Créé le: 03.09.2012
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Ma vie

Amour, Poésie

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© 2012-2024 Marc Rose

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La vie fut belle le temps de quelques années, La famille était liée, le bonheur était installé J'étais heureux et ne redoutais qu'une chose...
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La vie fut belle le temps de quelques années,

La famille était liée, le bonheur était installé.

J’étais heureux et ne redoutais qu’une chose,

Que tout se brise, que ma vie ne soit plus si rose.

 

Puis un jour, peu importe que tu m’aies trompé,

Les querelles ont commencé pour ne jamais cesser.

Je sentis mon coeur, l’équilibre de ma vie se briser

Le jour où, par le juge, le divorce fut prononcé.

 

Moi d’un côté, Toi de l’autre,

Chacun son avis, jamais un entendement,

Ne plus savoir qui croire quand tout sombre lentement,

Ne plus sentir d’amour dans ce monde qui nous entoure.

 

Voir d’autres avec leur vie heureuse,

Voir que la mienne tu l’as déchirée,

Tenter de leur expliquer, que mon coeur est brisé

Pour les entendre dire : « C’est la vie, tu nous saoules « .

 

Sentir mon coeur se déchirer quand ils se mettent à crier,

Sentir une boule dans ma gorge, en repensant au passé,

Vivre nostalgique et penser que je vis

La seule chose que je ne voulais pas vivre.

 

Attendre l’impossible, en ne voulant admettre la fin

D’une « histoire d’amour » brisée, tu as profité

Et de tout tu as voulu me dépouiller.

Pour être sûre de me voir souffrir tu t’es démenée.

 

Hold-up déguisé en divorce et tu vas le gagner

Alors que c’est la seule chose que je ne voulais pas,

Mais où donc vas-tu emporter tout ce que tu m’as volé

Au paradis, j’en doute, ta place n’est pas réservée.

 

De tiraillements en tiraillements

Que cherches-tu? même de ma liberté, tu veux me priver,

A toi je ne veux plus être attaché,

Ma liberté je veux retrouver.

 

Ma vie ne t’intéresse plus, alors quel est ton but?

Me prendre encore ce que tu penses que je possède?

Tu te trompes de hold-up, c’est terminé,

Il n’y a plus rien à me voler, tu t’en es déjà occupée.

 

Il me reste peut-être une ou deux années

Mais même de ça tu veux me priver;

Dans ta vie tu penses avoir tout gagné

Mais là-haut tu ne seras jamais pardonnée.

 

Même de toute cette méchanceté

Moi, je t’ai pardonnée;

Je n’aspire qu’à retrouver ma liberté

Pour à toi ne plus être attaché.

 

Le fait que sur ma tombe tu pourrais encore décider

Me rend malade à en crever;

De moi je t’ai tout donné, que pourrais-je encore

Te donner? Tu m’as déjà dépecé.

 

Le droit de partir, libéré, tu pourrais me laisser

Mais c’est certainement trop te demander;

Humaine, tu n’as jamais été

Sans coeur tu vas rester, pauvre âme tu vas errer.

 

Trahison du coeur

J’attends, Dans le froid et le noir.

J’attends, Malgré ma peur et mes angoisses.

Ma respiration s’est coupée, Mon cœur a cessé de battre…

Dès le moment où j’ai su, Dès le moment où je t’ai vue

Sortir avec ce mec, Sortir avec un autre que moi…

J’ai vu comment tu l’as regardé, ce regard que tu ne m’as jamais accordé…

Et depuis ce moment, Depuis que je t’ai vue

Je ne vis plus. Je me suis enfermé dans mes pensées…

J’ai fermé la porte de mon cœur, Et j’ai jeté la clef.

Je ne veux plus la retrouver. Tu as brisé mon rêve…

Tu as tué ma vie. J’ai peur de tout, J’ai peur de rien.

Mais le pire est que je ne comprends pas…

Pourquoi tu as fait ça…

Marcel François

 

Tourmenté

J’ai ce sentiment bizarre, A chaque fois que je pense à ton regard,

J’aimerais que rien ne nous sépare, Que mon cœur tu le répares,

J’ai le ventre noué, Par cette impression d’être échoué

Au milieu de tous mes souhaits, J’aurais besoin d’une bouée

Ma gorge se serre, En constatant que j’erre ;

Alors je fais tout pour te plaire, Tu ignores mes prières

Les larmes coulent, Sous leur nombre je croule.

Tu me chamboules, Mais je ne rentre pas dans ton moule.

Le vide apparaît, Et tant que je vivrai,

Que de toi je serai ignoré, Je ne pourrai être équilibré.

Elle prend tant de place, L’envie que tu m’enlaces.

Mais je suis un peu las, Je me trouve dans une impasse.

J’essaie d’être fort, Seul ton regard ne me laisse pas mort

Tes yeux me transportent, Mais m’ouvriras-tu ta porte?

Marcel François

 

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