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Dans la Matrix, il y a le monde des rêves. Depuis 1977,  je les écris, au réveil, pour les retenir entre deux mondes. Ils sont le reflet du réel et de l’imaginaire mélangés. Il faut les coucher sur papier dès le réveil, sans trop se réveiller pour garder l’état d’inconscience où ils naissent. Voici
Reprendre la lecture

Rêve de 1977 – Les étoiles de mer

J’erre dans les rues à la recherche d’un travail, mais personne veut m’en donner parce que… j’ai honte de l’avouer… je suis affublée d’une particularité singulière: je m’élève dans les airs à environ cinq mètres de hauteur et je reste là-haut.

Pour éviter ce désagrément, cause de mes tourments, je possède une deuxième paire de jambes, en bois, qui me maintient au sol comme un poids. Mais je n’arrive pas toujours à les camoufler et les gens… voient.

Voilà que je vais sortir de ma tristesse, car j’aperçois dans la foule des gens comme moi, cinq en tout, tous avec leurs jambes en bois. Nous partons ensemble jusqu’au bord de la mer, pour rentrer tous dans l’eau ensemble. Plus profond, toujours plus profond. Et dans les algues, nous nous métamorphosons, chacun, en une étoile de mer différente, scintillante, pour rentrer dans une soucoupe volante posée au fond de la mer. Nous nous sommes enfin retrouvés et avons compris QUI nous sommes et pourquoi nous ne trouvons pas de travail. Nous sommes prêts à nous élever.

 

Enfant, je rêvais très souvent que je m’envolais à 5 m de hauteur au moindre danger et je devenais ainsi invincible. Dans la réalité, je montais au sommet des arbres, des toits et des cadres de porte, pour voir le monde d’en haut.

Suite chronologique, Le Diable

 

Rêve de 1996 – Un nuage triste

Au début de mon existence, se trouvait au-dessus de ma tête un petit, tout petit nuage triste qui m’accompagnait partout. Je ne fis pas attention à sa présence et il grandit avec moi. Il se multiplia et ils devinrent plusieurs, dérangeant ma perception des choses aux alentours.

Avec le temps, vers l’adolescence, ils devinrent lourds, formant une couche de brouillard épais. Je ne distinguais plus tout à fait le monde, mais fis semblant de rien, me disant qu’une étoile saurait bien me guider dans ces ténèbres.

Le nuage gela petit à petit et des cristaux se formèrent comme sur une vitre givrée. Ma conscience s’engourdissait, mais je ne sentais ni le froid, ni la solitude envahissante. J’évoluais sans bonheur, mais avec une sensation de bien-être. J’étais au moins protégé de ce qui pouvait exister à l’extérieur. Un jour je ne sais pourquoi, j’eus envie de revoir le soleil. D’où me venait le souvenir du soleil? Mystère. Mais à l’instant où ce désir naquit, la glace devint plus épaisse. Cela prit du temps, mais un jour, j’aperçus une lueur de l’autre côté de la glace et mes larmes coulèrent car je sentais les bienfaits de cette chaleur naissante.

Une panique m’envahit à l’idée que la glace, en fondant, me fit tomber dans la mer et que le trop- plein d’eau m’engloutisse. Cette crainte fit battre mon coeur et je sentis que moi aussi, je dégageai de la chaleur depuis l’intérieur. Une chose était sûre: mon univers glacé fondait.

Lorsque la glace disparut, me libérant de son étreinte, je tomba dans un flot d’eau très bleue et salée, avec au-dessus de moi brillait un grand beau soleil.

ll ne me resta plus qu’à nager jusqu’à la terre à la rencontre des autres.

 

Rêve de 2006 – La grotte aux fées

Un avion est détourné par des terroristes. Nous sommes dans un autre avion, condamné à rouler sur la piste. Il y a une salle de bain assez grande dans cet avion. Je peux me changer.

 

Je suis avec les fées. On vole par ci, par là. Je suis parmi les plus petites (comme la fée Clochette, aussi petites que des insectes). Mais il y a une ouverture dans le sol comme une grotte et de l’autre côté des gens en danger. Je suis désignée pour aller les aider.

 

Je passe à travers une sorte de gélatine transparente qui me mène de l’autre côté. Je ne sais pas si je les aide ou pas, mais je suis en train de me métamorphoser. Tout à coup je sens que je vieillis comme les autres de ce côté. Au dernier moment, je repasse de l’autre côté pour rejoindre à nouveau les fées. Le monde parallèle disparaît.

