Chapitre 1

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Le commentaire sous mes vœux 2024 et l’injonction de notre chère Helena de Webstory à vous présenter des vœux 2025 ne me laisse guère le choix et vais derechef m’y atteler.
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Bonne année 2025 !

 

Le commentaire sous mes vœux 2024 et l’injonction de notre chère Helena de Webstory à vous présenter des vœux 2025 ne me laisse guère le choix et vais derechef m’y atteler.

 

Ecrire est une démangeaison que l’on calme en grattant du papier ou en tapotant un clavier pour raconter et partager des histoires. Tricoter des mots est aussi une manière de se protéger des frimas d’une actualité trop souvent glaçante, voire désespérante.

 

Je dois avouer qu’en ce moment je peine à trouver une manière de formuler des vœux de bonne année dans ce monde où les certitudes et l’exclusion prennent le pas sur le doute constructif et le dialogue. Le repli sur soi, les fanatismes de tous poils, les nationalismes, le racisme et l’agressivité semblent menacer l’écoute, l’ouverture, l’attention aux autres et à la nature sans lesquelles le monde court à sa perte. D’habitude, je formule mes vœux en disant « que cette année vous apporte ce que vous en attendez de mieux ». C’est un peu bateau, voire banal, je le reconnais et même ambigu selon ce que certains pourraient considérer comme étant « le mieux ».

 

Je vais donc revenir quelques semaines en arrière et aller puiser dans la proximité de Noël l’inspiration nécessaire pour des vœux qui tiennent la route

 

J’aime assez ce temps de l’Avent. Malgré le froid qui pique, la gangue de glace qui enrobe les arbres et le brouillard qui se complaît en cette période, cette proximité de Noël a quelque chose de spécial, d’agréable, d’apaisant. On ne peut rester indifférent à cette atmosphère imprégnée de senteurs d’épices et de bienveillance. Quelles que soient nos croyances, il y a dans l’air comme une envie de s’entraider, de se sourire, de prendre le temps d’écouter, bref, d’être gentil.

 

Il est vrai que la gentillesse a mauvaise réputation : on dit « il ou elle est bien gentil(le) mais…. », on décrit cette attitude comme un sentiment mièvre et dégoulinant comme un loukoum,  synonyme de naïveté un peu « bobette » comme disait ma grand-mère, un peu teubé comme disent les jeunes.

 

Mais tant qu’à faire autant se faire traiter de bisounours que de se comporter en connard malveillant. Et si l’on réfléchit bien, il faut infiniment plus de force et de courage pour faire preuve de gentillesse, donc d’empathie, d’écoute, d’ouverture aux autres et de capacité de dialoguer, qu’il n’en faut pour être agressif. La bienveillance nous rend forts, courageux et futés, l’agressivité et la violence font de nous des faibles, des lâches et des imbéciles.

 

Mais attention, je peux, et nous pouvons tous, parfois et pour de brefs moments, faire partie de ces imbéciles malveillants si nous laissons nos émotions négative et la colère prendre le dessus. Le pire, c’est que cela nous arrive pour des futilités : la conduite routière, les conflits de voisinage ou au travail, la jalousie, l’orgueil et d’autres contrariétés pathétiques.

 

Donc, ce que je vous souhaite pour 2025, c’est de faire un peu plus de place à cette gentillesse si injustement décriée. Cela vous permettra de mieux profiter, envers et malgré tout, de chaque moment de vie avec plus de rires, de sourires, de partages et donc finalement, de bonheur.

 

Je vous laisse ci-dessous 2 textes, puisés dans mes réserves, qui datent déjà de quelques années mais n’ont rien perdu de leur actualité.

 

Bonne année 2025 !

 

AIME RIRE

 

UN PETIT AIR

 

Refrain :

ça ne vaut vraiment pas la peine

de laisser la mort s’annoncer

le vent de la vie qui nous mène,

aura  tôt fait d’nous emporter.

 

ça ne vaut vraiment pas la peine,

de laisser le temps s’écouler,

sans croquer la vie qui nous mène,

sans un moment pour la garder

 

 

Un petit air de musique,

une petit vent qui nous pique

quelques notes qui s’égrènent

et s’envole notre peine.

 

Un petit air sans raison

un petit souffle de saison

qui nous ramène le printemps

quand la joie a foutu le camp.

 

Un petit air de tendresse,

fait la nique à la tristesse

bouscule un peu nos habitudes,

ne ménage pas nos solitudes.

 

Un air trop bête qui vient d’ici,

quand dans l’herbette de notre pays

n’y poussent plus qu’des actionnaires

n’y jouent plus qu’des militaires.

 

Une mélodie de cours d’école,

de turbulents et de pots d’colle

une tranche de vie à chaque récré

loin des cahiers et loin des craies.

 

Un petit air de carnaval,

un rythme fou qui mène le bal

qui ferait même danser l’hiver

tourbillonne, explose et se perd.

 

Un air triste qui vient de loin

de ces pays où dans l’matin

sous la torture des bourreaux

meurent des hommes sans dire un mot.

 

Un petit air de révolte

un courant de cent mille volts

qui court-circuite la misère

et fait le tour de la terre.

 

Un petit air pas bien malin,

qu’on peine à dire de nos deux mains,

une mélodie de la routine,

mais faut pourtant que l’on turbine.

 

Un air tout simple qu’on chante le soir,

chassant la nuit, le désespoir,

Un petit air où l’amitié,

nous aide à vivre tout entier.

 

Un petit air dans le matin,

tout innocent et cristallin.

le rire des enfants jusqu’au soir,

chante pour nous la vie, l’espoir.

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