Un poème est toujours de circonstance, du moins doit-on rendre possible la rencontre entre forces singulières et diverses auxquelles peut-être participons nous
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Le rêve a posé ses guitares

L’appartenance des uns

Face à l’héroïsme des nôtres

Mon ordinaire, celui-là même qui ne m’appartient pas,

Semble vouloir échapper

A la banale ignorance du regard généralisé

L’usage des sons

Mélodieuse sollicitude du saxophone

Et transparence de l’extase

Héritage aussi de la mendicité

Puissance altérée d’un décrescendo

Qui nous fait poursuivre plus que de reprendre

Le cours architecturé de l’un de nos fleuves

Très concrète inconsistance des choses de l’existence

Le boulevard éructe son « Black dog » de Led Zeppelin

Les coups de butoir sont les mêmes à travers siècles

Ma raison « however » a perdu quelque chose de son pouvoir d’exaltation

Je me réserve une surprise

Plus noble que le réel

Tremper dans le rien et ne plus s’y méprendre

Jouer encore avec les images en nous désocialisées

De n’en rien savoir importe peu

La méconnaissance n’est pas notre bergère

Et pas plus que l’individu

Le divisible n’a dit son premier mot