 

Rêve de 2007 – La petite île, si petite

J’ai créé une petite île verte. Elle ressemble à un mini bouquet de cresson avec un petit poisson rouge doré qui vit dedans. C’est à l’échelle microscopique et tout à coup je dois habiter dedans. En fait quand on se rapproche, on rentre dedans et ça devient habitable. Mais je montre avec humour à mes amis qu’en allant tout au bord il y a un énorme gouffre et que nous sommes haut perchés dans un paysage désertique. Le désert est immense en bas. Je n’ai pas prévu d’y vivre alors, ma foi, c’est tout petit.

 

En me promenant (ailleurs), je remarque des sortes de bâtons comme des anguilles toutes droites confondues avec le gris de la route. Je vois que ce sont des oiseaux. Je suis étonnée de pouvoir les caresser car c’est un grand privilège. Je les caresse de la tête huppée jusqu’au bout de leurs queues. Ils mesurent bien 40-50 cm de long. Ils aiment beaucoup les caresses. Ils ressemblent à des faisans.

 

Dans le désert, on voit des cavaliers au loin, mais comment ont-ils fait pour descendre? Je dois participer à un spectacle et rien ne se passe comme prévu. Je dois me procurer un petit poisson vivant avec une longue queue et le tenir dans la main. Il va certainement mourir.

 

Je suis dans une vieille église bâtie un peu dans la roche. Il y a des visiteurs, mais de prêtre, il n’y en a plus. Je contrôle les pièces ici et là, elles sont négligées, pleines de gravats. Mais l’atmosphère est calme et sereine. Avec une autre femme, nous décidons de nettoyer l’église.

 

Rêve du 01.04.1992 – Le Diable, rêve 1

Je dois embrasser le diable. En fait, c’est une personne double que je vais embrasser. Vue de l’extérieur, une très belle personne. Diable à l’intérieur et ange d’aspect extérieur. Je ne suis pas dupe. Je vois, mais les autres (?) ne voient pas. Je l’embrasse. Je sais que si je continue à appuyer, à embrasser plus fort et plus loin, le diable sera découvert. Il a l’air de sourire derrière la bouche de l’ange. Je veux qu’il soit découvert, j’essaie d’embrasser plus fort, mais je me réveille (réellement).

 

Je me réveille toute recroquevillée, ma mâchoire tremble, des mots inarticulés sortent, ne sortent pas de ma bouche. Je me rappelle que j’essayai de dire dans mon rêve: Mais non,il faut embrasser plus, il est là derrière, au fond! Je n’arrive pas à parler à cause de mon éveil angoissé. Cet état physique dans lequel je me réveille me donne l’impression d’être possédée par le diable, de ne pouvoir contrôle mon corps. Je m’assieds dans mon lit après que le tremblement ait cessé. J’ai peur du diable qui pourrait surgir dans ma chambre, comme lorsque j’étais enfant et que j’avais peur de sortir de mon lit. Je me dit consciemment: mais il n’y a PLUS de diable dans ma chambre, tout va bien. Et je me rendors.

 

Suite chronologique, Le Diable page 6

 

Rêve du 08.04.1992 – Le Diable, rêve 2

Devant moi, une créature un peu extra-terrestre. Laide, mi-homme-animal, mi-robot, elle est couverte de cloques et porte un gros collier, avec des boutons dessus. Je suis perplexe et demande à quelqu’un: mais comment fait-elle pour embrasser, comment l’embrasse-t-on ? On m’explique que je dois utiliser les boutons sur son cou. Je pèse sur un des boutons et la créature tourne la tête. On s’apprête à s’embrasser.

Je me réveille normalement et me rends compte que dans le rêve je réalisais que ça fonctionnait: quand je manipulais les boutons, la créature réagissait.

 

Suite chronologique, La Voie Lactée, page 7

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Rêve du 01.04.92 – Voyage dans la Voie Lactée – partie 1

Le ciel, un trou noir et velouté comme une pupille, parsemé d’étoiles étrangement scintillantes et nettes. En dessous, l’horizon dessiné par une chaîne de montagnes, sépare le ciel d’un désert immense, dont la surface plane ne révèle aucun indice sur l’emplacement d’un tombeau égyptien. Un archéologue accompagné d’une jeune femme blonde découvre le tombeau et décide d’y passer la nuit.

