Créé le: 02.08.2018
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Mais reverrai-je ma grande verte?
C’est l’histoire de Bijou cheval de ferme arraché à sa grande verte prairie et transformé en Caillou cheval de mine. De la seconde moitié du XIXème siècle, aux années 1960 en France, chevaux et poneys sont descendus au fond des mines pour y tirer wagonnets et berlines. Ils ne remontent que rarement.
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Mais reverrai-je ma grande verte?
Ce matin tôt dans mon pré l’air est léger, le ciel du Nord au-dessus de ma tête tout pommelé de gris sur fond bleu, mon herbe est drue.
Je devrais sentir une certaine allégresse, celle des matins frais et joyeux, mais je perçois une agitation qui m’angoisse.
Je suis Bijou un cheval ardennais solide et vaillant de six ans à la robe baie.
Mon garçon d’écurie le petit Jules avait l’air soucieux ce matin, il m’ouvert la porte de l’écurie plus tôt que d’habitude, je n’aime pas ces changements.
Il a même approché sa tête de la mienne, dans un geste doux qu’il ne fait jamais.
Oui l’herbe est verte et l’air léger, mais j’entends des bruits de voix, des voix d’hommes qui se rapprochent.
Ils sont plusieurs qui apparaissent au détour du chemin et j’ai envie de m’enfuir, mais où? Mon enclos est trop petit.
L’un d’eux prend prestement mon licol et les autres m’encadrent. J’ai même droit à une baffe sonore sur la croupe qui ne me laisse augurer rien de bon.
Ils marchent d’un pas rapide, leurs sabots claquent sur la route dans l’air léger. Ou va-t-on?
On sort de la ferme et on part sur la route empierrée. Les hommes sont pressés, on marche bon train. On marche longtemps et on voit tout à coup au loin de grands bâtiments gris qui barrent le paysage.
Où va-t-on?
Les bâtiments gris se rapprochent les hommes commencent à ralentir le pas et moi j’ai toujours envie de m’enfuir mais le plus costaud des hommes tient solidement mon licol et les autres qui m’entourent
On rentre dans une sorte de gare, des rails, des wagonnets, des petits charriots. On m’attelle et je tire toute la journée, le cœur lourd d’avoir quitté le Jules et ma ferme.
Les jours suivants, on nous fait faire des manœuvres de gare: tirer en avant, s’arrêter, tirer en arrière
Un matin, on sort de la gare et on reprend la route.
Hélas! On tourne vers les bâtiments gris immenses aperçus le premier jour.
On arrive vers un espace où le sol est couvert de paille, je devrais être content, mais je sens qu’il ne faut pas me réjouir.
Ils m’entourent à huit ou neuf costauds et je frissonne de toute mon échine alors que le soleil s’est levé.
On me met de la paille autour des jambes solidement attachée, quelle drôle d’idée!
On me met un masque de cuir sur les yeux, je veux ruer, mais ils ont prévu le coup et ils m’ont déjà entravé les postérieurs. Et maintenant on me passe de grosses sangles sous le ventre, mais que font-ils?
J’en ai partout des sangles! Ils parlent fort, ils s’agitent.
Mais où il est mon Jules? Je sens que je ne le verrai plus et je hennis de détresse. Les hommes rient d’un rire cruel et gras.
Et là ils me tirent, me poussent et me font tomber, moi, le grand cheval ardennais. Je gis dans la paille, les yeux bandés, tout harnaché de sangles serrées qui me ligotent comme un saucisson.
Je ne peux même plus hennir! Est ce que je vais mourir?
Les hommes s’affairent autour de moi grande carcasse affalée.
On tire sur mes sangles et cela m’oblige à redresser la tête, ils tirent les hommes en soufflant et jurant, et petit à petit c’est tout mon corps qui se redresse. Mais ils me tirent vers le haut! Et tout à coup mes sabots quittent le sol. Ça c’est terrible! Je suis ligoté et suspendu, solidement accroché avec des cordes.
