Créé le: 27.01.2023
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Road trip

Auto(biographie), Notre société, Voyage

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© 2023-2024 Pauline Z

© 2023-2024 Pauline Z

"Road trip", le journal de Léa, relate ses voyages "pathologiques" sur les autoroutes de France. Léa est prisonnière de la psychiatrie qui n'existe pas en dehors des neuroleptiques dont la trouvaille par Laborit existe depuis les années 50 et est "commercialisée" en 1970.
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Extraits :

 

Le 24 novembre 2021

 

 

Voilà plus d’une demi-heure que je poireaute dans la salle d’attente. J’ai le temps de ruminer mes phrases et d’en rejeter quelques-unes. Ne pas trop lui en dire, ne pas montrer mes faiblesses. Surtout à un inconnu. Ne pas pleurer comme la dernière fois. Faire bonne figure. La porte s’ouvre, laissant apparaître son crâne dégarni. Il sourit en me conviant à entrer dans son bureau. Alors, comment allez-vous ? Cette simple question chasse le baratin intérieur qui m’a envahie dans la salle d’attente. Je ne sais quoi répondre, lui dis que j’ai doublé la dose comme il me l’a demandé. Depuis une semaine, c’est vrai, je dors comme une souche.

 

— Parlons de la raison de votre départ précipité. Qui vous veut du mal exactement ?

— La gardienne. Sa tronçonneuse a parlé à plusieurs reprises. Avant même les appels au meurtre, la veille ou l’avant-veille, je ne sais plus, elle s’est mise à rugir, à former des sons distincts avec son moteur perçant et agressif. Elle disait : “tu n’es qu’une larve. Une grosse larve de paresseuse.”

 

C’était la fin de la matinée, au début du mois d’octobre. Les vacanciers partis, la gardienne s’en donnait à cœur joie, son engin éructait. J’étais dans mon lit, je peinais à m’extirper de la couette, la langue craquelée, asséchée par l’absorption des médicaments. Et puis, à quoi bon se lever quand on n’existe pour personne ? J’ai failli lui répondre, lui dire de se mêler de ce qui la regardait, mais j’ai réalisé que la gardienne ne disait rien. Elle faisait juste parler la tronçonneuse.

 

Tout de même, pour accéder à ma voiture, je dois passer devant la cage d’escalier d’un immeuble qui résonne des piaillements des enfants. Inévitablement, sur mon passage, ils poussent des grognements comme ceux d’un cochon qu’on égorge. Voilà le sort qu’ils me réservent. Depuis l’été dernier, à chaque fois que je revenais de la ville, s’élevait, crié de la véranda des voisins, le mot salement dirigé contre moi. Fin août, ils avaient pris l’habitude de former un attroupement devant les boîtes aux lettres. Un jour où ils s’y étaient amassés, tous les regards se sont braqués sur moi et l’un d’eux, celui qui parlait le plus fort a dit en se fendant d’un grand sourire : “toujours pas morte ?” Ce à quoi quelqu’un a répondu : “ On pourrait la tuer si on s’y mettait tous…” Alors, quand j’ai entendu la gardienne proférer sa menace, je l’ai prise au sérieux.

 

Le front du médecin se plisse, ses sourcils formant un accent circonflexe m’interrogent comme s’il ne me comprenait pas. Il demande en grimaçant :

— Mais pourquoi vous veut-on du mal ?

— Pour des clics et une feuille volante.

Je me tais et peu importe comment il interprète mon silence, du moment qu’il ne me demande pas de tripler la dose. Ai-je conscience du dédoublement de personnalité qui s’est immiscé dans mon existence depuis plusieurs années ? Oui, bien sûr, puisque j’en parle, sans pouvoir m’empêcher de laisser libre court au délire. Comment lutter contre ces voix qui m’assaillent de toutes parts dès que je pose un pied hors de chez moi ? Les gens sont impitoyables. Tout ce qu’ils m’offrent, c’est leur bouche venimeuse d’où s’échappent serpents et crapauds.