 

Ils s’endorment dans une pièce carrée, à côté d’une grande dalle en pierre noire, rectangulaire, qui se trouve au centre du tombeau sous-terrain. Dans la nuit toujours plus noire, la dalle s’ouvre lentement laissant jaillir une lumière glaciale. Le bras de la femme endormie glisse lentement dans cette ouverture et finit par entraîner le corps entier. La femme se réveille dans sa chute et s’aperçoit avec frayeur qu’elle se trouve entraînée par un courant d’étoiles circulant à grande vitesse. Les étoiles pétillent, éclatent autour d’elle dans ce liquide blanc, pareil à des bulles de gaz. Un bruit continu et strident accompagne ce tourbillon, me rappelant le tintamarre provenant d’une volière. Je réalise maintenant, car cette femme me ressemble, que je me trouve dans la Voie Lactée, à des milliers d’années lumière de la terre, et une grand paix m’envahit à cette découverte.

 

Soudain une porte s’ouvre… Suite chronologique, La Voie Lactée

 

Rêve du 01.04.92 – Voyage dans la Voie Lactée – partie 2

… Soudain une porte s’ouvre à mes côtés, une main m’agrippe pour me sortir de cet univers de rêve. Je me retrouve dans un couloir bordé de portes donnant sur la Voie Lactée. Mon sauveur est un peu flou, mais je distingue un homme en tunique blanche. Le sage m’emmène visiter la ville située dans les nuages. Ici, le ciel est éternellement noir. Nous montons de grands escaliers émergeant des nuages. Tout est beau, paisible et silencieux. Disons immobile.

 

La ville ne se devine que par de grands bâtiments transparents, détourés par une multitude d’ampoules électriques, apparaissant ici et là entre les nuages. Nous sommes toujours sur les vastes escaliers et le sage me parle de cet endroit majestueux. Ainsi j’apprends à distinguer les édifices construits par de bons et de mauvais architectes, grâce à la prolifération de stalactites et de stalagmites. En effet, dans l’espace intérieur des bâtiments construits par les mauvais architectes, de magnifiques rochers suintants de couleurs et de formes diverses, poussent sur les parois, déformant ainsi la surface lisse et pure du métal. Je ne peux m’empêcher d’admirer cette puissante masse organique, gangrène due à une erreur de construction. C’est même réconfortant de constater que quelque chose se développe dans cet espace mort et je me sens heureuse.

 

Suite chronologique, Le Roi du pétrole

 

Rêve du 22.07.1995 – Le jardin de Claire

Je suis dans le jardin de Claire.

Il est vide. Claire revient après une absence

d’une année et je lui raconte l’histoire

merveilleuse qui s’est passée dans son jardin.

Il y avait deux moignons d’arbres qui ne

donnaient rien, Personne s’en occupait et ils

sont restés là comme ça sans que rien ne pousse.

Et tout à coup ils ont poussé et sont devenus

deux grands arbres magnifiques, deux hêtres…

 

Le plus étrange, c’est qu’un de ces arbres

existait déjà auparavant, mais il avait été

coupé et Danièle (la soeur de Claire)

avait eu beaucoup de chagrin. Mais

deux moignons ont donné ces deux

beaux arbres qui sont là maintenant.

A Claire, décédée le mardi 18 juillet 1995 à 0H03. L’autre arbre représente Françoise, la sœur de Claire, décédée un an avant Claire.

Suite chronologique, Objets pointus, Matrix IV

 

Rêve de juin 1997 – La danse avec l’esprit

Je suis seule dans l’atelier, car Claudine a déménagé ses affaires. L’atelier est au rez-de-chaussée, tout en vitrine. Les affaires de Claudine sont encore là. Elle doit venir les chercher. Elle arrive et me dit qu’il faut exorciser l’endroit. Des gens viennent sans m’avertir et envahissent petit à petit mon atelier. Il y a une substance noire qui se répand sur le plancher et une maîtresse de cérémonie qui va danser toute nue là dessus…

Foule. Je suis acculée au mur tellement qu’il y a du monde. J’attends. Il y a des livres. Un groupe de gens commencent à me menacer. Ils s’avancent pour me déshabiller. Je remballe vite les livres encombrants pour les calmer. On m’explique que les esprits de la danse vont arriver et qu’ils vont s’emparer de certaines personnes. Les gens commencent à défiler dans une sorte de procession de la danse. Je suis entraînée malgré moi dans la file qui descend l’escalier en spirale. Puis tout à coup l’esprit de la danse s’empare de moi.

