Créé le: 18.05.2020
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Le Corvidé et le Coronard, par Jean de la Quarantaine
Ne dites jamais: "La Fontaine, je ne boirai pas de ton eau..."
C'est ce que je me suis dit en plagiant (pour la 3e fois) le plus célèbre des fabuliste qui, lui-même, avait largement plagié Esope!
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Maître Corvidé sous son masque percé
Observait devant son bec un pangolin.
Maître Coronard, par ses amygdales attiré,
En surgit et lui tint à peu près ce langage :
« Tschô Mec ! T’as pas un beau teint (ni un corps beau, d’ailleurs) !
Tu m’as pas l’air très en forme. T’es malade ? T’as de la fièvre ?
Si tes amygdales à ton teint sont pareilles
T’as sûrement chopé cette saloperie de virus,
Crois-en le spécialiste que je suis.
Allez quoi ! Ouvre ta gueule et montre-moi ta gorge ! »
Le corvidé, fatigué par les paroles de ce minus
Bâilla (aux corneilles !) et avala le virus…
Le Corona (car c’était bien lui, vous l’aurez reconnu)
S’empressa de lui infecter les muqueuses bucco-nasales
Et dit : « Mon bon monsieur, apprenez que tout menteur
Vit au crochet de celui qui le croâ.
Cette leçon vaut bien une infection, sans doute »
Le Corvidé, le corps vidé, fiévreux et grippé,
Jura mais un peu tard
Qu’il resterait confiné…
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