Anonyme et différent de ses semblables, l'homme demeure une ombre changeante....
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Lettre à l’ancien Ministre de l’Éducation Nationale

C’est avec un regret immense que je vous adresse ces mots…J’espère qu’ils n’exerceront pas sur vous un grand chagrin et qu’ils vous offrent une belle leçon de morale…

Puisque les mots nous relient dans des circonstances diverses et variées, ils peuvent aussi nous séparer par des vibrations instables. Les mots sont le médium, l’intermédiaire, le moyen qui renforce ou atténue notre relation aux autres catégories sociales. Les gestes et les mimiques, eux, sont les transformations et l’image-marque de ces mots. Ils se métamorphosent et créent l’élite.

A juste titre de rappel, Ministre, l’élite aussi se trompe, non par manque d’intelligence, mais par bêtise (étymologiquement parlant). Cette élite manigance et donne le coup mortel à la communauté, au peuple, aux individus, membres d’une société corrompue. Pour y voir clair, vous n’avez que recourir au grand Jean Jacques Rousseau. Mais que vous fassiez attention pour ne pas vous comparer à lui.

Vous savez qu’il est de cette élite des personnes frontales que je ne nommerai pas arrivistes, peut-être par manque d’exactitude ! Or, je crois que la différence entre les deux vous est bien saillante ! Comme les hommes ont un front, les singes aussi. Animaux et humains ne sont-ils pas très proches ?

A en croire Kant, le pouvoir et la raison ne peuvent s’exercer en même temps chez un individu. Nous l’avions mentionné en haut, le pouvoir corrompt la raison, ce qui réduit à néant les valeurs sociétales. C’est l’une des règles les plus inépuisables.

Monsieur le ministre, je voudrais juste vous rappeler que dans la vie, il se peut que l’on passe d’une défroque à un joli costume, d’une compétence compétente à une grenade méphitique, d’un rang de pouvoir à un instrument du Pouvoir, d’un poing élucidant la force à une marionnette ou un sac en plastique.

Voilà, Ministre, je pense que la vérité est bien là, que l’arbre qui cachait la forêt est cassé et qu’il ne reste aucun alibi à employer dans votre politique politicienne. L’étiquette que vous avez portée avait été déchirée. Le commerce que vous avez fait de notre conscience avait été dérobé. Les promesses que vous avez incessamment ânonnées n’avaient pas été tenues. Vous n’avez fourni aucun effort pour pouvoir les tenir. Vous n’en étiez pas capable.

Monsieur, vous auriez dû garantir notre destin. Hélas ! les loups ne peuvent devenir végétariens d’un seul coup de baguette magique. Vous l’auriez compris…drôle de misère !!! Drôle de situation ! Jeu de mots ensuite des maux sans aucun mot. Insincérité, inquiétude et silence prétendument innocent. Silence de surprise, de choc et de grande inquiétude…Vous êtes toujours très loin de nos cœurs.

Ministre, vous êtes plusieurs en un seul corps. Vous êtes un « avant » et un « après », un prometteur et un moqueur, vous êtes tout simplement un prédateur clivé, maintenant, isolé, exilé débilement dans un espace clos avec les rats de son espèce qui ne guettent que des miettes salvatrices -PRO-venant de quelque part !!

Polichinelle falsifié ! vos décisions fallacieuses ont toujours manqué de réserve, c’est pourquoi vous êtes resté dans l’ombre, dans le brouillard, le désastre absolu de l’identité. Vous avez lâché l’éponge. Peut-être aviez-vous compris que la fortune est un don de l’Homme. Eh bien ! vous en étiez à côté de la plaque.

Sans avoir rien dit, j’en ai assez ! J’en ai assez ! J’ai mal à la tête ! Un profond regret s’asphyxie dans mon for intérieur ! Permettez-moi alors, cher singulier de mettre le « vous » au singulier car un corrompu qui ne voit que son profit personnel est vraiment un raté.

Permets-moi dépressive narcissique de te dire, en toute franchise, que tu manques aux franches discussions, que tes vicissitudes sont innombrables et que ta tentative à enraciner dans notre corps sacrosaint des objets venimeux et vénéneux, innommables et irresponsables, est vouée à l’échec.

Réformes, suppression de postes, médiocrité des nouveaux programmes, en l’occurrence la fameuse histoire du Beghrir (crêpe à mille trous), diversité des manuels pour chaque niveau (collégial : trois manuels chacun), francisation des matières scientifiques depuis le collégial (Loi Cadre 51-17), j’en passe et pire… Il appert que vous vouliez tirer de l’huile d’un caillou !

Que tu m’excuses de dire « en plein public virtuel » que tes discours soporifiques et désolants demeurent la farce de tout le peuple et la tache noire dans ton histoire. Tes bévues pléthoriques et affreuses sont considérées comme simple redite d’un trophée de chasse. Ta façon de t’immiscer dans nos affaires en essayant de les entacher d’exécutions sommaires et sans connaissance de cause, est le signe d’une personne arriérée. Tes projets rédhibitoires, tes discours sont énoncés avec une langue de bois, sans vergogne, non maîtrisée. Tu sais pourquoi ? parce que tu as été ‘’immunisée contre l’art de la communication.

Tu es un masque qui manque de propreté. Tu t’es ratatiné dans les yeux des citoyens telle une fleur avant sa mort. Tout le monde avait compris, dès lors que tes rires factices n’étaient qu’un sport aux muscles zygomatiques et ne pourraient que semer de la zizanie et de la rancœur. A tout’ heure via tes discours véhéments, tu foulais aux pieds les convenances de notre domaine…. Quel malheur !

Quel malheur de te voir avec mille et un ennemis (du moins le nombre que j’ai pu compter virtuellement)‘’effacés’’ par l’âge, indifférents même si vous avez souillé votre image. Qu’ai-je à dire à ces sourcils sévères ?  Aux grands cœurs la grande mémoire ! Au pervers les vers de la terre !

A qui devrais-je m’adresser ? moi qui sais que les yeux s’abaissent et s’élèvent après !!! A ce point, la comédie et la tragédie sont humaines. Pour pouvoir comprendre cela, il faut absolument que tu aies un miroir chez-toi. Comme on peut être philosophe sans le savoir, tu peux être hypocrite sans que tu en sois conscient.

Malade ! Je file puisqu’à la bourse du Verbe, nous ne valons plus grand-chose.  J’enlève mes doigts du clavier et de la souris. Je sais que la souris « envahissante » n’est plus que face aux mérites démesurés… Mais elle est certainement plus belle qu’un rat.

Bien à toi minuscule b.

Commentaires (2)

Jawad Zegzel
24.08.2021

Effectivement......il faut lutter tout d'abord contre soi....

Thomas Poussard
24.08.2021

Ça sent la lutte interne assez obscure...

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