Créé le: 24.09.2012
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L’une et l’autre

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CONCOURS 2012 L'inspiration passe et repasse. Et moi j'hésite. Elle est si belle, vais-je attraper quelques mots pour les figer et les enfermer dans la matière ? Quel intérêt ? Arrêtes ! Dépasses un peu l'apparence ! Au-delà des mots, il y a le sens et l'orientation. Et la bonne nouvelle, c'est que chaque lecteur est libre de saisir un sens, ou non ...
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Avant-première

Il était une fois … Une seule fois ? Je ne sais pas, mais, il est évident que «première fois» ne convient pas. Il était une première fois … Non !!! Trop tard, tu as raté la marche. Ne trouvez-vous pas cela étrange ? Le pouvoir de ce mot ! Il arrive et tout est différent : l’ambiance, la dynamique, le sens. Oui, je suis d’accord avec vous, ce mot n’est pas anodin, il est même très spécial. Il nous rappelle un départ, une première ! Facile, difficile, agréable ou non, la première fois se conjugue beaucoup au passé, elle nous a marqués, nous l’avons remarquée. Il y en a eu d’autres, mais ce n’était plus pareil. Qui se souvient de la cinquième fois ? La première a bien de la chance, elle est unique, ou presque. Le premier pas, le premier baiser, le premier amour, la première descente … nous voilà tristes. Et oui, il est impossible de revivre une première fois. Allons bon, voilà la nostalgie qui pointe son nez. Si j’ajoute que je n’ai pas vécu ce moment à sa juste valeur, elle n’est pas prête à repartir, et même à deux doigts de faire venir sa complice. Oh non, la voici : la culpabilité. Et bien finissons-en ! Nous n’allons pas nous priver de la cerise sur le gâteau : la première fois fait apparaître la dernière fois. Et soudain, le temps est là ! Il surgit de nulle part, chargé d’un poids émotionnel. Il apporte le début et la fin, la rencontre et la séparation, la naissance et la mort. Et nous pauvres humains, nous cherchons à fuir, à gagner, à éviter, à contourner, à oublier ce temps qui passe. Bonjour la dualité, l’un ou l’autre, le dilemme, le plaisir et la souffrance. Où suis-je ? Il était une fois l’histoire, le bonheur, la vie, la naissance, l’amour et il a suffit d’un mot pour casser l’ambiance, un simple mot pour tout gâcher.

 

Voilà, ça c’est tout moi ! Je m’étais installée confortablement pour discuter avec vous de choses et d’autres, et en moins de trente secondes, nous avons plongé dans l’essentiel. Nous ne sommes pas éternels, et le début a attiré la fin. Je ne l’ai pas fait exprès ! Qu’est-ce que ce mot est venu faire là ? Première ! La fois pouvait s’en passer, non ? Déjà, il ne se contente pas d’une présence discrète, du style «ne faites pas attention à moi». Non, pensez-vous ! Il s’impose, on ne voit que lui dans ce début de phrase. Ensuite, il fait venir ses amis tristesse et nostalgie, sans même nous demander notre avis. Et pour couronner le tout, il appelle le temps, qui arrive et s’installe bien confortablement.

De quoi se mêle-t-il celui-là ? Mais il est trop tard pour rembobiner, impossible de l’ignorer. Alors ? Un ange passe. Chacun retient son souffle …Et ? Chut ! Je crois qu’il est passé. Oui, la vie reprend, chacun respire normalement. Que d’émotions. J’ai eu très peur. Je me suis dit : «voilà l’avant-première est ratée, cet invité suprise a tout gâché» ! On dit qu’il n’est guère possible de rattraper un mauvais départ, enfin certains le disent. Moi j’ai envie de rester optimiste, et de croire qu’on a une deuxième chance, une troisième etc.. Après tout, ce n’était qu’une répétition. Waaaa, je suis soulagée. Tout n’est pas perdu. Enfin si, je me suis perdue, mais c’était pour la bonne cause. Où en étions-nous ? Ah oui, nous parlions du temps. Quand il passe, il laisse des traces. Ce n’est pas un ouragan, mais ne le sous-estimez pas, il est subtil. Faisons un état des lieux.

A droite, à gauche, du monde. Voyons le premier groupe : ceux-là se fichent du temps, ils sont jeunes, l’avenir leur appartient, le temps les a laissés totalement indifférents. Bien ! Mon regard se déplace dans un autre espace envahi de femmes et d’hommes d’affaires. Ils ont saisi le temps comme sujet de conversation. Ils cherchent à le contrôler, échangent des méthodes pour le maitriser, bref, il sont convaincus qu’il y a de l’argent à se faire. Ils sont très sérieux. Chut, mieux vaut ne pas les déranger. Je m’en retourne donc et là, je les vois ! Je suis face à des gens épuisés par le poids des années. Ah ben là, le temps a fait de l’effet. Ils sont vieux, ils parlent du passé, ils sont contaminés : le meilleur est passé, le présent sans surprise et l’avenir s’annonce bien pire. Je suis sous le choc. Est-ce ma seule liberté ? Sommes-nous tous condamnés ?

