Nous partageons sur les liens créés. Découverte de réminiscences, dans le temps, dans les événements… Que vivons-nous ? Sommes-nous dans un nœud temporel ? Tous les événements se retrouvent dans une conjonction propice à nous unir.
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15.02.2020

Perdu

Empli de tendresse, empli d’amour

Je suis prêt à toutes les folies

Tu n’es pas là, prête à mon amour

Moi alors tout moite et tout transi

Seul, sans réponses, me voilà perdu

Où est le jeu ? J’en doute fort un peu

Quels sont les enjeux ? Suis-je éperdu ?

Oui perdu dans la force du peu

Que dois-je investir dans l’avenir ?

Le doute me guette, abandon ?

Empli d’espoir, je vise l’avenir

Mais que rêve mon beau papillon ?

Brillance, rire, jouissance

Rêve, surprise et des chansons

Et alors que de la pétillance

Je suis son homme sans contrefaçon.

 

28.02.1997

 

Je suis comme…

 

Ma vie est une portée, une portée fermée à clé. Sinon, je ne pourrais rien vous narrer.

 

Je suis comme Guido d’Arezzo. Le vœu de chasteté ne m’enchante guère, mais je n’en demeure pas moins inventif, fourmillement d’idées…

 

Ma vie est semblable à la musique de Bach : réfléchie, calculée, guidée par l’intuition. Mais comme son œuvre me laisse calme et reposé !

 

Je sais que je n’arriverai jamais surpasser l’incommensurable génie de Mozart. Mais dans le domaine humoristique, je lui monte en tout cas jusqu’à la cheville.

 

Mes idées virevoltantes ne sont pas ordinaires. Elles choquent, surprennent, agitent. Comme Rouget de Lisle, j’adore révolutionner le monde.

 

J’aime, comme Schubert, me retrouver entre amis pour discuter, parler de problématiques communes, partager des expériences vécues.

 

Comme Liszt, l’entraide des petits, des faibles fait partie intégrante de ma personnalité. Ce célèbre pianiste a tellement épaulé de jeunes musiciens, tels que Wagner.

 

A la manière de Berlioz, j’ose tout aborder. Le qu’en dira t’on ne m’effraie pas. Le compositeur n’a-t-il pas dû affronter à la fois l’opposition de son père ainsi qu’essuyer la critique musicale ?

 

Mes amis aiment me rencontrer, me voir tout comme Verdi l’était du peuple italien.

 

Je suis passionné comme Wagner de la littérature ancienne. La mythologie m’aide à m’évader de ce monde trop terre à terre.

 

J’entretiens de bonnes relations avec tout le monde comme Tchaïkovski qui arrivait à concilier ses origines avec la musique européenne.

 

Je suis comme Strauss, léger, aérien, diaphane. J’aime détendre l’atmosphère et entretenir la bonne humeur autour de moi.

 

Au contraire de Balissat, je déteste me lever le matin.

 

Maintenant que j’ai couché ces quelques phrases sur le papier, je m’étends sur votre divan et j’attends avec impatience votre diagnostic.

 

20.03.2020

 

Nuit d’incertitude

 

Nous voilà face à notre destin. Toi, face aux vicissitudes, moi, dans ma solitude. Que va-t-il se jouer cette nuit ? Une nouvelle vie, des instants d’allégresse, des jouissances ludiques ? Un retour en arrière, une vie de mensonges, une histoire de songes ? Espoir, désespoir, tout se joue ce soir.

 

Sur ma chaise bancale, mon bureau improvisé, je cogite… Pourquoi être aussi attiré ? Pourquoi remettre en question son mode de vie, son mode de fonctionnement, sa façon de penser ? N’y a-t-il pas des blessures plus anciennes ? Des remises en question nécessaires ? Un équilibre, il faut trouver.

 

Des remises en question, des buts, des actions. A 41 ans, j’ai décidé de décider de ma vie, peu importe le qu’en dira-t-on, peu importe la morale, peu importe les injonctions sociétales.

