Chapitre 1
1
Un poème gnangnan pour gaver les poires de sucreries.
Reprendre la lecture
Voici mes vœux pour la nouvelle année.
Que la beauté te prenne par la main,
t’offre le miel de sa peau satinée !
Que le savoir déroule un parchemin
qui te peindra les nuances de l’âme
et les motifs venus de la raison,
cette indigente au florissant programme !
Que la vigueur t’épargne les poisons
qui font pâlir à l’ombre du mal-être !
Que le désir se lise dans tes yeux,
te rende orfèvre et t’ouvre des fenêtres !
Que le talent te pousse au merveilleux,
dont les habits se tissent dans les mythes !
Qu’un trait d’humour lancé par ton esprit
vole au-dessus des murs qui nous limitent !
Que dans tes jeux le rêve soit écrit,
le verbe enlace un galet sur la plage,
le geste invite une étoile à danser !
Que le sourire anime ton visage
et la tendresse arrose tes pensers !
Que les amis soient les sommets d’un graphe,
dont chaque arête a sa propre couleur !
Que la nature appose son paraphe
à ce contrat qui te relie aux fleurs !
Et quand le poids d’une longue souffrance
te fait glisser jusqu’au bord du tombeau,
que l’Ange t’aide à trouver la puissance
de prodiguer le doux, le gai, le beau !
Ce site utilise des cookies afin de vous offrir une expérience optimale de navigation. En continuant de visiter ce site, vous acceptez l’utilisation de ces cookies.
Commentaires (0)
Cette histoire ne comporte aucun commentaire.
Laisser un commentaire
Vous devez vous connecter pour laisser un commentaire