Créé le: 14.09.2020
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Notre temps imparti
Ce jour là, je n'avais pas imaginé que la vie pouvais nous accorder plus de temps, et pourtant...
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-Natacha-
Cher toi
La journée du 29 février semblait être magnifique pour un jour à Zurich. Tandis que le soleil se levait gentiment de sa sieste d’hiver, les oiseaux chantaient à tue-tête laissant leur voix entrer dans mon esprit vagabond. La sortie entre amies c’était si bien passée qu’on n’a pas fait attention aux nuages noirs qui se ruaient vers nous. Le shopping, les beaux garçons, voilà à quoi nous allions passer notre journée. Nous revenions donc fatiguées, laissant derrière nous une journée parfaite…
Puis c’est arrivé.
Le choc fût violent, tel une massue qui s’abat.
Vous connaissez cette expression, au mauvais endroit au mauvais moment. Le temps brumeux, une pluie battante, l’orage tapant, nous étions 4, loin de nous douter que notre petite virée serait peut-être la dernière. Les chansons défilaient sur la radio, et la tempête ne cessait de prendre de l’ampleur. Le vent déstabilisait notre 4 roue qui devenait difficilement contrôlable. Nos regards se sont croisés, et j’ai pu lire la terreur et l’inconnu à travers des yeux fragiles. Nous le savions, comme un sixième sens, que ça serait la dernière musique que nos oreilles pourraient entendre. Puis, c’est arrivé. La voiture a commencé à faire de l’aquaplaning, rendant notre véhicule incontrôlable. Nous nous dirigions vers la falaise. Sur « Let it be », le véhicule dériva dans le ravin. Elle tomba d’une facilité surprenante, pareille à une bille qu’on lâche de la table.
Cette seconde de chute m’a parue durer des minutes et, ces minutes des heures.
Une dernière pensée pour ces moments passés à rire pour un rien, pour tous les sourires et les blagues pas drôles du tout qui, malgré tout nous faisaient rire aux éclats. Ce fût le dernier instant et, jusqu’au bout, je n’aurais eu aucun regret.
Bisou,
Natacha
-Lorine-
Dring !!! Enfin ! Même s’il n’était que dix heures et, que ce jour-là, l’école se finissait plus tôt. Les instants au collège Hylton paraissaient durer une éternité. Plus long encore si l’on avait le privilège d’avoir la pire professeure de français de tous les temps. Elle passait ses journées à nous faire la morale.
A ma sortie du cours j’avais rejoint Ned, qui m’attendait déjà. Il avait passé son temps à faire ça, attendre. Mais ça n’avait pas toujours été le cas. Trois année que sa mère l’avait abandonné. Du jour au lendemain, il n’a plus eu de nouvelles d’elle. Dès lors, il était habitué à attendre pour un rien.
« Salut, lui avais-je lancé
-Hello
-Alors, toujours rien du côté de Marie ?
-Non toujours rien, je l’ai attendu devant sa classe mais je n’ai pas osé lui parler.
-Trouillard, tu as quoi à perdre ?
-Si elle me dit non, ma réputation !
-Tu connais Marie, plus gentille tu ne peux pas et puis d’abord, quelle réputation ?
-Mouais…
-Tu devrais le faire, vraiment. Bon je te laisse ma mère veut me parler, à plus Ned.
-Lo, je sais quel jour on est.
-Ouais, moi aussi, ça va aller je t’assure. J’ai besoin d’être seule.