 

Je veux apporter du bonheur à mon papillon, à mon myosotis, aux personnes brillantes aussi. Je ne suis plus une personne réelle. Je vise mon bonheur altruiste. Peu importe le chemin, le but est visible. Laissons cheminer ma réalisation…

 

Je veux être maître de mes décisions, le destin est un festin inattendu. A bien plaire de contrôler ma vie, les autres ne sont pas si épanouis. Je laisse couler la détresse éclabousser mes rayons de soleil tellement vivaces que les commérages s’éteindront dans un éclat de sourire.

 

Je me projette… Quels instants précieux et brillants à promettre ? Je serai moi, entier, fou, indivisible…

 

15.06.2020

Heureux qui, comme Ulysse

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Le cyclope et le feu

Amuse-bouche caprin et son croustillant

Liqueur herbacée

Les voiles de l’Argos

Aubergines cuites de deux façons

Marinade vierge

Le chant des sirènes

Tomates, poivrons marinés

Récifs de toison d’or

La colère de Poséidon

Chaud froid de baies

Flambé des îles

 

26.04.2020

 

Un papillon dans la nuit

 

Journée mélancolique. J’ai du temps, ça ne manque pas, c’est sûr. Qu’en faire ? Que faire ? Mon ventre me dit de m’occuper de mon papillon. Il est malade ; impuissance, regrets, larmes… Je me retrouve les bras ballants, l’esprit vide dans mon cabanon, seul avec des envies de partage, un doudou sur les épaules.

 

Mes pensées sont tournées vers toi. Je vais parler aux arbres, les enlacent pour qu’ils t’envoient ma force, mon énergie, mon flux, mon amour… J’écris, je joue, je lis, j’écris, mon trombone.

 

Mon papillon va mieux ; la fièvre est tombée. Je remercie les arbres… Bien belle folie que de n’avoir plus qu’eux pour interférer auprès de toi.

 

Nous allons nous voir ce soir. Pour le doudou… Mais nous allons inaugurer le rendez-vous amoureux confiné. Nouveau concept ; nous sommes avant-gardistes, des visionnaires ! L’humanité n’est pas près de se renouveler… Sécurité, responsabilité. Doux équilibre entre une folie assumée et une pragmatique rationalité !

 

Le soleil éclabousse, ma noire mélancolie s’évanouit. Je crée ; ma transe hypnotique revient. Mon papillon est ma muse, mon inspiration, ma raison de vivre. Tout redevient clair, je vais enfin pouvoir m’en occuper. Je redeviens brillant, étincelant. Je prépare mes présents, des surprises, du soleil pour mon papillon. Je me prépare, c’est tout de même un rendez-vous, c’est sérieux entre nous !

 

Arrivés, le papillon est pressé. Il se pare de ses plus beaux atours pour venir déployer ses ailes contre tous les vents. Quelle belle incarnation, quelle belle allégorie ! Tu es rayonnant mon papillon ; je ressens les vibrations de ton cœur. Tous mes sens, mon corps, ma raison vibrent à l’unisson avec toi. Moment gravé à tout jamais… Dans ton sari, tu as forcé les portes de l’orient à s’ouvrir, à m’offrir des espaces inconnus, à découvrir, à te découvrir… Tu me donnes tellement ; tu repousses mes limites. Avidité…

 

Je me sens lié à toi pour toujours, mon papillon, mon amour. Oui, peut-être de la folie, mais une douce folie que de se lancer les deux dans le fleuve de la vie. Un coin de ciel brulait, mais est-ce nos cœurs ? Nous serons les forgerons de notre vie, de notre vie à deux, de notre amour…

 

29.02.2020

 

C’est aujourd’hui

 

Tu m’as approché, j’ai répondu. Je me suis surpassé, tu m’as répondu. Tu t’es éloignée, je me suis perdu. Je te t’ai retrouvée, tu es venue…

 

Merveilleuse histoire, tu me diras merveilleux conte. Une histoire réelle, tu me diras une histoire rêvée.

