Papa par-ci, papa par-là!
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Quand le bébé préfère son papa

Cette histoire, c’était l’histoire d’un bébé, un bébé qui se mettait à rejeter un de ses parents au profit de l’autre parent.

Une histoire, que tous les parents comme d’autres, connaissaient si bien! Une histoire qui pourrait être la vôtre ici et ailleurs! Eh oui!

Il arrivait forcément un moment où un bébé repoussait sa maman et lui préférait son papa.

Papa, le premier homme de sa vie, était dès lors, paré de toutes les vertus! Son papa, c’était le plus beau, et c’était le plus fort, Superman en somme!

C’était un cycle normal et temporaire mais qui faisait souffrir et paniquer la maman ainsi repoussée!

C’était donc un âge ingrat où l’enfant ne jurait plus que par son papa adoré et ne voyait plus que lui, la maman n’existant quasiment plus à ses yeux!

La petite Lola n’échappait pas à cette règle, puisque depuis quelque temps, la petite fille rejetait sa maman.

Elle ne voulait plus que maman s’occupe d’elle! Elle lui préférait son papa qu’elle voulait pour elle toute seule exclusivement, et tout le temps!

C’était fini, les câlins à maman! C’était fini, la phase fusionnelle mère-fille, ça aussi aux oubliettes!

Lola ne voyait plus que par son papa!

Le papa était devenu le roi de la maison aux yeux de sa petite frimousse.

Jamais un papa n’avait engrangé autant de bisous et de câlins!

Couvert de bisous et de câlins à longueur de journée, il en profitait un peu trop le papa poule, évidemment!

Cette passion enfantine de plaire à tout prix à son papa ne plaisait pas forcément à toutes les mamans qui se retrouvaient relégué au rang de spectatrices!

Une certaine rivalité semblait quelque peu pointer son nez!

Pour la petite Lola, avec maman, c’était bien mais avec papa, c’était mieux!

C’était autre chose, et ça se voyait tout de suite!

C’était toujours papa par-ci, papa par-là! C’était papa qui était tout le temps réclamé!

Il fallait qu’il soit tout le temps là, présent!

Avec lui, c’était plus agréable car on riait beaucoup et on s’amusait énormément! Les tâches ingrates semblaient donc être assignées à maman!

La maman rongeait son frein en attendant!

Elle se disait que ce n’était qu’une mauvaise période, difficile à passer, et qu’il fallait s’armer de patience!

Elle piaffait donc d’impatience même si elle savait que le temps jouait en ma faveur!

Bien sûr, elle était contente pour son mari qui épanouissait la petite Lola!

Cela lui faisait plaisir et la rassurait que ma fille Lola soit si complice avec son papa d’amour, même si elle avait l’impression de gêner et même d’être de trop!

Là, c’était un peu difficile à vivre, mais son mari n’en était en rien responsable de la situation!

En effet, ce n’était pas facile d’être mise à l’écart, d’être repoussée par sa propre fille!

Cela interpellait forcément, notamment si le problème venait peut-être d’elle, pouvait-elle penser!

Tout un monde s’écroulait et toute une série de questionnements en découlait!

La culpabilité prenait parfois le pas sur la réalité vécue!

Elle se disait que Lola aimait son papa mais pas elle et que c’était sûrement de sa faute!

À l’évidence, la petite frimousse ne l’aimait pas ou plus et il y avait certainement une raison!

Pourquoi Lola n’aimait-elle pas ou plus sa maman?

Était-elle vraiment une si mauvaise mère que ça! Le problème venait-il d’elle?

Le blues la gagnait souvent et tout le soutien de son mari n’y changeait rien!

C’était juste une situation bien triste qui prenait des grandes proportions pour une maman minée par le désespoir et les angoisses!