-Écoute, je sais que Nat compt…
-C’était ma sœur, bien sûr qu’elle comptait »
Je partis, contrariée. Depuis quatre ans j’avais redouté ce jour. Celui du prochain 29 février. Ce jour-là, ma sœur Natacha avait été victime d’un accident de voiture avec ses amis, les quatre mortes, sur le coup. Et chaque jour depuis ce drame, je ne voulais plus vivre un 29 février. Malheureusement le temps ne fait pas de faveur, et ce jour arrivât. J’avais peur de ne pouvoir le supporter. Nat et moi étions très proches et la voir partir si tôt avait été pour moi une épreuve insoutenable. Je n’avais plus mangé, dormi ni travaillé. En un sens, j’étais vouée à ne jamais sortir de ce cercle vicieux. Il paraît que le temps guérit les blessures…
En rentrant chez moi à pied je remarquai que, pour un mois de février, le ciel semblait étonnamment lumineux. Du coin de l’œil, en tournant après le passage piéton, je vis ma maudite professeure de littérature discuter avec ma mère :
« …pas très concentrée, elle ne fait pas ses devoirs depuis un mois… j’ai peur que tout cela se retourne contre elle, comme la dernière fois… »
Oh putain… cette prof ! Ce qu’elle pouvait me saouler ! Bon, on ne peut pas changer la nature des gens et encore moins celle des cons. La réponse de ma mère me blessa.
« Je sais…je sais, il y a quelques mois déjà qu’elle a replongé… »
C’est une blague, on dirait que je suis une droguée, qu’elles aillent se faire voir ces deux-là. Non mais j’hallucine, « replongé gna gna gna… ». Et depuis quand cette prof en avait quelque chose à faire de moi. Prise d’une étrange colère je me retournai, pris le premier bus qui passât pour fuir loin. La destination m’importait peu, seule la colère qui m’envahissait prenait le contrôle. Je m’assis au fond du bus, écoutai de la bonne musique en espérant, en vain, que mes nerfs se calmeraient. Quelques minutes après le départ, d’un coup, comme si on m’avait passé une douche froide, je me calmai. Quelque chose venait de se passer, quelque chose de bien. Je le sentais m’envahir, comme une vague de chaleur. Cet événement n’était pas anodin. Du fond de mon siège, j’observais le décor. Des arbres défilaient à toute vitesse, rien ne paraissait sortir de l’ordinaire. Je me tournai vers le tableau de destination. Je lus et relus le nom de cette ville que j’avais banni depuis quatre ans jour pour jour, Zurich. J’eus la nausée. Depuis quand le village dans lequel j’habitais avait des correspondances pour Zurich. A l’arrêt suivant, je sortis en courant, loin, de ce maudit bus et me rua vers le champ d’en face. Je vomis. Une fois remise, je sentis à nouveau cette vague de chaleur. Plus proche, plus imposante. Quelqu’un prit la parole :
« Alors, le petit déj ne t’a pas plus Lo ? »
Je me redressai d’un coup, impossible. Mon corps c’était pétrifié sur place. Je n’osais pas me retourner. Je reconnaîtrais cette voix entre mille. Et cette voix venait tout droit du royaume des morts.
« Tu ne dis plus bonjour ? »
Lentement mais sûrement, je me retournai. C’était elle, aussi étrange que cela puisse paraître. Je n’arrivais plus à respirer, mes yeux se mirent à flouter le paysage, mes jambes tremblaient, et je m’évanouis. Le réveil fût brusque, d’un sursaut je me leva et observa les alentours. J’étais à nouveau dans un bus vers la même direction.
– Je suis contente que tu sois réveillée, on va bientôt arriver.
-Je… non c’est impossible, tu… je veux dire elle est morte.
-Tu sais que c’est moi
-Non,je…non
-Ok écoute Lorine, c’est moi, ta sœur. Je n’en sais pas plus que toi sur ce qui ce passe, nous avons jusqu’au coucher du soleil. Nous nous dirigeons vers Zurich, mes derniers instants se sont passés là-bas.
-J’ai banni cette ville
-Tu ne devrais pas, c’est une belle ville.
-Je te rappelle que ma sœur est morte là-bas
-Je suis morte là-bas
-Ouais c’est pareil!