 

Tu toques à ma porte. Un merveilleux papillon entre, se met à l’aise. Non mais il fait froid, tes mandibules vont souffrir… Sourire… Plaisir !

 

Nous partageons une gorgée d’un vin capiteux. Nous partageons nos instants de vie. La raison, la culpabilité, l’envie… Le futur aussi, nos aspirations aussi, le bonheur, nos envies…

 

Nos corps se rapprochent, nous apprenons à nous connaître, le vécu, le ressenti, nos mains, tes pieds, mes envies de te découvrir…

 

Tu te lèves, tu me prends, je ressens tes envies, je te porte, te cogne pour te déposer sur ma couche… Tu te hâtes, je me retrouve sans ceinture, ni pantalon… sans raison…

 

L’envie, la chaleur de nos corps, l’envie, l’envie, l’envie… Le désir nous emporte, connaissance de nos corps, découverte du plaisir de l’autre, envie de limites… Je te teste, tu m’offres tes envies, je suis là pour les assouvir… Tu as envie, envie, envie, envie…

 

Emerveillement, soleil, communion, papillons !

 

Communion de nos envies s’invite à la couche de nos délits. Le partage de nos expériences communie avec nos doléances…

 

Illumination, communion, papillon… Regrets, reproches, lendemains.

 

Désormais, UNIS.

 

Nous sommes nous, mon papillon !!!

 

15.05.97

 

Folie printanière

 

Ô printemps, époque où la nature s’éveille.

Ô pluies, orages, remplissez nos grandes seilles.

Ô mésanges, merles, construisez vos doux nids.

Ô pies innocentes, volez… c’est votre rite.

Mais alors dérangées, ne montrez pas votre ire.

Ô chatons, faites galipettes pour qu’on rit.

Ô navets, cornichons, pâtissons, croissez vite !

Ô grillons, papillons, stridulez par plaisir.

Mais alors qu’est-ce qui me picote, me chatouille ?

Horreur ! Le pollen attaque ! Vive les gratouilles !

 

18.03.2020

 

Les autres

 

Oui vous ! Je vous ai vu ! Avec vos regards ! Avec vos avis ! Avec votre morale ! Oui, je vous ai démasqués.

 

Vous, dans votre petite vie, oui petite, à qui il n’est jamais rien arrivé. Vous, dans votre routine, dans votre vie ennuyante, qui nous enviez. Vous, dans vos désirs inassouvis, vos frustrations pérennes, qui vous gaussez.

 

Continuez à cracher votre fiel sur les brillants qui aspirent à de jours meilleurs. Continuez à vomir vos principes sur les étincelants qui vivent leurs rêves. Continuez à médire sur les diamants qui aspirent à l’infini.

 

La sottise est votre point fort, la médisance son incarnation. La bêtise est votre art de vivre, dégrader est votre but. L’ignorance est un état de fait, crachez sur l’intelligence. Votre complexe est d’observer les autres grandir, votre défense est la méchanceté.

 

Nous ne pouvons changer les gens, à moins qu’ils soient obligés. Je vous souhaite du changement, non pas votre changement, mais un changement de société vous obligeant à vous adapter. Selon Darwin, soit vous vous adaptez, soit vous disparaissez. Les races des médisants, des jaloux, des méchants, des jugeants, des moralistes vont disparaître pour laisser la place à de l’ouverture, de la réflexion, de la lumière, du soleil…

 

Alors vous pouvez continuer à cracher, à instiller du venin, le monde change et vous devrez vous adapter, vous. N’allez pas imaginer que nous sommes malheureux, nous recherchons le bonheur, la vérité afin d’éviter de nous mentir à nous-mêmes. Mentez à vous-mêmes, mentez à vos proches, mentez à la société en mouvement, cela reste dans votre conscience. Que vous le voulez ou non, nous évoluons et vous deviendrez le chainon à qui personne ne manquera…

 

Bande de mécréants, d’insolents, quand est-ce que vous allez vivre autrement qu’à travers les autres ? Est-ce que votre vie ne vaut pas la peine d’être vécue ? Nous, notre vie, nous la chantons, nous la dansons, nous sommes des archétypes, des avatars d’étincelles, d’escarbilles et d’artifices.

