Ouf, ça pique les yeux, on a peine à voir ! Qui l'a vue et qui la voit ne peut qu'y croire. Un coup de vent et "pffffiiiioooouuuu"... Finie l'histoire !!! Hommage à toutes celles qui s'affament et mettent leur santé en danger pour rentrer dans des canons de mocheté !
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Elle se donne des airs de vedette la portemanteau,

Faut croire qu’elle en a oublié d’user ses dents,

Dans sa robe noire à fleurs couleur Bordeau,

Une rafale et c’est autant en emporte le vent.

 

Elle se dandine comme Miss Monde la portemanteau,

S’affame avec ses graines et cocktails cellulaires,

Elle donne des envies de clous et de marteau,

Avec ses monticules d’osselets en forme d’équerre.

 

Elle parade comme une diva la portemanteau,

Regard de veau, dinde anémique qui glousse,

Pourvu que le temps ne souffle pas sur ses os,

Pitié ! Que quelqu’un la nourrisse d’un couscous !

 

Quelle démarche d’étisie la portemanteau,

Un paysage de désolation sur pattes,

Elle est sèche et creuse de bas en haut,

Une vraie Goule rescapée des Carpates.

 

Pourtant elle se la raconte la portemanteau,

Et il n’y a vraiment pas de quoi faire un plat,

On doit sûrement manger mieux au cachot,

Qu’à l’appart de la vieille Berkana.

 

Qu’elle est triste et pathétique la portemanteau,

Jeûnant tous les deux jours pour l’esthétisme,

Elle jongle entre le sectaire et le mégalo,

Et se perd dans une mode d’obscurantisme.

 

Sur trois mon cœur balance la portemanteau,

Partagé entre le rire, la pitié, le dégoût,

Sérieux, t’es aussi épaisse qu’un portefolio,

Va au resto et bouffe donc un bon ragoût !

 

Tant d’apparat ne sert à rien la portemanteau,

 Les artifices sont beaux que sur les vivantes,

Va plutôt faire un casting chez Romero,

T’auras le rôle d’une zombie bien effrayante.

 

Je vais m’arrêter là la portemanteau,

Je vais me coucher comme j’ai couché ce speech,

Et à défaut de me faire des petits gâteaux,

Tu ne m’en veux pas si je me tape un bon sandwich ?