Je vois la page, le monde et je cherche un critère pour me décider. Dans ma tête, j’ai une multitude de phrases qui se mélangent, apparaissent et repartent. Si je ne me décide pas à avancer, la page va rester blanche, et moi très frustrée. Alors, tu passes à l’acte ou non ? Tu le fais, ce premier pas ? Tu restes en retrait ou tu rejoins un groupe ? Deux secondes ! C’est très savoureux de freiner son impatience, de stopper le temps, arrêt sur image. Waouh ! Je suis en train d’inverser ma tendance, c’est une première ! Dire que j’ai passé ma vie à courir pour atteindre des buts, à m’agiter pour comprendre … Bon, as-tu bientôt fini de jouer ? Le lecteur est là ! Ah oui, désolée, vous attendez une suite, enfin peut-être … Parler, écrire, agir, qu’importe l’action si cela peut m’éviter de me retrouver exclue, confrontée au silence ou au néant. Non attendez, je n’ai pas peur. Je prends le temps de savourer l’instant, de considérer toutes ces idées qui circulent. Vais-je les saisir et les noter, les transformer en mots ou les laisser en liberté ? Nous y sommes, enfin presque.

j’ai décidé de laisser venir, d’apprécier le parcours, de commencer quelque part. Quelque part ? Je regarde cette page qui se remplit de mots et de phrases, une question restée sans réponse et oui aussi, ma vie, avec le silence du jour qui se lève. Mais revenons à notre contexte. Je n’apprécie pas les histoires inachevées et j’ai été bien éduquée : «finis ce que tu as commencé». Oui, alors j’ai commencé à écrire, à noter des clés, à prendre le temps de respirer, enfin presque. De vous à moi, je n’ai aucune idée de la suite et de la fin. Mais prenons une chose à la fois, on verra le reste plus tard. Oui nous adorons les histoires qui nous entrainent dans l’aventure, les films qui nous font voyager dans nos émotions. Alors je fais quoi ? J’ai trouvé ! Je pose des conditions, vive l’esprit de contradiction.

Action, moteur ? Non attendez ! La dernière fois que je me suis retrouvée dans une conversation qui m’épuisait, je n’ai pas réussi à m’en extraire. Ce n’est pas évident de partir sans avoir une bonne excuse, une excuse valable pour le groupe en question. «Nous parlons, nous parlons mais le travail m’attend. En fait je suis débordée, je dois y aller». Bien joué et une question de réglée ! C’était facile. Dans le groupe des jeunes, les règles sont peut-être plus cool. Essayons pour voir. Oui je confirme, chacun fait un peu ce qu’il a envie, et le changement est apprécié. On parle de tout et de rien, c’est léger, on ne se prend pas la tête. Mais c’est bon là, j’en ai assez, je rentre chez moi. Non restes ! Arf, j’avais oublié la notion de clan. Je fais partie du groupe. Mais là, ça ne me fait plus rire du tout. Je veux partir ! Impossible. Bon, je reste encore un peu. Quelqu’un pourrait-il m’aider à sortir d’ici ? Oui !!! Voilà trois jeunes qui arrivent, et j’en profite pour m’éclipser. Et bien, ce ne fut pas tout simple. Et de deux. Maintenant le passé.

J’ai gardé ce groupe pour la fin. Voyons quelle serait l’excuse qui permettrait de quitter cette conversation ? Que dis-je ? Ce monologue, ce documentaire, cette histoire qui n’en finit plus. Oui j’aime bien les histoires, mais alors autant s’installer devant un bon film. Là il y a un monde fou, et chacun cherche à parler plus fort que son voisin, à lui prouver qu’il a raison. On en devient sourd, c’est logique. Hey j’ai trouvé ! «Je suis vieille, j’ai mal partout, je suis fatiguée, je rentre me coucher». Et bien voilà, c’était pas si compliqué ! Tu peux y aller maintenant. Tu as trouvé une fin à chaque échange. Le dossier peut-être classé, le premier chapitre bouclé. Le premier chapitre bouclé ? Quasiment, ou presque. Parce que si j’y réfléchis, je suis convaincue que les choix sont multiples. Je suis née dans un monde qui sépare les forts et les faibles, les gens de pouvoir et ceux qui n’ont pas cette chance, ceux qui parlent et d’autres qui ont juste à écouter. Mais la vie n’est pas binaire à ce point, et nous avons la relativité, de temps, d’espace, de point de vue.