 

Pour la morale, la moralité… La morale est construite par les Hommes, les individus et chacun a la sienne. Il y a autant de morales que d’individus sur cette planète. Continuez à juger, mais subissez le jugement des brillants sur votre côté rétrograde, obscurantiste, fermés d’observer la vie et non de la vivre. Vous pouvez cohabiter avec vos certitudes, mais soyez sûr que les étincelants ne s’abaisseront pas à pareille vilenie à votre égard…

 

Quel choix ? Se mettre à votre niveau de bassesse ? Se sentir blessé ? Vous répondre par l’agression ? Subir et vous soutenir ?

 

Ma réponse est : le fiel de votre ignorance coule sur les plumes du phénix de ma brillance.

 

Bonne adaptation ou bonne disparition… mes couillons.

 

01.04.2020

Dans l’azur

Briser le doux cocon de soi.

Diaphanes, envol éphémère.

Ne penser qu’à toi !

Fendre l’air amer.

Je respire l’air ensoleillé,

Je cours, je vole !

Emoustillé, vivifié, fortifié,

Je cours, je vole !

Complexité et finesse,

Goût subtil de l’interdit.

Papillon de nuit, hardiesse,

Battements, fuite et abasourdi…

Ta présence capiteuse m’enivre et m’étourdit.

Dans tes bras, je suis entièrement captif.

Tu m’offres un lointain paradis.

Pourquoi être aussi dubitatif ?

Léger, frêle et agile, je brille,

Je plane à contrecourant.

J’attrape toutes les brindilles,

Je deviens vivant, vibrant.

Mon bel Argus bleu virevoltant,

Ouvre tes ailes pour me rejoindre.

Mon Myosotis tant envoutant,

Laisse ta fragrance poindre.

Mon diamant, mon amour,

C’est quand le bonheur ?

Ma chérie pour toujours,

Partons en apesanteur…

 

20.05.2020

 

20 mai : un nouvel envol

 

20 mai, début du calendrier annonçant les récoltes. 20 mai, jour de l’arrivée de Vasco de Gama en Inde. 20 mai, Honoré de Balzac naissait. 20 mai, indépendance de Cuba face aux Etats-Unis. 20 mai, Lindbergh décolle pour traverser l’Atlantique. 20 mai, lancement d’IKAROS par la technique du voile solaire. 20 mai, journée internationale des abeilles… Un 20 mai, une nouvelle aventure pour nous deux, mon papillon et moi.

 

Oui, nous voilà main dans la main sur le chemin, un chemin construit à deux, un chemin tortueux mais qui nous rend tellement heureux. Nos forces, nos envies, nos besoins ont été nos ressources. A nous maintenant, le bel avenir que l’on s’est promis, la vie à deux que l’on a rêvée, ce partage que l’on a tant espéré !

 

Le rêve dans l’azur, notre folie assumée se sont incarnés. Oui, mon papillon, nous allons les vivre, les croquer, les savourer. Nos attentions l’un pour l’autre, nos étreintes, notre affection, notre amour vont se matérialiser, là, devant nos yeux. Nous devenons acteurs de notre vie, de notre vie à deux.

 

Tes envies seront les miennes, tes besoins seront les miens. Je te veux toi, mon magnifique papillon, mon succulent papillon. Tu as déployé tes ailes et irradies ta douceur, ta tendresse, ton écoute. Les vents se sont tus, ils nous soutiennent. Plus de lutte, plus d’amertume, nous voulons jouir du plaisir d’être ensemble, de s’être retrouvés après tant d’années… Nous étions, nous sommes et nous serons faits l’un pour l’autre.