 

Le nombre fait la force contre les femmes seules. Je me garde bien de répondre à leurs récriminations. Voici la pocharde, la sale poche qui se ramène. Pilier de bistrot, pilier de shit, pilier d’hôpital psychiatrique. Déchet. Comment a-t-on pu lui confier nos enfants ? Je ne me justifierai pas, n’arrêterai pas les passants, ne les empêcherai pas de parler à qui-mieux-mieux, de coller des étiquettes dans mon dos, de me pourrir. C’est ainsi que se fabriquent les réputations dans cette Navarre assoiffée de médisance et dans la capitale, où l’on raille mon passé sur la margelle des fontaines en me privant d’une évolution un tant soit peu humaine.

 

Oui, par le passé, j’étais enseignante, j’avais encore un nom que les collégiens écorchaient avec un malin plaisir dans les cours de récréation. Les collégiens sont devenus lycéens puis étudiants, ils ont fait des enfants qui eux-mêmes se sont reproduits. Des générations de potaches à médire, répandre leurs sarcasmes dans la rue et même dans les maisons d’où filtrent l’insulte. Sur les réseaux sociaux où je ne suis plus, de peur d’être épiée, condamnée pour un mot, on retweete, on vous rhabille de la tête aux pieds. Il paraît qu’on meurt d’une mauvaise réputation. Je n’ai fait que fuir pour retrouver la paix sous des cieux plus cléments.

 

Alors, oui, se convaincre de cette irréalité, se persuader de son anonymat, s’imaginer le jour de son enterrement en la présence d’un cousin, ma tombe emmurée d’un silence de toute éternité, où personne ne danse, ni ne pisse, ni ne profane, ni ne se recueille… Alors oui, j’aimerais bien avoir votre approbation. Me faire une raison. Dire qu’ils hurlent comme des loups, gueulant l’insulte au passage de ma Twingo ; dire que la frontière n’est pas une éponge poreuse, la rumeur du monde traversant les limites de l’hexagone, vous me le refusez. Si au moins, vous acceptiez de ne pas me cantonner au cas du Docteur Jekyll et Mister Hyde, comme ces voix, mes ennemies, certaines de ma dangerosité…

 

Il rompt le silence en demandant :

— Y a -t-il eu, durant votre voyage, un endroit où les voix ont cessé de vous tyranniser ?

 

Mais de quelles voix parle-t-il ? De celles qui crient dans la rue et dans mon dos, celles qui s’égosillent avec mépris et détestation ? Mes ennemies. Celles dont les bouches se tordent sur mon chemin pour me traiter comme une moins que rien ? Ou bien parle-t-il de ces voix intérieures, dont les chuchotements s’échappent de l’habitacle de la voiture, localisés juste au-dessus de mon crâne ? Non, ce ne sont pas des chuchotements, mais plutôt les échos de mon cerveau malade m’ordonnant de me diriger vers telle ou telle destination. Quitte la région, jette les clefs de l’appartement par-dessus bord, n’y reviens plus jamais, sont les mots formulés en pensées.

 

Sortie de la presqu’île jonchée de champs brumeux où rien ne pousse, où pas une bête ne pait, je m’apprête à franchir le périphérique sur lequel la nuit vient de s’abattre. Une voix au timbre masculin m’alerte. « Attention, ne reste pas coincée dans les bouchons. Ferme la fenêtre. Si tu vois qu’on braque une arme sur toi, baisse la tête. Tes ennemis peuvent surgir n’importe quand, se ruer pour te casser la figure ou te piétiner. Un accident est si vite arrivé.»  Je ne savais pas ma réputation à ce point compromise. Devant moi, on freine. Je réduis ma vitesse, me trouve bientôt piégée dans le trafic. La peur me tenaille, m’électrise, me paralyse. Les mains agrippées au volant, le dos raide, les bras comme dans du coton, j’attends. Ma vie ne tient qu’à un fil. Pourvu qu’on ne me reconnaisse pas.

