Créé le: 29.09.2018
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Mon Zèbre de Septembre

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Ce poème a pour intention de faire l'apologie du Zèbre, cet animal social qui peuple les rues de nos savanes. Observatoire de l'évolution animale et de l'évolution (de la psychologie) humaine, ce poème a également pour ambition de relever ici les similitudes qui confondent adroitement ces deux espèces, entre l'animal et une personnalité originale.
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Mon Zèbre de Septembre

Puis apparaît, au coin de l’été, Septembre,

Qui lance ses premiers rayons glaciaux,

Où tu recherches les senteurs réconfortantes de l’ambre,

Pour écrire finalement sur le théâtre des animaux.

 

Il en est un que l’on découvre,  en toile de fond, patient et paisible,

Faible ruminant, athlète engagé et souvent apprécié,

Zèbre. Même si l’histoire t’a rendu risible,

Tu es roi; de la jungle de ta sensibilité.

 

A bien regarder tes rayures,

Il n’y a point de doute: tu as su peaufiner ta doublure,

Semblables à de folles herbes, tantôt blanches,

Et tantôt noires, tu déguises tes ambitions franches.

 

Le poil dressé, exprimant au vent ta singularité,

Tu es, tendre Zèbre, l’animal que j’ai appris à aimer,

Serait-ce parce qu’en toi s’ouvrent les traits communs de ma personnalité?

Tantôt sombre, tantôt lumineuse; subtils témoins de ton adaptabilité.

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