Et tout à coup on descend! Un homme contre moi descend avec moi, je sens sa sueur! Oui on descend doucement, ça grince et ça coince mais on descend!
Jules où es-tu? Pourquoi ne m’as tu pas gardé avec toi? Mais le jour d’avant mon départ tu étais triste et moi j’ai cru que c’était parce que le père te hurlait dessus. Tu te dépêches tout le temps, mais tu ne fais jamais assez vite.
Maintenant que j’y pense tu as pris un peu de temps pour moi le dernier jour!
Ah non maintenant on descend fort, l’air me manque, j’ai l’impression que je vais m’étouffer, je ne peux pas bouger, je ne sais plus où je suis! Mon cœur cogne dans ma poitrine et dans ma tête!
L’homme voit que je m’étouffe et m’affole et il passe doucement sa main sur ma tête ce qui me calme un peu. Cela dure cette descente!
Tout à coup une grosse secousse, on s’immobilise, il fait humide et lourd en même temps, je veux mourir!
Des mains, des voix que je ne connais pas, on me bascule en avant et je me retrouve brutalement sur mes jambes, et si les sangles ne me retenaient pas je serais tombé, je n’ai plus d’équilibre et mes yeux sont bandés.
On défait mes liens et j’en profite pour pousser un grand hennissement de détresse qui retentit très fort, et se propage bizarrement en résonnant comme dans une grotte.
Je sais que je suis enfermé, et un air plein de poussière emplit mes naseaux, vais-je m’étouffer à nouveau?
L’homme à la main compatissante s’éloigne, j’entends son pas pesant qui diminue. Je reste interdit dans ce mélange de froid, de moite et de poussière, avec des inconnus dont j’ai peur.
L’un d’eux se saisit de mon licol et m’entraîne vers une plate-forme en ciment .Il m’attache un seau avec un peu de picotin.
J’ai le cœur si serré et j’ai si peur que je ne peux ni manger ni boire.
Tout est lourd, noir, étrange, combien de temps vais-je rester ici?
On me laisse seul. Les pas s’éloignent, et les voix aussi. Moi je n’ai jamais été enfermé seul. Quand on me met à l’écurie pas sur du ciment comme ici mais sur de la bonne paille odorante, il y a Jules qui tourne et qui me parle. Il m’appelle Bijo ,”son Bijou”. C’est lui qui m’a trouvé mon nom quand j’étais encore un tout petit poulain. Quand il prononce mon nom avec sa petite voix nasillarde de garçon qui mue je viens toujours près de lui.
Ou es-tu mon Jules? J’ai chaud, j’ai froid et j’ai peur! Tu ne me laisses jamais seul ou alors dans mon enclos où volent les papillons et les libellules en été.
L’hiver quand il fait trop froid et la nuit quand il fait sombre tu me mets dans l’écurie et tu grimpes par l’échelle au-dessus de ma tête dans ton lit clos.
Je t’entends remuer, quelquefois tu rêves, tu appelles ta mère ou ta sœur dans ton sommeil ou tu cries, tu crois que le père te poursuit avec sa fourche! Je remue un peu, je tire sur ma chaîne et ma présence te rassure aussi. On se rassure l’un l’autre!
Mon Jules! Tu dois pleurer en regardant ma stalle vide! Ou alors est ce qu’ils ont déjà mis un autre cheval à ma place? Est ce que tu es déjà ami avec lui? Mon coeur se serre!
Et les voix reviennent. Ils m’entourent et j’espère qu’ils vont me retirer mon masque de cuir qui pèse sur mes yeux.
Mais apparemment, ils ont d’autres préoccupations ! Ils débattent pour me trouver un nom!
Mais j’ai un nom, je m’appelle Bijou! Ils ne savent pas que je m’appelle “Bijou”!
Ils vont m’appeler Caillou! Caillou pourquoi?