C’est une sensation incroyable et très forte. Je ne contrôle plus rien. Les bruits s’estompent. Sensation de Paix. Un peu d’inquiétude. Je décolle du sol au dessus de la foule. L’esprit me fait danser dans les airs, il y a des flammes autour de nous. Plus rien n’existe. C’est merveilleux. Je n’entends plus les bruits, je suis dans un monde à part. J’ai été choisie et en suis encore toute étonnée. Les gens s’extasient. Petit à petit la magie cesse. Je reviens mais l’angoisse aussi. Je dis à Claudine mon angoisse. Elle me dit, mais non regarde ce mandat, ces mandats (elle me les montre sur un panneau) ont trouvé des solutions. J’ai de la peine à croire que ce qui est arrivé est la raison de toutes ces solutions.

 

Rêve du 22.12.2008 – Danse sur la glace

Le décor féerique: un paysage de glace, très beau, avec des arbres. Le roi et la reine sont là dans de longues robes et manteaux bordés de fourrure, et nous dansons pour eux. Ils sont tristes. La danse se déroule sur un grand espace, sorte de jardin de glace. Nous sommes plusieurs. Le roi se lasse.

 

Pour le distraire nous faisons venir un couple de danseurs jeunes et beaux, des danseurs magnifiques qui émerveillent le roi. Le couple de danseurs sollicitent deux serviteurs à venir les joindre dans la danse. Le spectacle s’arrête. La reine triste annonce qu’elle se retire. C’est toujours le même train-train et le roi s’est distancé d’elle. Au moment où elle va se retirer, le roi dit “Attendez, j’ai une surprise. Il est temps de révéler ce qu’il y a derrière la porte”. Mais cette porte n’a pas de clé. Un danseur sort une clé et ouvre la porte. Derrière cette porte vit un prince. Il habite ce monde parallèle, une copie du notre, mais dépourvu de danger. Tout est magique, beau et facile. Il y a le train, il y a tout. Mais il fait nuit. Le roi fait vivre le prince dans ce monde pour le protéger.

 

Le prince est entouré de personnages, de belles femmes. Il mène cette vie cachée, protégé du monde extérieur. Le roi lui donne sa liberté. Le prince est nu et il a un motif brillant sur la cuisse, un peu comme un cheval de cirque. Il rit et court dehors. Il fonce vers la forêt et s’enfonce dans la nuit en riant. Il est libre.

 

Maman est décédée le 8 décembre et ce rêve est pour elle. 

 

Rêve du 1er août 2006 (Pirou) – A la recherche du soleil

Je suis à la recherche du soleil (l’astre) dans l’espace. Tout est noir, avec les étoiles et quelques planètes. Je m’approche d’une planète en forme de lune, un croissant très fin, le reste est noir. Je monte, je redescends, mais ne vois pas de trace du soleil autour de moi. Je suis déçue et triste. Je redescends sur terre où le ciel est bleu.

 

Dans le ciel un message (une écriture manuscrite) de mon ange qui me dit qu’exténué, il en a ras le bol et s’est tiré en vacances. Puis Bengeltje – nom de mon ange – revient pour m’aider. En riant.

 

On part sur une sorte de chariot qui dévale la pelouse d’un jardin suivant l’arrondi de la Terre. Nous poursuivons sur un parterre de nuages floconneux. J’ai un peu d’appréhension mais Bengeltje, qui n’arrête pas de déconner et de plaisanter, me rassure. Au bout de la pente, le chariot quitte le sol et s’élance dans un ciel bleu dont l’immense surface est striée de nuages comme des filaments, comme une grande toile d’araignée en spirale. On rit beaucoup, c’est comme sur un carrousel lancé à toute vitesse.

 

Et je vois au loin la boule lumineuse du soleil. Tout mon être se détend. Je suis bien. Avec l’aide de Bengeltje comme guide, c’est tellement plus facile!

