2022 RDV au Café Slatkine le 13 juillet

Apéro des Webwriters au Café Slatkine

Notre rendez-vous d’été est fixé au Café Slatkine, Genève, mercredi 13 juillet dès 17h00. Un moment convivial pour se mettre à jour, se rencontrer. Que vous soyez webwriter, lecteur ou simplement intéressé par Webstory, n’hésitez-pas à emmener des amis, des collègues de travail, vos familles… Pas besoin de vous annoncer. Si vous venez plus proche de 17h nous boirons le café, si c’est plus près de 19h, nous trinquerons. Nous vous souhaitons un beau mois de juin!

Geneviève nous a fait la surprise de nous rejoindre. Geneviève est notre lectrice qui voyage avec les livres Webstory. En lisant une nouvelle à chaque étape, elle donne son précieux compte rendu de lectrice en synchronicité avec le lieu. La série s’intitule De Webstory à Worldstory à découvrir dans les actualités en suivant son voyage depuis le début des publications papier Livre I, Livre II, Livre III… Livre IV (en cours). Elle nous pose la question: Pourquoi écrivez-vous? et chacun livre son expérience d’écriture. En voici quelques-uns:

Pourquoi écrivez-vous?

PASCAL Vacances à Lido di Spina. J’avais 12 ans. J’étais avec mon meilleur ami, Christian. Son père nous lança des défis. L’un d’eux: composer un poème. Natürlich, mes premiers vers comportaient d’immortelles métaphores, comme « le Soleil, ce grand melon »… Mon amour de l’écriture n’est pas né d’un coup de foudre, mais d’un coup de soleil… Je me pris au jeu. De 12 ans à 17 ans, je connus une première période de création « littéraire » intense. Elle se traduisait par des textes et des bd rassemblés dans des publications « to the happy few ». Se succédèrent la brochure à exemplaire unique, transmise de main en main; le fascicule reproduit selon le procédé du stencil; enfin — top du top — le journal photocopié à 40 exemplaires, vendu au prix fabuleux de 1 franc suisse et qui parut jusqu’au 15e numéro! A cette époque, j’étais très influencé par des dieux comme René Goscinny, Marcel Gotlib, Greg, Boris Vian, Edgar Poe, Dino Buzzati. Ensuite, les aléas de l’existence, l’exploration d’autres domaines firent de ma pratique de l’écriture une activité à géométrie variable. La passion de la littérature m’a toujours collé à la peau, mais écrire… c’est une question de période, d’ovulation, de règles… (non! non! je ne suis pas trans…) Je n’ai jamais eu un souffle suffisant pour me lancer dans la construction d’une longue nouvelle, voire d’un roman. Alors je me consacre essentiellement à bricoler des bagatelles quand une idée me démange au point de me donner l’envie de gratter le papier… Il est rare qu’un de mes textes dépasse 3 pages.

FRANCOIS D’abord pour le plaisir d’exprimer des idées ou des sentiments qu’on ne saurait dire, ou communiquer, autrement.
Aussi par libération, après tant d’années passées à rédiger, dans des délais improbables, des textes de toutes natures ( rapports, articles scientifiques, dossiers d’expertises, cahiers techniques ) dont la qualité d’écriture n’était pas la priorité essentielle.
Ensuite en réalisant qu’autour de soi, les personnes qui comptaient vraiment disparaissaient petit à petit et que notre temps lui même se restreignait inexorablement. Ecrire pour témoigner, tant que la mémoire ne s’efface pas trop vite, c’est  une façon de laisser une trace pour ceux qu’on aime.
Enfin parce qu’en participant à des ateliers d’écriture, on peut rencontrer des personnes qui vous encouragent à continuer, Helena et son pouvoir de conviction l’illustre parfaitement. Et voilà comment on se fait prendre au jeu de webstory !

RACHA Personnellement, j’ai toujours voulu devenir écrivaine depuis que j’ai lu La Métamorphose de Kafka. J’ai pensé qu’en étudiant le droit et en ayant ma licence, je pourrais faire comme Kafka, soit travailler et écrire à la fois. Je n’ai pas toujours écrit en français vu que ma langue maternelle est l’arabe. Mais lorsque j’étais élève à l’école primaire, j’obtenais de très bonnes notes dans mes dissertations. J’avais de la facilité à écrire.