On marche et le sol est plein de poussière, j’en ai plein les naseaux! On me repasse des sangles pourvu qu’on ne me suspende pas comme lors de la terrible descente! J’ai si peur.
J’entends des cris, des bruits métalliques, ça s’entrechoque, ça cogne! On est retournés à la gare?
Un des hommes a pitié de moi et m’ôte mon masque.
Pendant un moment je suis complètement aveugle et je ne vois rien. Et tout a coup je réalise que je suis dans un couloir noir, le sol est noir, les murs sont noirs.
Devant moi des chariots de métal sur des rails et des gros blocs noirs dans ces chariots.
On m’attelle pour tirer et tout à coup je comprends! On m’a descendu dans ces grottes noires pour tirer ces charriot.
On m’attelle à douze charriots! Oh! Le coup de rein que je dois donner pour les démarrer.
Je ne suis plus Bijou de la ferme du père Morand, je suis désormais Caillou cheval de mine. Caillou cheval de mine entouré d’hommes qui hurlent pour se faire entendre au milieu du vacarme, du
cliquetis des chaînes, des wagons qui s’entrechoquent, des souffleries qui brassent un air vicié pour ne
ne pas mourir étouffés là-dessous.
Esclave à mille mètres sous terre, je tire leurs wagons pleins du charbon que les hommes tout noirs eux aussi peinent à extraire. Ils ne sont pas méchants avec moi sauf quand j’ai du mal à démarrer, l’un ou l’autre me pique le flanc avec le crochet de sa lampe.
Est ce que je reverrai un jour ma grande verte? Moi Bijou de la ferme du Père Morand devenu Caillou cheval de mine?
Chaque soir on me remet harassé et fourbu sur la plate-forme de ciment sur laquelle est étalée un peu de paille humide et qui sent mauvais. Rien à voir avec la paille chaude et odorante de l’écurie de la ferme du Père Morand.
On est si fatigués! Et on a mal, car on se heurte sans cesse aux rochers, et aux rails métalliques. Nos têtes heurtent les plafonds des galeries trop bas pour les grands chevaux que nous sommes nous les puissants ardennais. On s’arrache fréquemment le haut de la tête! Nos pieds aussi nous font souffrir, car nos sabots se tapent aux pierres et aux rochers que l’on voit mal dans cette demi-pénombre ou on perd nos fers dans la boue gluante et là sans fer, le pied exposé aux rails coupants, il faut finir de tirer la charge attendant de retourner dans ce coin sombre qu’est notre écurie pour qu’intervienne le maréchal-ferrant.
Hier des compagnons nouvellement arrivés sont morts. L’un n’a pas supporté la descente, ficelé sur une planche avec des cordes. Le stress a eu raison de son coeur! Je me souviens alors dans cette infernale descente de la main compatissante qui s’est doucement posée sur ma tête et m’a sans doute
Le deuxième compagnon lui s’est écroulé d’une masse quand il a du tirer plus fort. L’homme qui le menait s’époumonait à crier “au collier” car il y avait une montée.
Celui qui mène hurle dans nos oreilles, “au collier” pour qu’on tire plus dur dans les montées ,et dans les descentes il hurle “au cul” pour faire comprendre qu’il faut amortir la poussée qui arrive par derrière.
Un matin, je me réveille, la veille avait amené son lot tristesse dans cette horrible poussière qui m’entre dans les yeux et m’obstrue les naseaux.
J’avais entendu dire qu’un camarade était devenu définitivement aveugle. Il portait toujours le même masque de cuir que celui que l’on m’avait fait porter pour ma descente dans cet enfer.
Le pauvre ne reverrait plus jamais les camarades,ni les gueules noires comme s’appellent les hommes qui s’échinent à extraire le charbon, ni les galeries, ni les gros rats qui courent sur nos maigres litières.
Alors pourquoi cette envie d’esquisser un petit trot alors que mes pieds me font mal et que je risque de m’écorcher la tête sous les étais de cette voûte trop basse?
