Créé le: 26.12.2019
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Le réel a bon dos

Philosophie

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© 2019-2024 André Birse

Journal philosophique, ou poétique, nous verrons
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Le tout est illusoire autant que le rien.

 

Autant que le néant, l’absolu est dépourvu d’existence sinon par la vie qui le conçoit.

 

La pensée implique la vie qui la génère.

 

Elle porte sur elle-même et sur le réel, exclusivement.

 

Si la pensée n’est pas étrangère au réel, nous n’avons plus à craindre le salut, ni à redouter son absence.

 

Disparaître, pourrait correspondre à reprendre un voyage .

 

L’inexistence permet non pas d’aller plus vite, mais de se défaire de l’impatience.

 

Un voyage qui ne serait que potentiel et mènerait à un réel plus complexe.

 

Il se peut que rien ne soit vrai, sinon pour assouvir une soif.

 

Toute pensée est nécessairement asymétrique.

 

Le réel pourrait n’être plus et c’est inconcevable.

 

Le néant ne prend pas fin, mais il permet tout.

 

La complexité vient d’un besoin d’absolu que le réel conçoit nécessairement par et pour lui même.

 

La pensée n’est pas la  source de cette évolution.

 

Instinct de vie, de survie, d’anéantissement, issu de la seule possibilité d’être.

 

Le réel ne se suffit pas à lui même, ce qui explique presque tout.

 

Étrangère la pensée, au réel qui lui survit.

 

Conscience possible d’un moment qui, à l’envi, se reflèterait demain dans une vie désindividualisée et se souviendrait de tout.

 

Revenir à soi universellement.

 

L’apaisement & l’endormissement coupent cours à la révolte réflexive qui est une façon de bouger.

 

Ne pas en rester là, immuablement, comme par devoir.

 

La voie n’est ni ouverte ni clairement perceptible.

 

Son existence réelle n’est pas garantie, rien n’est fait (faux) ni faisable (faux) et le néant définitif demeure une improbabilité.

 

Le réel est persistant, c’est l’une des difficultés rencontrées dans le deuil.

 

Ne pas donner cher de sa peau.

 

Peu importe.

 

S’en vouloir à mourir.

 

Tenir à l’après-vie.

 

Pas tant que ça.

 

Mais gérer ses rendez-vous.

 

Ne pas manquer l’essentiel qui ne cesse de se défiler ou de se soustraire à notre attention.

 

Plus responsabilisés qu’informés, l’un(e) permettant l’autre.

 

Asymétrie pas tout à fait trouvée, le champ de perception, ou de projection de celle-ci, étant trop vaste.

 

Attitude, vastitude, exiguïté.

 

Les plénitudes revendiquées ne réparent pas l’inconfort du vivant.

 

La paresse aussi est un voyage auquel les voyageurs renoncent, par crainte de l’ennui.

 

Domestication de l’ennui.

 

Aversion de la politique, un étang pour les nénuphars.

 

Cela étant, peur de tout dire plus que de mentir.

 

Genève, le 25 décembre 2019

 

 

 

Absolu, somme des possibles choisis, vue de l’esprit, virtualité offerte au réel.

 

Le définir, c’est le craindre inepte et vain.

 

L’aléatoire ne rencontrera peut-être jamais la pensée dont elle est pourtant constituée.

 

Il fallait bien que quelque chose survienne et il le faudra encore.

 

La culture génère plus encore de réel.

 

J’en étais sûr.

 

Dissonance et atonie, nous parlons tous dans le vide.

 

Le réel ne juge pas.

 

Il se laisse procéder.

 

Péril en la demeure, aucun en l’univers.

 

Science, inventaire du réel par les huissiers les plus attentifs.

 

En cours.

 

Le nombre n’est pas accueillant.

 

De lui, peut-être, vient l’exclusion.

 

N’être rien, être tout, cadence, danse.

 

Une cellule.

 

Vues de l’intérieur.

 

Le tube de l’été.

 

Avoir été.

 

Savoir être, savoir, savoir-être, …

 

Vous êtes intelligent.

 

Nous l’aurons été.

 

Le futur antérieur aura-t-il eu le dernier mot?

 

Survivance réelle implique vie.

 

Sans vie, encore du réel.

 

Le réel est une impasse autant qu’une promesse.

 

Il ne nous aura pas laissé le choix.

 

L’espoir a eu le premier mot.

 

Oser de nouveaux mots.

 

Se faire à l’idée.

 

Quand réaliseras-tu ?

 

Le « néant vaste et noir » avait besoin de Charles Baudelaire pour exister.

 

Et de Léo Ferré pour ne plus nous quitter.

 

Maintenant c’est fait, le néant, le poète, l’accordéon, le chanteur, l’irréalité et nous.

 

Encore du chemin à faire, ne plus construire de routes, le cœur en déroute, défaire lentement.

 

Se laisser aller.

 

S’en aller.

 

S’en inspirer.

 

S’être laissé dire.

 

Ne pas désespérer Billancourt.

 

Ni les contrées alentour.

 

Se laisser une chance.

 

Quant à la saisir.

 

Au bond, aux rebords, au rebut, au dehors.

 

La persistance a du bon et peut-être du sens.

 

Pour nous prévenir de la crainte du néant nous feignons de « n’y point penser » selon Pascal (GF 168-134).

 

Garder pour soi un moment où nous y consacrons une attention en effet ignorante (toujours Pascal).

 

Le non-sens dit presque tout du sens qui pourrait en être dépourvu.

 

Trompe l’œil et le reste du corps.

 

Le sensible est une donnée du vécu.

 

Qui est une donné du réel.

 

On se sera vite perdu.

 

Vaisseau-fantôme.

 

Colin-maillard.

 

Paillardises.

 

Les notions de clef, de crypte et de manie.

 

Nous et le réel cryptomaniaque.

 

Où serait-ce ce moi déréalisé?

 

Théâtre cosmique.

 

Représentation universelle.

 

Extinction des feux.

 

Énigmes et aventures.

 

Pièce policière.

 

Traité de métaphysique.

 

Expérience limite de ses limites, dont le réel se rit pas.

 

N’en avoir que faire, « et puis basta ».

 

Ce n’est pas ainsi que ça se passe.

 

Je suis le réel et j’interviens.

 

Humble toujours de savoir n’exister pas

 

Mais en passager.

 

Pour le réel personne n’est clandestin.

 

Et chacun pourra interroger.

 

Le sien tien qu’en soi le tout gardera.

 

Genève, le 28 décembre 2019

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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