Je n’arrivais pas à imaginer que c’était bien elle, et pourtant, il y avait quelque chose, un sentiment, comme un sixième sens qui me criait que ma sœur se tenait devant moi. Il m’était déjà arrivé de l’apercevoir dans mes rêves, ou à travers la rue. Mais cette fois, c’était différent, tout paraissait réel. Elle me regardait, comme pour me relooker. Il faut dire que pour une ado, en quatre ans, le changement ne m’avait pas épargnée. Depuis mes 14 ans, j’avais pris des hanches, quelques centimètres de haut, mais ça n’était pas tout. Je n’avais plus le style peu approuvé des années 2015. J’avais mûri et, ça, elle le voyait. Elle paraissait déconcertée face à cette « nouvelle moi ». Nat me regardât encore durant les cinq minutes qui ont suivi, puis elle détournât le regard vers mes snickers.
-J’aime trop, des nouvelles ?
-On peut dire ça.
Elle me regardât avec insistance. Un silence se fit, et ses grands yeux bruns me fixaient lourdement.
-C’est Ned qui me les a filés l’autre jour. Tu sais, sa vie n’a pas été très mélodieuse.
« Arrivée à Zurich gare »
Le fameux moment de vérité. Ma sœur me bouscula et couru vers la sortie, mais se stoppa net à la marche de sortie du bus.
-Natacha-
Quelques centimètres me séparaient du sol, et pourtant il paraissait si loin. Si je franchissais ce pas, aucun retour en arrière ne serait possible. Mais je devais le faire, pour moi, et pour Lorine. Ma chaussure rouge toucha le sol. Enfin ! Quatre ans que depuis là-haut, je rêvais de le faire. Revenir, sentir le sol de mon départ, pour mieux m’accrocher au présent. Voilà ce que je ressentais. Je pris une bouffé d’air frais.
Bonjour ville, me revoilà.
-Lorine-
La gare bombardait de monde. Nat m’emmena zigzaguer entre les différents endroits de cette gare. Pour mon plus grand bonheur, nous avions trouvé une sortie. Mais le chemin ne semblait être terminé. Il a fallu traverser des petites rues qui menaient sur d’autre petites rues. Le talent, ou plutôt le non-talent de Nat pour l’orientation nous amena vers un cul de sac, devant une tour de briques empilées n’importe comment. Je la regardai et dis :
“Waouw, cet endroit est magnifique, il dégage une ambiance… apocalyptique”
Nous nous regardâmes. Je connaissais ces yeux. Je ne pus résister. Nos éclats de rires résonnèrent dans cette allée morbide. Souvenir d’enfance, je retrouvais enfin ma sœur.
Une fois notre souffle repris, je pris la décision d’allumer le GPS de mon portable, pour le passer à Natacha. Nous nous dirigions donc, heureuses, vers une destination qui m’était inconnue. Durant cette petite marche, nous croisions des magasins à tout rompre, des bébés choux comme tout, et des ados cherchant du réconfort en dépensant leur argent. Soudain, elle s’arrêta, devant un bistrot, et y entra. Je la suivis, peu rassurer par l’ambiance que dégageait cet endroit. Mais au lieu de s’asseoir et de commander, elle salua celui qui semblait être le patron, et continua son chemin en direction d’un petit couloir caché par les tables. Ce petit couloir débusquait vers une porte close. De sa poche, elle sortit une petite clef, ouvrit cette dernière et, pénétra dans un petit appartement meublé. Apparemment, ce studio appartenait à une certaine Louise. Une dame qui travaillait, dans le temps, pour une association ou quelque chose de similaire, morte d’une crise cardiaque quelques années auparavant.
« On ne fait pas long, on vient juste chercher…attend voire que je le trouve… là »
Elle sortit du fond d’un carton une petite toupie en bois.
« Tiens, c’est pour toi, Tu te souviens, quand ont était petites, on avait une toupie, exactement comme celle-là, et on racontait que c’était la clef de l’autre monde, et ben le jour où je l’ai vu ici, je me suis dit que tu voudrais l’avoir, tu sais, en souvenir. »
Elle avait raison, à chaque fois que l’une de nous deux se sentait pas bien, on faisait tourner une toupie et on disait que si elle allait assez vite, elle nous emporterait. Je me réjouissais de ce petit cadeau.
On revint ensuite sur nos pas pour sortir du bar. Mais aussitôt sorties, aussitôt reparties vers un autre lieu, qui n’était qu’à une centaine de mètres du studio.
