L’enfance (1)
Dans les yeux de cette enfant, j’ai lu la confiance.
Dans ses yeux, j’ai vu la foi, la vraie
Celle qui s’appuie totalement
Cette foi qui s’abandonne à l’autre
Espère tout de lui, croit tout
Dans les pas de cette enfant
J’ai vu la légèreté de l’innocence
Sautillant derrière le papillon
Se détournant soudain pour admirer la fleur.
L’enfance (2)
J’ai entendu la joie, l’authentique
Faisant éclater ses notes claires
Sous la voûte de pierre
Sous la voûte de lierre.
Qu’est-ce qui m’a pris de l’envier
Pas de quoi être jaloux
L’enfant qui rit en lui
C’est nous, c’est moi, c’est vous.
L’enfant qui chante en lui,
Ce sont nos rêves qui résonnent
Ce sont nos idées qui s’envolent
Au-dessus très haut, vers le soleil
L’enfance (3)
Ce sont nos pas soudain rajeunis
Qui s’élancent en conquérant
Les pays que nous n’avions pas bravés
Du moins pas encore, à cause de rien
Juste à cause d’une petite peur.
Les yeux qui rient en lui
Ces sont nos yeux qui voient enfin
Les couleurs les lumières les ombres
Toutes choses qui nous étaient cachées
A nous, pauvres aveugles,
Tout juste bons à tâtonner
Pour trouver la sortie, la sortie de la vie
L’enfance (4)
Merci d’être là, merci d’exister
Pour me rappeler que le temps perdu
Peut se rattraper
Peut se racheter
Il suffit pour cela de courir, de chanter.
C’est ça aimer ?
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