Elle avait déjà l’ essentiel. Elle portait déjà tous ces textes en elle…Et depuis longtemps. Elle avait dû trouver le bon moment, le bon créneau.
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Elle sentait qu elle devait aller marcher et cela depuis plusieurs jours déjà… Elle le sentait et en ressentait le besoin. Très tôt, elle l’avait experimenté, puisque c’est en Suisse qu elle avait grandit. Et que les vacances d’été étaient déjà consacrées à la marche. La marche en haute montagne. Une nuit dans une cabane qu il fallait gagner! A la sueur du front mais au plaisir inestimable qu’offrait l’effort et la contemplation de la nature, dont la beauté était juste à couper le souffle, comme on dit… Juste a couper le souffle. Le parrain était un homme foncièrement bon. Et juste et droit. Très fort et grand marcheur devant l’Eternel…!! Il entraînait, littérallement, toute sa grande famille à gravir des montagnes encore et encore… Et même, si pour les enfants et ados que nous étions, cela n’était guère facile… Nous marchions. Et forcément pendant plusieurs heures… Les cabanes de haute montagne, étant, généralement, assez haut, placées!!

Cet après -midi là… Elle partit avec son fils, adolescent, de bonnes chaussures et de quoi faire un pique-nique, dans un sac. En pleine période automnale, et avant de prendre quelques fruits secs, pour un regain d’énergie, elle prit soin de vérifier que les gourdes qui serviraient à s’abreuvrer fermaient correctement, car, prévoyante, elle ne voulait pas prendre le risque de répandre le précieux breuvage dans leurs sacs.

Au regard de ce que contenait les gourdes, c’était d une extrême importance!! Puisque que le précieux liquide, couleur or, lui avait été préparé par un vieux monsieur, un peu magicien à ses heures perdues… Et, tout de meême, et il fallait le préciser rapidement, pour ne pas risquer…