 

J’ai perdu du temps, un temps fou à quitter la région. Il est déjà vingt-et-une heure, quand s’élève la voix qui me conseille de dormir à A. Son centre-ville plongé dans les ténèbres est habité par d’étranges silhouettes au visage barré d’un masque noir. Elles marchent sur les trottoirs d’un pas leste. Leurs mains gantées au poings fermés sont un signe, une promesse de violence. Ou d’assassinat. J’ai peur. C’est comme si la ville baignait dans le sang. La guerre est déclarée. Une expédition punitive se prépare contre les murs gris où se fusillent les traîtres… Sortie de ma voiture garée en face d’un hôtel, près duquel s’étire une terrasse bondée, j’entends des rires gras et tonitruants : mon apparition suscite l’hilarité. « Méfie-toi », chuchotent les voix.

 

Impossible de dormir dans cette chambre d’hôtel où une voix me demande de ne pas faire de bruit. Ne pas fermer les volets, ne pas allumer. S’allonger tout habillée sur le lit, par-dessus les draps, le dos calé contre le mur. Garder une oreille attentive, épier les bruits en provenance du couloir, guetter la moindre des lueurs filtrant de la porte. Se faire discrète, ne pas mastiquer ni déglutir trop bruyamment, retenir sa respiration. Sentir. Une étrange odeur de sciure a envahi la pièce. Sous mes paupières closes, danse l’image de rotules qu’on scie consciencieusement pour en détacher la peau et les tendons. Parcourue de frissons glacials, je frémis et ouvre les yeux. Seule la lumière blafarde des réverbères de la cour se projette sur la moquette en formant un carré blanc. L’odeur invasive, tenace, s’accompagne d’un frottement sourd comme celui d’une lime à la cadence effrénée. Lève-toi, sors de cette chambre. Il est temps de plier bagage. La voix est encore là, elle me m’envoie sur le champ de bataille. Je me dirige vers la sortie de l’hôtel, les portes coulissent et le réceptionniste me salue. Trois heures. La rue est déserte. Je démarre la voiture, dont le vrombissement me rassure, à la recherche de l’A10 menant à Bordeaux.

 

Or, voilà, au lieu de mettre en mots mes pensées, je me tais. Il réitère sa question :

— Y a-t-il eu, durant votre voyage, un endroit où les voix ont cessé de vous tyranniser ?

— C’est de L., dont je voudrais vous parler. Ou du moins du peu que j’en ai vu, c’est-à-dire de l’autoroute qui mène au périphérique longeant les berges du Rhône. Les voitures ressemblent à des engins de guerre. D’énormes 4×4 tatanent ma Twingo en klaxonnant comme des fous. Ils m’obligent à augmenter la vitesse, à tenir la cadence sans répit, alors que je n’ai qu’une hâte : dormir à l’hôtel. On se croirait dans « Mad Max », au milieu de kamikazes sans foi. La stupeur l’emporte sur la frayeur. Mon pied enfonce l’accélérateur, mes mains se cramponnent au volant. La carlingue de la Twingo tremble, grince, tandis que je surprends dans le rétroviseur extérieur une armada de véhicules fonçant, déboulant, doublant de tous les côtés. La voix s’est absentée, mes sens aux aguets supplantent le chaos de ma pensée et les prédictions de mauvais augure.

 

P. S : Le terme de schizophrénie a été inventé par le psychiatre Eugène Bleuler. Il le prononce pour la première fois lors d’une conférence en 1908. (Cf schizophrénie — Wiktionnaire (wiktionary.org) )

Il permet à nos sociétés modernes de mieux contrôler vingt-quatre millions de personnes dans le monde. Une personne sur trois cents. (Estimations de l’OMS au 12 janvier 2022.

 

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Le 25 novembre 2021

 

 

Le psy tape sur le clavier de son ordinateur. J’aimerais lire ses notes, connaître le jargon qu’il emploie pour évoquer la voix et le nom qu’il attribue à ma maladie mais il se contente de me donner rendez-vous la semaine prochaine. Qu’a-t-il compris de ce que je lui ai raconté ? A-t-il entendu parler de moi ? S’est-il forgé une opinion claire ou définitive ? A-t-il seulement une idée de qui je suis ?