Le bâtiment couleur brique se trouvait en face d’une petite fontaine à pièces. Se dire que tant de gens avait fait des vœux en jetant une pièce dans cette espace semblait improbable. Mais l’heure n’était pas à la rêverie. Natacha me prit par la main et m’emmena à l’intérieur. L’endroit était plutôt chaleureux, dans le style industriel, on ne pouvait songer mieux. Pendant qu’elle s’approcha du comptoir en trottinant, je remarquais que des centaines de petites ampoules éclairaient l’endroit. Le plafond ressemblait ainsi à un ciel étoilé de juillet, cette pensée me fit sourire.
« Allez viens »
Elle me tira de mes pensées et m’invita à monter des escaliers en colimaçons qui menaient au toit, une vue magnifique nous attendais, une petite table en bois était postée au milieu de ce qui ressemblait à une véranda. Je m’assis en face de Nat et on commença à discuter. Elle m’expliqua que sur terre, il n’y avait pas d’endroit où elle se sentait plus chez elle. Et elle avait raison. Cet endroit dégageait une énergie particulière. On continua à discuter de tout et de rien, en mangeant un plat que l’on venait de me servir. Je ne savais pas exactement ce que c’était mais ça ressemblait fortement à une sorte de mozzarella, et pour la première fois depuis longtemps, je mangeais, totalement apaisée.
Le temps s’écoulait vite, et on pouvait presque déjà voir le soleil se coucher au loin. Mine de rien, nous avions passé trois heures à discuter de tout ce qui nous passait par la tête
Et puis elle m’a posée une question qui m’as rappelé qu’elle n’était plus parmi nous. Elle m’a demandée comment j’avais vécu sont départ. J’ai réfléchi un moment, puis, d’une petite vois, je lui ai répondu :
« – Il y a d’abord eu cet instant, se rendre compte que nous avions tous perdu une partie de nous que nous n’allions jamais retrouver. Puis les formalités sont apparues. Il fallait rester fortes, sans pleurs, ni sanglot. Une semaine plus tard, l’enterrement fait, nous avions pu nous retrouver, seuls. Et tout est parti en vrille, doucement pour commencer, un silence triste s’était glissé dans nos repas. Maman prenait des somnifères, pour dormir mieux, enfin au début. Les rendez-vous chez le psy se faisaient de plus en plus rares, et les médicaments de plus en plus fréquents. Ce n’était pas vraiment un équilibre idéal. Elle avait sombré à une vitesse surprenante, en trois semaines elle s’était transformée en zombie. Papa quant à lui, il avait choisi le travail à sa famille. Il a tellement travaillé que pour lui, en deux mois, il était passé de petit comptable à directeur de sa section. Mais il a vite remarqué que l’argent ne faisait pas le bonheur. Alors dans un élan de désespoir, il a rejoint notre chère mère et sa pluie des somnifères. Et souvent, sans aucune raison apparente, ils se criaient dessus. Mais notre petite barque n’allait pas se diriger toute seule. Il a fallu quelqu’un pour empêcher les vagues de nous couler. J’ai lutté pour que les problèmes sans fin ne nous submergent pas. L’eau a coulé sous les ponts, emportant avec lui une partie de leur désespoir. Ils ont souri à nouveau, rigoler, vu du monde. Pendant douze mois entiers, je n’avais absorbé que de la tristesse. Au bout d’un an, eux se sentaient mieux, j’avais de mon côté toujours ce poids dans le ventre qui ne voulait pas me quitter. Ils ne l’avaient pas vu, ce qui ne m’a pas aidé. Et pendant que la vie reprenait, je m’acharnais contre moi-même, criant intérieurement de douleur.
– Je suis vraiment désolé…, chuchota Nat qui séchait ses larmes
– Je t’en voulais tu sais, tu m’as laissée seul, m’abandonnant dans cette merde interminable.
– Je ne pensais pas que tu avais dû endurer tout ça, si j’avais su…
– Et tu aurais fait quoi ? Tu ne serais pas aller à Zurich ce jour-là ?