 

Rêve du 29.03.2003 – La pièce de théâtre: Le Petit Chaperon Rouge

Une scène de théâtre. Les acteurs et les costumes sont magnifiques. A l’arrière dans les coulisses, il y a une pièce avec une immense table derrière la scène. Je suis habillée avec une robe fourreau épaisse et dessous une chemise de nuit en dentelles blanches. Je dois juste apparaître une fois sur scène dans le rôle du Petit Chaperon Rouge et je dois dire un seul mot “Grafen Grosse”. Je me trompe tout le temps en répétant mon texte. Je n’arrive pas à mémoriser. Il est prévu que tous les acteurs dansent autour de moi en cercle et je dois juste réciter mon texte avant la fin de la pièce.

 

Pour l’instant, je m’affaire derrière la scène en essayant de me concentrer. Mes parents sont là. Un acteur me drague. Je lui dis que je suis un peu déçue de n’avoir qu’un mot à réciter. Je n’ai pas un grand rôle. Il ricane, me met la main aux fesses et me dit que comme ça, je garde mon énergie pour faire autre chose après. Je m’échappe et vais manger. J’enlève le gros manteau-robe en attendant de passer sur scène. Je mange quelques friandises. Il y a du monde, du bruit, beaucoup d’agitation et d’allégresse.

 

Pour m’occuper, je vais aux toilettes puis je décide de descendre par le grand toboggan en bambou. Il est couvert d’une espèce de rails de bambous. J’ai de la peine à descendre, car mes hanches sont trop larges et ça coince. J’ai grandi. Je me tiens donc aux lattes de bambous au-dessus et je descends en me tirant. J’atterris dans une eau froide dans laquelle mon père a laissé un cadeau: une paire de bas très chers (marqué dessus). Je suis très heureuse.

Du rêve au cauchemar

 

Suite 29.03.2003 – La pièce de théâtre: Le Petit Chaperon Rouge

Quelqu’un m’aide à sortir de l’eau. On traverse la rivière froide pour aller vers mes parents qui cueillent de la vigne. Je suis mouillée jusqu’aux genoux. Je remercie mon père. Je cours vite pour aller jouer mon rôle dans la pièce. Je me rhabille et suis prête pour entrer en scène. Les acteurs dansent autour de moi avec leurs beaux costumes.

 

Hitler est dans la salle. Il apprécie beaucoup le PCR. Je réussi à dire mes deux phrases “Grafen Grosse” (pour Petit Chaperon Rouge) et on salue le public. La pièce est terminée.

 

Rêve du 30.08.2004 – Vol au-dessus de la forêt

Je suis un insecte volant, un dans un petit groupe qui apprend à chasser avec un professeur. Il nous montre qu’il faut être très observateur pour repérer de tout petits insectes volants beige, assez difficile à distinguer sur les branches des sapins. Les sapins sont d’une magnifique couleur bleu/vert très foncée. Comme le bleu foncé des plumes de paon. Dans cette première forêt il y a peu d’insectes.

Nous décidons de continuer à voler très haut pour survoler la deuxième forêt. Il y a davantage d’insectes dans cette région mais toujours pas grand chose. On entend des sons d’oiseaux.

 

Nous arrivons à la troisième forêt et là c’est l’abondance. La forêt bouge, de gros poissons de couleur bleu intense et argent, sautent autour de nous en se déplaçant dans l’air comme nous, avec aisance. Ca grouille de vie. Il y a aussi des insectes en abondance et nous avalons plein d’insectes. Mais tout à coup, on réalise que les gros poissons veulent aussi nous avaler. Cette forêt est peut-être magnifique et abondante, mais il y a d’autant plus de danger, car nous servons également de gibier à d’autres animaux. Tout à coup il y a un plafond au-dessus de nous. Nous ne pouvons voler plus haut.

Je suis triste et heureuse. Heureuse d’être dans cette forêt abondante et belle, mais un peu inquiète. Je préfère rester dans la première forêt. Il n’y a peut-être pas beaucoup à manger mais c’est plus sécurisant.

 

Mon état mental ne me permet pas encore d’affronter les dangers.

 

Rêve du 23 février 2007 – La Gare

Je tire des racines de sous la terre. J’en cherche qui ne sont pas reliées à moi. Ca m’énerve, elles soient tout le temps entremêlées avec d’autres. Finalement, j’en trouve une de libre. C’est avec celle-là que je vais faire de nouveaux liens. Je vais prendre le train avec ma fille. On a encore bien du temps. On se sépare. Je vais manger au buffet de la gare. Un garçon prend ma commande, puis une fille vient me servir, puis un garçon de nouveau. Ma commande n’arrive toujours pas. C n’est pas organisé dans ce bistro. Le temps passe, je m’énerve.