 

Sur le chemin du retour, je pense à la nuit que j’ai passée à L. Empêchés par les radars et la peur des contraventions, les véhicules empruntent le périphérique en obéissant au code de la route. Ma Twingo longe les quais, à la recherche d’un hôtel bien précis. J’ai réservé une chambre en ligne et il ne me reste plus qu’à suivre à la lettre les recommandations du GPS. Alors que la nuit tombe sur la ville, la voiture s’enfonce dans les rues enténébrées du troisième arrondissement, économie d’énergie oblige. Enfin stationnée dans le ventre d’un parking souterrain, je pose le pied au sol pour la première fois depuis longtemps et me dirige vers l’hôtel. Sur le trajet, alors que j’attends que la priorité passe au vert devant un passage piéton, un homme me demande : « Vous cherchez quelque chose ? » Il me dépasse d’une tête qui penche vers moi.

 

Je voudrais lui répondre mais les voix m’en empêche.  Ne réponds, pas si tu ne veux pas qu’on te jette par-dessus bord. Le fleuve n’est pas loin et ils sont partout. Depuis combien de jours n’ai-je parlé à personne ? C’est pour mon bien, à n’en pas douter, que la voix intervient, alors j’accélère le pas et entre dans l’hôtel. Derrière le comptoir de la réception, un jeune homme un peu trop obséquieux se livre à quelques courbettes auprès d’un touriste. Quand mon tour arrive, son ton perd toute servilité, comme s’il existait une hiérarchie chez les clients. Il faut dire que je ne me suis pas douchée depuis une semaine, que je ne suis mal vêtue, clochardisée.

 

Ce jeune homme jugeant à ma mine sans comprendre m’agace au plus haut point. Un peu nerveuse, je m’empare dans un mouvement brusque de la clef qu’il vient de jeter négligemment sur le comptoir.

 

Une douche bien chaude chasse ma contrariété. Je me glisse dans les draps, encore secouée par le roulis de la voiture, comme si j’étais toujours au volant. Toute ma personne tremble. Les soubresauts me secouant ressemblent aux vibrations du moteur de la Twingo. La chambre baigne dans le noir mais je ne dors pas. La voix a disparu. Seule la rumeur de la rue trouble ma quiétude. Des bribes de phrases, mon nom qu’on hurle du dehors à intervalles réguliers me portent sur les nerfs. Mes ennemis me poursuivraient-ils ? Où que j’aille, ils haranguent les quidams comme des poissonnières en relayant l’insulte censée pourrir ma réputation. Des mots mille fois rabâchés, abaissants et vulgaires.  Mes paupières clignent, mes doigts se crispent sur le drap et la contrariété m’arrache de longs soupirs. Où vivre ? Où se cacher sans que personne ne se doute de ma présence ? La pensée obsédante de mes voisins, leurs menaces de mort, l’absence de salut, les regards appuyés des gens que je croise et qui me dévisagent, les rires étouffés, les esclaffements comme les hurlements, tout m’oppresse.

 

Je me relève un peu, m’adosse à la tête de lit en fermant les yeux. Les cloisons ressemblent à du papier mâché d’où filtre la méchanceté. Un couple bavarde.  Elle a la voix égrillarde, tandis que son ton à lui est sirupeux. « Je la connais, l’alcoolo ! Nous étions dans la même classe à la Fac. Si tu savais comme elle a changé. Je l’ai vue dans le hall de la réception. La loque qu’elle est devenue. Une vraie clocharde. Elle puait la transpiration. À l’époque, elle avait sympathisé avec Laurent. Il s’est éloigné de moi pour se rapprocher d’elle. Elle n’a jamais été capable de jouir. Une vraie frigide. C’est ce qu’il m’a dit quand elle l’a laissé tomber pour disparaître de la circulation… »

 

Je ne sais plus si ces harceleurs sont des voix intérieures ou bien celles de mes ennemis, alors je me bouche les oreilles pour dissiper le doute. Pas un bruit. Silence absolu. Je pose les mains sur mon cœur qui bat à tout rompre. Le couple parle de plus en plus fort. Ses mots me blessent et m’écœurent. Je m’empare d’un anxiolytique que je laisse fondre sous la langue et finis par m’endormir. Le sommeil n’est qu’une petite évasion qui va et vient comme un reflux. Je me réveille à plusieurs reprises en perdant mon souffle puis me rendors, comme aspirée par un puits dans lequel je me noie de fatigue. Des images qui se débattent. Un rat tenu en laisse, qu’on détache en riant me mord le pied. La haine et son flot d’insultes, giclées, vomies de la bouche des enfants. La haine encore, poison qu’on fourre dans un escargot fourré d’aïoli. La haine encore et toujours, lapidation des foules en colère.