 

A nous de construire le trois. Le trois ? Oui, un et un font trois en amour. L’individu n’est plus nié dans une fusion, il est revalorisé en tant que tel. La construction est éternelle, une chance de construire non sur des débris, mais sur le positif de nos expériences passées. Nous sommes brillants, nous sommes luminescents. Nos émanations font cheminer les gens qui nous entourent, nous font cheminer et les font cheminer, nous élèvent et les élèvent, nous rendent tous meilleurs.

 

Je te promets une vie riche, loin des pauvres possessions lubriques. Je te promets le partage, loin d’une solitude intellectuelle. Je te promets l’ouverture, la créativité, loin des dogmes sinistres. Je te promets l’honnêteté, loin des mensonges de convention. Je te promets mon amour, véritable, qui tend vers l’infini.

 

Je t’offre ma passion tout entière, ma passion de la vie, ma passion des sentiments, tristes comme heureux, ma passion d’un fou, ma passion de l’instant présent, ma passion de la réflexion, ma passion de te rendre heureuse. Je m’offre à toi, tout entier.

 

Le chemin sera semé d’embûches, nous le savons. Nous avons les ressources, notre vie riche, notre créativité, nos passions pour les surmonter. Nous sommes déjà tellement forts à deux, nous deviendrons invincibles face à l’adversité. Un amour si sincère, si inexplicable, si intense, si brulant ne peut être que créateur d’une vie entière.

 

Sommes-nous femmes ? Sommes-nous hommes ? Sommes-nous amis ? Confidents ? Amants ? Plus ? Trois ? Ouverture ? Engagement ?

 

06.04.2020

 

Confinement !!!

 

Ennui, le monde semble être à l’arrêt… Le papillon à embrasser, les arbres à enlacer semblent bien loin lorsque seul à la maison. Devoirs, discipline, frustrations…

 

Les enfants, notre essentiel, sont à protéger et sont contaminés. Le mélange de générations est à prohiber. Que faire avec quatre diables ? Laisser émerger leurs frustrations légitimes, laisser épancher leur manque d’activités. Quelle créativité ? Après trois semaines de confinement, le pic n’est toujours pas annoncé. Quand est-ce que ça va se terminer ?

 

Le monde, les états, les personnes, moi ont leurs façons de régler la crise. Nous annonçons des morts, mais les guéris, les immunisés, les miraculés ? Fin avril, mi-mai, début septembre… Cette crise dépasse l’entendement, la responsabilisation et le civisme des citoyens. Où se trouve la responsabilité ? Les dirigeants, les communautés, les sociétés, le citoyen, l’individu ?

 

Crise, confinement, responsabilisation… Et qu’aspire l’individu ? Quelle sont ses marges de manœuvre dans ce marasme ? Difficile à identifier, comment se magnifier, briller ? En écrivant, en dansant avec les arbres, en séduisant, en aimant ? Le papillon…

 

Créativité est le maître mot. Créons, développons, composons une nouvelle vie, un nouveau mode de fonctionner, une société nouvelle. Apprenons à découvrir les plaisirs simples de la vie, les promenades, les relations riches, lancer des galets dans le lac, s’enliser dans la boue, redécouvrir nos origines, s’ouvrir à l’autre, créer des relations, des liens, de l’amitié, de l’amour… Le papillon…

 

Le positif, je le partage. Je suis un phare au milieu de la panique. Je me tiens droit avec mes erreurs, mes fêlures, mes défauts, prêt à affronter l’ouragan… Je suis un roc, je suis fait de chair et de sang et la tempête qui s’annonce ne m’emportera pas. Les jours meilleurs arrivent, le soleil pointe, les myosotis fleurissent… Je serai là étincelant…

 

