Créé le: 13.03.2017
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Le procès du Curé Anselme

Notre société, Satire

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© 2017-2024 Mouche

Humour quelque peu grinçant sur le thème imposé de la carotte, devenue la calotte du curé... à lire avec l'accent chinois (ou sénégalais ;) !)
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Le procès du Curé Anselme – 1

« Melci, Votle Honneul, de me donner la palole. Voilà : quand je suis allivé dans le polt de Sète, j’ai été solti de mon conteneul pal une association catholique qui m’a confié, avec douze autles Chinois, au Culé Anselme. Il était tlès gentil, sultout avec les plus jeunes d’entle nous. Il nous a expliqué qu’en Eulope il fallait cloile au Chlist ; il nous a laconté sa vie et a insisté sul l’impoltance de la génélosité, la patience et l’humilité. Comme ce sont aussi des valeuls lespectées dans l’Empile du Milieu, je n’avais aucune peine à le complendle. Heuleux de mon enthousiasme, il m’a ploposé de suivle des couls palticuliers, le soil, quand tous les autles léfugiés dolmaient.

Poul illustler l’enseignement du Chlist, il m’a donné un bisou sul la joue et m’a dit de lui tendle l’autle. On s’est emblassé longtemps comme ça. Puis il m’a ploposé d’enlever nos chemises pour qu’il puisse « m’accueillil dans le sein de l’Église ». Nous avons flotté nos poitlines et échangé de nombleux baisers. Il lépétait « poul l’amoul du Chlist, poul l’amoul du Chlist… » tout en me calessant.

Aplès plusieuls fois, un soil ses baisers sont descendus sul mon colps et il a baissé mon pantalon poul emblasser « mes autles joues ». J’étais sulplis qu’elles s’appellent ainsi mais il s’est mis à genoux dellièle moi et ses joues étaient douces contle mes fesses, alols je l’ai laissé faile, tandis que ses mains me calessaient les cuisses et même mon entlejambes. Je le sentais lespiler de plus en plus folt et j’ai senti sa langue entler en moi. « Accueille en toi le colps du Chlist, l’amoul du Chlist ! » disait-il. Je ne voulais sultout pas lejeter l’amoul du Chlist, alols je me penchais en avant pour le lecevoil en moi… Il était gentil le Culé Anselme et ses calesses me plaisaient bien.

 

Le procès du curé Anselme – 2

Mais un soil il s’est lelevé et j’ai senti son glos memble glisser entle mes fesses et, je ne sais pas poulquoi, ça ne m’a pas plu et je me suis démené. Alols il m’a mis une calotte et a clié : « Le plépuce du culé est le colps du Chlist »… Mais il me faisait mal et j’ai clié, alols il m’a giflé une deuxième fois et a mis sa main sul ma bouche, et son plépuce tout décalotté s’est enfoncé plofondément en moi. Aie ! Alols j’avoue, à ce moment-là je me suis fâché et j’ai moldu sa main, je me suis letoulné et je l’ai battu, en cliant « Tends l’autle joue ! Si tu me fais mal je te calotte à mon toul, c’est la loi des calottes ! »

Alols le Culé Anselme a pleulé, il m’a demandé paldon, on a pleulé ensemble et il m’a plomis de ne pas lecommencer. Quelques semaines aplès, j’ai été accueilli dans une famille où je suis encole. Et maintenant, tlois ans aplès, la justice m’a convoqué et je vois que le Culé Anselme est accusé de je ne sais quoi ! Pauvle Culé, je vous aime bien et je leglette vlaiment de n’avoil pas su lecevoil le colps du Chlist tout en moi.

Je veux sultout devenil un bon Flançais, Votle Honneul, et j’espèle que vous me paldonnelez d’avoil calotté le Culé. »

Commentaires (3)

Webstory
31.01.2024

Pour Mouche: nous avons ajouté la catégorie Satire pour les textes qui correspondent à ce genre littéraire.

MV

Maria Vicente
25.10.2021

Le sujet n'est pas drôle, mais je n'ai pas pu m'empêcher de rire, sans doute à cause de l'accent !! :)

Mouche
25.10.2021

En effet... je préfère rire que pleurer dans la vie :) Merci !!

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