Il n'y avait aucun bruit. Nous étions pourtant plusieurs sur la magnifique terrasse de cette maison qui nous accueillait, disséminés autour de quelques tables, concentrés, studieux. La chaleur vibrante de juillet accentuait le silence et le gravier crissait doucement lorsque nous nous déplacions…
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Il fait beau, pas encore trop chaud, juste ce qu’il faut pour se sentir bien.

 

Le réveil n’a pas sonné, aucune obligation de me lever ce matin. Cependant le monde appartient à ceux qui se lève tôt et je veux que ce monde, au présent, m’appartienne tout entier!

 

Assise sur les marches du perron d’une demeure née de mon imagination je respire la douceur, le calme de l’instant en savourant mon café. Que vais-je faire de ma journée?

 

Rien, je ne vais rien faire! C’est tentant… mais l’oisiveté me va-t-elle? Je ne sais pas, je n’ai jamais essayé, pourtant, à y bien réfléchir, ça ne me tente pas. Non. Tant de possibilités s’offrent à moi, je vais profiter, sans aucune contrainte.

 

Jardiner peut-être. Sans y être astreinte, simplement pour le plaisir, parce que j’aime ça et que j’en ai envie… ou pas!

 

Marcher probablement. Flâner, déambuler à l’orée d’un bois, idéalement à proximité de chez moi… pourquoi pas?

 

Lire aussi. Dix minutes ou trois heures sans avoir besoin de regarder ma montre parce je n’ai rien d’autre à faire que m’évader au fil des mots.

 

Et puis écrire, écrire! Puisque dans ma tête jusqu’au bout de ma plume, les mots se bousculent, les idées foisonnent et, presque immanquablement, s’en vont faute de temps. Aujourd’hui je vais les retenir.

 

Le temps, dans ma journée idéale, suspendra son vol. Il ne recommencera à grignoter les secondes, les heures, les jours pour satisfaire sa course folle que lorsque je le déciderai.