Je ne sais pas car il fait toujours aussi noir, il y a toujours autant de bruit.
Un groupe d’hommes descend par l’ascenseur et moi qui ne les regarde jamais, ce sont tous des ombres semblables sous leur barrette leur drôle de chapeau, ce matin là je lève mon encolure douloureuse et les regarde.
Dans l’ombre une silhouette me fait battre le cœur! Il me semble avoir reconnu mon Jules! J’essaye de m’approcher, mais la silhouette disparaît avec le groupe qui s’enfonce dans les galeries noires.
Toute la journée je tire mes douze wagonnets et je cherche à scruter tous les groupes qui cheminent dans l’obscurité.
Hélas j’ai du rêver! Deux petits yeux brillants me scrutent dans le noir et je raconte même mon désespoir au vilain gros rat qui en veut à la paille de ma litière.
“Tu sais le rat, j’ai vécu une vie merveilleuse, il faisait clair même les jours de pluie, et la campagne était si belle. J’avais un ami qui dormait au-dessus de ma tête.” Pour un peu j’étais si triste que j’ai failli demander au rat s’il voulait bien être mon ami. Mais ses petits yeux rusés et méchants et sa fourrure brune et sale m’en ont dissuadé.
Le lendemain le désespoir m’envahit. L’homme qui me mène arrive, flatte mon encolure et ce petit geste amical m’inonde de tristesse. C’était comme ça que mes journées commençaient à la ferme du Père Morand. Mon Jules descendait de son perchoir où il dormait et venait me voir. Il me tapotait gentiment l’encolure avant de vaquer à ses occupations. Je savais qu’il allait revenir me voir avec une poignée de foin et un seau d’eau qui cliquetait quand il marchait. Les odeurs de paille et de foin emplissaient mes narine, le coq de la ferme chantait au loin et on entendait les chaînes des vaches qui bougeaient dans les stalles voisines. La femme du Père Morand, accompagnée de Rose, la petite servante, allaient venir les traire. Dieu que la vie était belle alors! Je tirais suivant les saisons la herse ou la charrue, puis le dimanche la charrette où la famille prenait place pour aller à l’église. Le comble du malheur à cette époque là pour moi c’étaient les vociférations du Père Morand qui s’emportait facilement allumé par l’eau de vie qu’il distillait lui-même et dont il faisait grand usage. Et bien même le Père Morand, son fouet qu’il portait autour du cou et ses hurlements, je serais content de les
Le lendemain j’ai attaqué la journée fourbu mais avec un inexplicable espoir au fond du cœur.
Un groupe de mineurs s’est arrêté pour nous laisser passer ,appuyés sur leurs rivelaines, ces sortes de piquets à deux pointes. Je ne vois d’eux que des silhouettes surmontées de la fameuse barrette, casque en cuir bouilli qui les protège un peu des éboulis. Soudain, Jules mon Jules est là! Lui aussi m’a vu et il s’avance vers moi bras ouverts en risquant de se faire écraser les pieds par les camarades qui poussent.
Il va parlementer avec l’homme qui nous mène et je vois que celui-ci fait non de la tête. Je dois continuer d’avancer. J’ai vu mon garçon et lui m’a vu aussi! Je suis sûr qu’il va chercher à me revoir maintenant qu’il sait que je suis dans ce puits de mine.
Le soir, je rentre dans le cachot qui me sert d’écurie, et là éblouissement il y a mon Jules qui m’attend. Mon Jules ! J’ai henni de joie et lui m’enserre l’encolure de ses bras et se suspend à mon cou, comme à la ferme ! Je suis éperdu de bonheur.
Jules qu’est ce que tu fais dans la mine?
