’on met
A l’abri des regards indiscrets
Et des pans entiers de notre longue histoire
Perdus pour la mémoire
Cachés dans des tiroirs
Secrets
S’endorment bercés par l’ennui
Pour toujours engloutis
Sous la poussière de nos oublis
Nos secrets (2)
Ceux qu’on ne dit jamais
Nos secrets, nos secrets
Ceux de mai
Ceux de juillet
Certains si beaux
D’autres tellement laids
Ni toi, ni moi, ni personne ne pourrait
Rejouer le film à l’envers
Revenir en arrière
Repeindre les ciels en bleu
Changer la fin, changer la fin
Souviens-toi un arbre qui ploie
Nos secrets (3)
Enfouis par amour
Souvent
Nos secrets, nos secrets
Emportés par le vent
Qui efface
Toutes les traces
Dans le temps.
Et des pans entiers de notre longue histoire
Perdus pour la mémoire
Cachés dans des tiroirs
Secrets
S’endorment bercés par l’ennui
Pour toujours engloutis
Sous la poussière de nos oublis
Souviens-toi, un arbre qui ploie
Un enfant qui pleure
Souviens-toi, et si c’était toi l’enfant…
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Webstory
04.12.2016
Le poète favori des lecteurs sur Webstory. MOTS DE POETE figure dans les TOP dix des histoires les plus lues. La poésie a encore un bel avenir. Nous en avons tant besoin!
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