L’inspiration passe et repasse. Et moi j’hésite. Elle est si belle, vais-je attraper quelques mots pour les figer et les enfermer dans la matière ? Quel intérêt ? Arrêtes ! Dépasses un peu l’apparence ! Au-delà des mots, il y a le sens et l’orientation. Et la bonne nouvelle, c’est que chaque lecteur est libre de saisir un sens, ou non, et de le transformer, ou pas. Ouf, je peux donc finir cette page ou reprendre plus tard. Je souris et je vois l’être humain et ses multiples facettes, l’idéal et l’action, la vie et la mort. La vie est alternance, le choix est présent. Chaque jour, chaque rencontre, chaque instant est une première et unique fois. Il était une fois …

 

La naissance

Je suis passée à l’acte, j’ai commencé à respirer, je me suis incarnée. J’ai fini le premier chapitre, je ne sais rien de la suite, mais j’ai changé d’espace. J’ai fait le premier pas … ou presque. Revenons un peu en arrière, dans le ventre de ma mère. J’étais bien au chaud, confortablement installée dans un monde idéal. Je prenais le temps de poser les avantages et les inconvénients du monde extérieur, de sentir les émotions des gens qui s’approchaient et s’éloignaient, de savourer toutes ces perceptions. Et brutalement, je fus interrompue ! «Césarienne, sortez-la de là !». Mais qu’est-ce qui leur prend ? Est-ce une habitude pour eux de décider à la place de l’autre ? D’accord je suis un bébé, petit et fragile. Mais c’est quand même un peu facile de penser à ma place, soi-disant pour m’aider en plus.

Bref, me voilà dehors. Activez-vous, j’ai faim, j’ai froid, vous chercherez un prénom plus tard ! Oui, dans le monde matériel, j’ai remarqué qu’il est important de nommer les choses, les gens, ou même les émotions. C’est très pratique, cela permet de s’y retrouver ou de vous retrouver. Imaginons que je parle de moi et aussi de vous, ce serait un beau chaos. Nous ne saurions pas ce qui est à vous, ou à moi, où vous commencez et où je m’arrête, où se situent le début et la fin. Super, l’Homme a inventé la virgule pour faire une pause, et le point pour s’arrêter. Et ce n’est pas tout, il a cumulé des quantités de connaissances, de méthodes et de techniques pour expliquer le fonctionnement de la réalité, pour analyser le bonheur, pour réussir sa vie. Ça y est, je suis rassiasiée et réchauffée ! Merci, ça fait du bien. Oui, donc il y a vous et moi. Vous avez votre parcours et moi le mien. Nous aurions pu nous croiser sans nous voir, mais vous avez choisi de me lire.

 

Deux humains, une rencontre, une première impression et plus si affinités. Certains évaluent une relation en années, d’autres en instantané. Certains se fient à leur instinct ou à leur nez, d’autres à l’apparence et aux références. «C’est quelqu’un de bien, tu peux lui faire confiance». Oui dans ce bas monde, il y a les gens bien, et les gens mal. Enfin non, ça, «ça ne se dit pas, ça se pense uniquement». Ceci étant, il arrive que l’on tombe amoureux aussi, enfin je vous le souhaite. Pourquoi tomber d’ailleurs ? Il parait même que l’on perd aussi la vue. Donc en toute logique, nous devons bien y gagner quelque chose. Oui, la fusion, passer de deux à un, vibrer sur la même longueur d’ondes, ne plus savoir où commence l’un et où s’arrête l’autre. Que c’est bon, nous manquons de mots pour le traduire. Aïe !!!!! Ils viennent de me couper le cordon ombilical ! J’ai perdu le contact. Me voilà seule, j’ai mal, je pleure et je sens la colère qui monte. Ce n’est pas drôle de me faire atterrir ainsi. La douceur, vous ne connaissez pas ? Vous auriez pu me prévenir que la séparation était aussi douloureuse ! Oui d’accord, maintenant je suis humaine. Message reçu. Sur terre, je peux accuser ou accepter, rire et pleurer, avancer et tomber, rester par terre ou rebondir. Mais au fait, sur terre on a un nom. Qu’attendez-vous pour décider ? Ah super, enfin une bonne nouvelle : je m’appelle Liberté !

Un nouveau jour se lève, bonjour la remise en question. Ce matin, l’inspiration a cédé sa place aux doutes, et le brouillard laisse à peine passer les rayons du soleil. Et oui, il va bien falloir t’y habituer, la liberté est associée aux questions. Plus tu résistes, plus le doute s’amuse et s’incruste. Et si tu insistes, il contacte les peurs et la culpabilité, ou même la colère et l’impuissance. En traduction, le plus simple est d’écouter ce qu’il a à dire.

Au fait, y’a plein d’adultes qui attendent. Vas-y bébé, Fais-leur plaisir, dis quelque chose ! