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© 2025 a André Birse

Bonsoir, juste un poème saisonnier dont le titre est le dernier vers. Une version en vers, une en prose.
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Je noie mon destin dans de petits tableaux

Le tout-venant des jours alterne ses phases

Se consumer ici, se dépenser là

L’épuisement vaut règle de vie

 

La torche olympique allume une vasque

Accomplissement au sommet

Vu et su de tous

L’envers exactement

Pour ce qui me concerne

La flamme certes

Qui de l’intérieur me brûlera

 

Une solitude de vers de terre

Et cet ailleurs vers lequel l’univers porte ses regards

 

Roches bleues, sentiers gris

Paysages des grands peintres

La beauté culturelle invitée à sourire encore

Parcellaire appartenance à un tout qui a trop à faire

Aucun bilan, nulle aigreur

Si ça valait la peine

Si ça la vaut encore

 

L’indifférence des petites fleurs du bord de la rivière

La morne somptuosité des malheurs qui nous sont contés

Les aboiements du silence dans ses fausses virginités

Un inconnaissable ailleurs pour ne pas poursuivre

Suite de prières, qui sur elles-mêmes se sont repliées

 

Embuscade des fausses promesses

Ce n’était pas pire que l’estrapade

Inventée et à d’autres appliquée

Dont nous percevons la souffrance

Alors que l’indifférence est la clef

Perdue en chacun de nous qui ignorons tout

De l’originelle condamnation

 

Devine qui vient dîner ce soir

 

15 / 17 octobre 2025

 

 

Je noie mon destin dans de petits tableaux, le tout-venant des jours alterne ses phases. Se consumer ici, se dépenser là. L’épuisement vaut règle de vie.

 

La torche olympique allume une vasque. Accomplissement au sommet, vu et su de tous. L’envers exactement, pour ce qui me concerne. La flamme certes, qui de l’intérieur me brûlera.

 

Une solitude de vers de terre et cet ailleurs vers lequel l’univers porte ses regards. Roches bleues, sentiers gris. Paysages des grands peintres. La beauté culturelle invitée à sourire encore. Parcellaire appartenance à un tout qui a trop à faire. Aucun bilan, ni aigreur. Si ça valait la peine. Si ça la vaut encore.

 

L’indifférence des petites fleurs du bord de la rivière. Morne somptuosité des malheurs qui nous sont contés. Les aboiements du silence dans ses fausses virginités. Un inconnaissable ailleurs pour ne pas poursuivre. Suite de prières, qui sur elles-mêmes se sont repliées.

 

Embuscade des fausses promesses. Ce n’était pas pire que l’estrapade par nous inventée et à d’autres appliquée. Nous percevons la souffrance causée et celle qui vient de l’intérieur, alors que l’indifférence est la clef perdue en chacun de nous qui ignorons tout. De l’originelle condamnation. Devine qui vient dîner ce soir.

 

15 / 17 / 21  octobre 2025

 

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