Tu m’expliques: du jour où les gars m’ont emmené tu t’es juré de me retrouver. Tu as commencé par demander au Père Morand où on m’avait emmené et lui t’a dit de te mêler de tes oignons. Mais la petite Rose avait entendu les gars qui trinquaient avec le Père Morand dans la salle commune après m’avoir acheté, car c’est elle qui a amené les verres et le pichet de rouge et elle avait retenu où on allait m’emmener. Alors elle l’a dit à Jules et mon Jules a dit adieu à la ferme, au père Morand, à sa femme, à la Rose, aux vaches et a pris la route. La même que celle que j’avais prise quelques mois plus tôt avec
Il s’est engagé dans la mine et m’a cherché mais c’est plein de puits dans ce pays du Nord et c’est plein de chevaux ardennais à la robe baie dans les mines.
Tu as été piqueur et tu as compris que là dans ces galeries étroites il n’y avait pas de chevaux Toi aussi tu en as eu de la misère à t’aventurer à plat ventre dans ces boyaux sombres qui pouvaient à tout moment partir en éboulis et t’ensevelir. Tu me dis que seule la pensée de me retrouver un jour te faisait alors avancer. Tu as chargé le charbon dans les wagons et tu en as vu passer de ces pauvres chevaux et ce n’était jamais moi. Comme tu es gentil et serviable tu as pu te lier d’amitié avec le porion le chef, et tu lui as expliqué que tu me cherchais et que tu me chercherais toujours, toute ta vie si il le fallait ou plutôt toute la mienne car un pauvre cheval de mine, cela ne vit pas 30 ans comme dans la grande verte, dessous dans l’enfer noir, c’est maximum 10 ans.
Et là il y a eu un miracle! Le porion, il a une copine qui travaille dans un bureau où sont recensés tous les chevaux qui descendent dans la mine. Tu ne m’as pas trouvé tout de suite parce que tu avais bien noté la date de mon départ mais tu as cru qu’on m’avait directement descendu. Or tu ignorais qu’on nous formait plusieurs jours dans une gare pour nous habituer à tirer des wagonnets. Il y avait donc un décalage de plusieurs jours et parfois tu désespérais de me retrouver. Jamais malgré la dureté de ta nouvelle vie tu n’as songé à m’abandonner à mon triste sort. Tu voulais gagner vite et beaucoup parce que toi Jules petit paysan tu avais décidé de me racheter à la mine. Quand j’ai entendu cela Jules, j’ai cru que mon coeur allait exploser dans ma poitrine de reconnaissance et de joie. Je n’ai pas osé te demander combien de temps cela te prendrait encore de réunir tout cet argent pour me racheter.
Tu m’as expliqué que le chef, on lui avait aussi arraché quand il avait quinze ans un cheval qu’il adorait, mais bien pire, son père l’avait vendu au boucher. Quand son cheval est parti avec le boucher sur le petit chemin de la ferme qui menait à la grand’route, il s’est tourné et il a henni pour dire adieu à son garçon, car il savait qu’il allait à l’abattoir.
Le porion il n’a jamais pu oublier et en souvenir de son cheval, il a décidé que toi, Jules, il te mettait palefrenier et que moi, il allait me déclarer comme cheval inapte pour que je remonte plus vite et que mon prix soit très bas.
Mon Jules est-ce possible? Est-ce la fin de toutes les misères?
Alors oui, je retrouverai ma grande verte et qui plus est, avec mon Jules. On trouvera bien de l’ouvrage pour nous deux dans une ferme et du moment que l’on ne nous sépare plus jamais, on sera heureux!
Aujourd’hui j’ai un maître, un maître qui ne m’abandonnera plus jamais et ce maître c’est mon Jules!
Commentaires (1)
Naëlle Markham
24.04.2020
J'ai beaucoup aimé ce texte qui m'a rappelé et donné envie de revoir "Heureux qui comme Ulysse" avec l'inoubliable Fernandel, un film qui fête gaillardement ses 50 ans. Le contexte n'est pas le même, mais le fond oui, celui de l'amour qu'on donne à un animal qui nous le rend bien, celui d'une tendresse qui abat tous les obstacles
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