Je veux écrire un SMS à ma fille pour lui dire de me retrouver sur le quai dans 10 minutes. mais je n’y arrive pas, car je m’énerve avec le personnel. Le maître d’hôtel s’en mêle. Ca m’énerve, moi qui avait le temps et maintenant je dois me dépêcher, je dis au maître d’hôtel: «Je n’ai plus le temps pour ma commande, donnez-moi un café et vous me l’offrez». Il m’apporte un café et beaucoup d’argent. Il me dit «Je ne sais pas d’où vient tout cet argent (le personnel aussi est étonné) mais prenez-le. Je suis contente car ça m’aidera à manger dans le train. Il met l’argent dans mon porte-monnaie.

Je les remercie. Nous devons aller à Berne. Une femme me parle de ses projets avec son futur mari. Ils vont investir en Indonésie (son pays). Je m’appuie contre son mini-bus. Je vois l’Indonésie. II y a des inondations. Les bambous sortent de l’eau. Le grand-père appelle ses petits-enfants et ils nagent vers lui (à contre-courant je crois). Une fille et un garçon nagent. Le grand-père est derrière les bambous (on ne le voit pas). Il y a plein de petites bêtes désagréables dans les racines de bambous. Faut faire attention où on pose les pieds dans cette eau.

 

Rêve 2 février 2009: Retrouver un point dans l’espace

Il existe un programme pour retrouver les étoiles dans le ciel. Ce sont des données perdues depuis longtemps dans l’espace. Et si on a de la chance on peut utiliser ce programme pour retrouver ces données.

Avant, on voyait le ciel noir avec des étoiles lumineuses. C’est perdu. Je test et tout à coup dans l’immensité de l’espace je retrouve mes données. Je vois des chiffres, des colonnes de chiffres verticales, alignées, qui défilent. Des lettres aussi, il y en a une quantité incroyable qui défile sur un fond jaune avec de la musique. Je perds parfois l’emplacement, mais je le retrouve tout le temps et c’est un vrai miracle. Ce sont des données qui concernent Z (une amie d’enfance).

J’aperçois aussi une formation comme des molécules qui se construisent. C’est comme une ville qui s’élève, en perspective, de façon téléscopique. C’est un système logique. J’essaie de retenir les lettres, les chiffres, très simples mais il y en a toujours des différents qui défilent, avec une constante.

N E

N O

O E

N N

O

6 8 4 2

 

Rêve 9 juillet 2009: Réussir l’exploit

Une amie, Debra, fait un tour assez dangereux pour monter en haut de la tour et atteindre un endroit précis. Je meurs de peur et suis tétanisée.

 

Elle m’invite à la suivre et faire la même chose: enjamber un balcon, longer l’extérieur de la tour (ancienne) sur le petit rebord en dessus du précipice; allonger le bras pour attraper une minuscule rampe en métal, l’enjamber pour me retrouver enfin sur l’escalier qui monte en spirale vers le haut de l’édifice.

 

J’ai très peur et suis persuadée que je vais tomber. Un homme assis me surveille, prêt à intervenir si les choses se passent mal. Je commence les acrobaties et peu à peu la peur s’estompe. Je suis sûre de moi. Un bien-être total m’envahit. Je fais des mouvements très lents pour rester le plus longtemps dans cet état de grâce. Je parviens sans encombres en haut de la tour. Quelle sensation merveilleuse!

 

Rêve 01 avril 1992 – Le roi du pétrole

Nous sommes deux à marcher dans des ruelles très étroites bordées de murs, dans une ville arabe, en plein désert. Particularité : nous portons, par chance, des lunettes rouges. Car avec ces lunettes magiques nous voyons une quantités d’inscriptions invisibles à l’œil nu sur les murs, des dessins et l’animation des gens dans la rue. Sans lunettes, plus rien, que la rue, les murs et le sable au sol.