 

Me voilà revenue dans la région, risquant la mort à tous les carrefours. Est-ce cela qu’on appelle voyage pathologique, velléité de départ sans retour, sauve-qui-peut incompris ? Et pourtant je suis là, proie facile et sans défense, cloîtrée entre quatre murs pour ne pas les offenser. Il aurait mieux valu dérouler la carte pour pointer du doigt V et ses rues, délimiter un périmètre de sécurité, loin des parcs où s’amassent les badauds vengeurs. Loin des magasins d’alimentation et de leurs mille mètres carrés où se piétinent les solitudes, loin des boulevards passants où les voitures accélèrent comme des camions-béliers sur votre passage. À la place, la psychiatrie parle de voyage pathologique, parce que la gent humaine est bien la même partout.

 

J’ai quelque chose de sérieux à vous dire : je ne reviendrai plus, je ne veux plus vous voir, ni vous entendre, vous et vos salades, votre version pied à terre, votre cinéma de quartier aux interprétations tirées par les cheveux. C’est selon votre bon vouloir, selon que vous enfermiez nos réalités dans cette unique voie que représente le prosaïsme ou bien selon que vous pourfendiez la psychanalyse. L’usine à fric de la psychiatrie ne passera plus par moi.

 

Je préfère encore L. à cinq heures du matin, quand la voix me tire du sommeil pour me dire qu’il est temps de rejoindre la route, manège inlassable où je risque moins que dans mon village. Bouger, semer ses ennemis, s’en faire de nouveaux, ne jamais revenir au bercail. D’ailleurs, sous quelle latitude se trouve ma demeure ? Je suis Léa Mansour, née de l’autre côté de la Méditerranée. Un jour, peut-être, traverserai-je la frontière pour renouer avec mes racines. Je réfléchis, je médite ce jour où j’embarquerai avec en mains boussole, carte géographique, refuges compris. Je le sais, je le sens, la terre natale sera de toute réconciliation.

 

« Dépêche-toi. Pars comme ça sans te retourner, si tu ne veux pas que ta voisine de chambre, peut-être touriste, sans doute tueuse patentée, mette fin à ton calvaire. Roule, roule plus au sud, là où peu nombreux sont les gens à te connaître. N’oublie pas de poser bagage où l’indifférence est de bon aloi. Surtout, change un peu, ne reproduis pas les inepties d’hier. Toute vie est bonne à recommencer », me soufflent les voix, m’incitant à rouler encore et encore.

 

P.S : Les neuroleptiques rendent dépressif, sédatent, occasionnent une prise de poids importante, augmentent la salivation, ralentissent le débit verbal jusqu’à l’aphonie.

Commentaires (4)

PZ

Pauline Z
29.01.2023

C'est un journal. Pas un roman épistolaire. Le journal de Léa. Excusez-moi. Merci pour vos encouragements.

PZ

Pauline Z
29.01.2023

Merci. Pouvez-vous citer précisément : "où l'on raille mon passé en me privant d'une évolution un tant soit peu humaine "? La première partie de ce début de roman épistolaire est achevée. La seconde devrait s'attacher à décrire la maison des fous.

Sa

Samantha
29.01.2023

"Où l'on raille mon passé sur la margelle des fontaines". Texte magnifique. Un roman en cours d'élaboration, à vue de nez. Et digne d'être publié à bonne enseigne. Tous mes encouragements dans cette voie, chère Pauline.

PZ

Pauline Z
12.03.2023

Merci beaucoup, Samantha, pour vos encouragements. Navrée pour la réponse tardive...

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