– Tu aurais dû parler à quelqu’un Lorine…
– J’aurais voulu avoir la force de demander de l’aide, mais j’étais submerger, parce qu’en un millième de seconde ton cœur a cessé de battre pour ne plus jamais recommencer. Il y a eu aussi du positif durant ces année. J’ai rencontré Ned, j’ai commencé la peinture, d’ailleurs je ne pensais pas avoir un talent pour ça.
-Je suis contente pour toi, mais j’ai encore un endroit à te montrer si tu veux bien. »
On suivit un escalier, qui donnait sur une grande place. Depuis cette place on se dirigea vers un petit passage qui menait dans un petit observatoire. Je m’assis et pris plaisir à admirer la vue que m’offrait ce lieu. Je me sentis presque bien, libérée.
« Juste avant que ça se produise, j’ai eu une comme une dernière pensée. Il parait que tout le monde en a. Elle peut prendre différents aspects, des peintures, des dessins, un roman pour certain, mais tout le monde en a une. Voilà la mienne. »
Elle me tendit une petite enveloppe.
« Je t’aime Nat »
Mais ses paroles semblaient déjà si lointaines et plus je regardais cette lettre, plus je la sentais repartir. La fin de ce jour arrivait à grand pas. Alors que je regardais ma sœur me quitter à nouveau, je serrais l’enveloppe. Enfin, je l’ouvris:
«Cher toi
La journée du 29 février semblait être magnifique pour un jour à Zurich. Tandis que le soleil se levait gentiment de sa sieste d’hiver, les oiseaux chantaient à tue-tête laissant leur voix entrer dans mon esprit vagabond. La sortie entre amies c’était si bien passée qu’on n’a pas fait attention aux nuages noirs qui se ruaient vers nous. Le shopping, les beaux garçons, voilà à quoi nous allions passer notre journée. Nous revenions donc fatiguées, laissant derrière nous une journée parfaite…
Puis c’est arrivé.
Le choc fût violent, tel une massue qui s’abat.
Vous connaissez cette expression, au mauvais endroit au mauvais moment. Le temps brumeux, une pluie battante, l’orage tapant, nous étions 4, loin de nous douter que notre petite virée serait peut-être la dernière. Les chansons défilaient sur la radio, et la tempête ne cessait de prendre de l’ampleur. Le vent déstabilisait notre 4 roue qui devenait difficilement contrôlable. Nos regards se sont croisés, et j’ai pu lire la terreur et l’inconnu à travers des yeux fragiles. Nous le savions, comme un sixième sens, que ça serait la dernière musique que nos oreilles pourraient entendre. Puis, c’est arrivé. La voiture a commencé à faire de l’aquaplaning, rendant notre véhicule incontrôlable. Nous nous dirigions vers la falaise. Sur « Let it be », le véhicule dériva dans le ravin. Elle tomba d’une facilité surprenante, pareille à une bille qu’on lâche de la table.
Cette seconde de chute m’a parue durer des minutes et, ces minutes des heures.
Une dernière pensée pour ces moments passés à rire pour un rien, pour tous les sourires et les blagues pas drôles du tout qui, malgré tout nous faisaient rire aux éclats. Ce fût le dernier instant et, jusqu’au bout, je n’aurais eu aucun regret.
Bisou,
Natacha»
Ne rien regretter, vivre la vie comme si chaque jour était le dernier. Armée de ma toupie, je puis rentrer sereine. Ce jour en plus fût inoubliable.
Commentaires (2)
Natacha
19.10.2020
Merci pour le commentaire, j’y penserai la prochaine fois :)
Daniel Bovigny
19.10.2020
Bravo Natacha! Très jolie histoire. Surtout pour moi qui suis né et ai vécu à Zurich les 11 premières années de ma vie... Et où j'ai perdu mon petit frère accidentellement alors que j'avais 7 ans... Juste un petit conseil (d'un ancien enseignant): fais corriger ton texte avant de le publier! Je veux bien m'en charger si tu me l'envoies... Daniel B.
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