 

Nous arrivons au bout de ce labyrinthe citadin devant un moulin. A l’intérieur, l’espace est immense, plein de roues, d’engrenages et là, quels plaisirs! De magnifiques femmes plantureuses poussent un bâton en bois autour d’un axe pour faire tourner le moulin. Et tout le monde rit à gorges déployées et rebondissantes. Nous apercevons un genre de roi du pétrole au centre qui rit et tourne, tourne jusqu’à ce que sa robe virevolte, s’agrandit, passe au-dessus de nos têtes et nous engloutit tous sous sa robe. Mille plaisirs en perspective.

 

Le réveil est conséquent. Rêve très fellinien.

 

Suite chronologique, Le jardin de Claire

 

Rêve 27 juillet 2010: La fuite en camion

Scène 1: LE THEATRE

Je me rends au théâtre de marionnettes pour enfants avec une amie. Nous sommes en retard, mais on nous laisse finalement rentrer. Des classes d’enfants ont décoré la salle et chacune y est allée de son imagination en décorant une partie du mur. Le plus beau est sur notre gauche: c’est un grand dessin style Bande Dessinée, tout blanc, avec des statues antiques et des personnages comme Woody Wood Pecker, oiseau à crête rouge, parsemés ça et là qui s’amusent et rient. Il y a aussi une grande cascade de volutes d’eau qui descend jusqu’en bas du décor.

 

Scène 2: LA VALSE DE CAMIONS

Autre décor: nous apercevons au-dessus de nous un camion blanc frigorifique qui manoeuvre dans des virages serrés et qui passe, de justesse, sur un petit pont. Il bascule dangereusement dans le vide, mais se rattrape. Le chauffeur décide de changer de route, plus directe, pour sauver son camion. La route mène directement vers la mer.

 

Scène 3: LA FUITE PAR LES EGOUTS

Voici encore un autre camion, un poids lourd beaucoup plus grand. Le chauffeur est une femme. Elle sait exactement ce qu’il faut faire. Elle s’arrime au camion à l’aide de cordes et elle le dirige l’engin dans la bonne direction.

 

Rêve 27 juillet 2010: La fuite en camion (suite)

Elle s’aligne sur un courant d’eau qui va traverser la ville par en dessous, par les égouts et les souterrains et la femme sera entraînée dans cette course folle par le poids du camion. Elle est entraînée, mais elle dirige en même temps. Elle débouche sur un grand tunnel rond qui semble se terminer dans le vide. A coté, au sol, il y a bouche d’égout par où elle peut continuer. Tout rentre dedans, d’abord le camion. puis la femme avec la corde. Elle est habillée de loques rouges comme des flammes. Elle disparaît, vite entraînée par le poids du camion. Cette femme fait preuve d’un courage extraordinaire, hors du commun. Puis elle traverse à une vitesse incroyable. des tunnels, des chantiers où des ouvriers travaillent. Certains sont emportés au passage avec des longues planches de bois et des débris de chantiers. Le tout prend l’allure d’un bateau à voile qui file a plein régime, sorte de navire de guerre bardé de lances hétéroclites. Cet étrange équipage débouche par le plafond d’une immense salle d’église, ou de cathédrale, blanche. Le “bateau-camion” traverse le vide et vient s’encastrer dans une première statue. Une partie du bateau avec la femme, se détache et continue plus loin pour s’encastrer dans la deuxième statue tout cela dans un vacarme assourdissant. La course a été entièrement accompagnée d’une musique un peu rock d’un groupe anglais.

 

Scène 4: LA CATHEDRALE

La femme, gravement blessée, sort lentement de dessous les décombres. Un jeune homme appelle à l’aide. La femme se lève, toute ensanglantée. Sa peau se détache comme celle d’une statue qui mue. Sa peau est lisse et blanche. Elle se tient droite comme une cariatide. Sa tête se détache et se place

juste un peu à l’arrière. On ne sait pas bien si elle est morte ou vivante. La musique s’arrête. Un rayon de soleil éclaire doucement la tête de la femme, sa chevelure est dorée, un peu cuivrée. La scène est paisible et triste en même temps.

 

LE REVEIL

 

Je me réveille avec tant d’images. Ce rêve est si complexe et riche que je crains de ne pouvoir le transcrire. Je me lève pour aller boire un verre d’eau, prendre une douche et je me recouche pour écrire ce rêve. Je pensais avoir besoin de beaucoup de pages, je pensais que je ne m’en souviendrais pas. J’ai quand même réussi à décrire l’essentiel.

 

Suite de MATRIX IV Les Rêves (Partie II)

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