Créé le: 17.10.2025
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Devine qui vient dîner ce soir
Bonsoir, juste un poème saisonnier dont le titre est le dernier vers. Une version en vers, une en prose.
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Je noie mon destin dans de petits tableaux
Le tout-venant des jours alterne ses phases
Se consumer ici, se dépenser là
L’épuisement vaut règle de vie
La torche olympique allume une vasque
Accomplissement au sommet
Vu et su de tous
L’envers exactement
Pour ce qui me concerne
La flamme certes
Qui de l’intérieur me brûlera
Une solitude de vers de terre
Et cet ailleurs vers lequel l’univers porte ses regards
Roches bleues, sentiers gris
Paysages des grands peintres
La beauté culturelle invitée à sourire encore
Parcellaire appartenance à un tout qui a trop à faire
Aucun bilan, nulle aigreur
Si ça valait la peine
Si ça la vaut encore
L’indifférence des petites fleurs du bord de la rivière
La morne somptuosité des malheurs qui nous sont contés
Les aboiements du silence dans ses fausses virginités
Un inconnaissable ailleurs pour ne pas poursuivre
Suite de prières, qui sur elles-mêmes se sont repliées
Embuscade des fausses promesses
Ce n’était pas pire que l’estrapade
Inventée et à d’autres appliquée
Dont nous percevons la souffrance
Alors que l’indifférence est la clef
Perdue en chacun de nous qui ignorons tout
De l’originelle condamnation
Devine qui vient dîner ce soir
15 / 17 octobre 2025
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Je noie mon destin dans de petits tableaux, le tout-venant des jours alterne ses phases. Se consumer ici, se dépenser là. L’épuisement vaut règle de vie.
La torche olympique allume une vasque. Accomplissement au sommet, vu et su de tous. L’envers exactement, pour ce qui me concerne. La flamme certes, qui de l’intérieur me brûlera.
Une solitude de vers de terre et cet ailleurs vers lequel l’univers porte ses regards. Roches bleues, sentiers gris. Paysages des grands peintres. La beauté culturelle invitée à sourire encore. Parcellaire appartenance à un tout qui a trop à faire. Aucun bilan, ni aigreur. Si ça valait la peine. Si ça la vaut encore.
L’indifférence des petites fleurs du bord de la rivière. Morne somptuosité des malheurs qui nous sont contés. Les aboiements du silence dans ses fausses virginités. Un inconnaissable ailleurs pour ne pas poursuivre. Suite de prières, qui sur elles-mêmes se sont repliées.
Embuscade des fausses promesses. Ce n’était pas pire que l’estrapade par nous inventée et à d’autres appliquée. Nous percevons la souffrance causée et celle qui vient de l’intérieur, alors que l’indifférence est la clef perdue en chacun de nous qui ignorons tout. De l’originelle condamnation. Devine qui vient dîner ce soir.
15 / 17 / 21 octobre 2025
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