Un avenir à créer, un rêve à réaliser, je suis le pourfendeur de l’adversité. Un bonheur à transmettre, des caresses et de l’affection à donner, de l’amour à destiner… Mon papillon…

 

15.09.2021

 

Nouvelle journée

 

Il pleut. Le temps maussade. Le brouillard cotonneux nous enveloppe. On ne va pas pouvoir sortir. Les enfants sont là. Nous leur avons installé un camp de base hier soir dans le salon après la soirée pizza / DVD. Belle soirée, découverte d’amitiés, partage de passions…

 

Sous la couette, je me retourne. Ta chaleur irradie, tu es encore dans les bras de Morphée, paisible et sereine… Je te regarde mon papillon, je t’entends respirer, j’hume ton odeur. Tu es belle, je suis comblé. Je repense aux folies de la veille, tu as été un phénix rayonnant.

 

Je dépose un baiser tendre sur ton front. En allant à la cuisine, les enfants sont réveillés. Les grands organisent un jeu de société. Ils ont fait des équipes, tout le monde participe… Belle image de fraternité.

 

Il n’y a plus de pain, ni baguette, ni croissant. Le brouillard me repousse moi et mon Snoopy. Je toaste quelques tranches, prépare deux cafés, un peu de confiture aux coings faite la semaine passée, un peu de beurre, deux verres de jus d’orange. Le plateau remonte te retrouver.

 

Mon amour est encore endormi. Un sourire furtif parcoure tes lèvres. A quoi rêves-tu ? à des désirs inassouvis, aux moments partagés, aux enfants, à moi ? Je m’assois à tes côtés, le plateau sur mes cuisses. Tu as senti, tu te blottis contre moi… Tu respires de plaisir. Ta tête cherche à s’approcher de mon corps et tes bras enlacent mon torse. Tu me serres contre toi.

 

Toujours les yeux fermés, je trempe mon doigt dans le café ; je le passe subrepticement sur tes lèvres frémissantes. La goutte du breuvage attire ta langue. Je réitère l’expérience. Je couvre avec mes doigts ta lèvre supérieure de café. Ta langue se fait insistante.

 

Tu ouvres les yeux, un regard, un univers. Je me pourrais m’y noyer. « Je t’aime ». Mon cœur, mon corps, ma tête frémissent de bonheur. « Je t’aime, tu sais ma patate douce » Bonheur, plénitude…

 

Tu t’assieds, tu ajustes ton coussin derrière ton dos, tu m’embrasses. Nos lèvres jouissent de leurs retrouvailles. Tu as faim, je te prépare ta tartine et l’approche de ta bouche, tes dents la mordent tendrement. Tu souris, je m’occupe de toi, je suis heureux. Nos ventres se régalent simplement. Le café chaud coule lentement dans nos gorges, le jus d’orange vivifiant nous appelle à nos sens.

 

Nous devisons sur la soirée. Tout de même, la pizza sur le canapé… Nos enfants ont partagé, nous créons une famille recomposée. Que faire de la journée ? Pyjama ou s’habiller. Le brouillard doit se lever.

 

Le plateau terminé, je le pose sur le sol à côté de notre lit. Je m’allonge, tu viens te blottir contre moi. Ta tête appuyée sur mon torse, tu me caresses du bout des doigts mon visage. Nous profitons de ce moment hors du temps. Tendresse et passion, sérénité et amour.

 

Nous réalisons que nous sommes « Nous ».

Commentaires (1)

Eilime Nadus
22.09.2020

C'est magnifique ce mouvement, ces coquelicots rouges comme des éclats de Vie au milieu de ces épis de blé bercés par le vent... Une chanson douce... Nougaro a dit et je partage... C'est merveilleux... Ici quand il fait gris et qu'il pleut... On invite un peu de printemps...Il y a temps d'azur que les murs sont devenus bleus tout de suite... Marguerite... Un peu beaucoup passionnément à la follie... Merci pour la respiration... petits bisous fraises et poisson papillon... Agar Agar tricoté... Id' aime

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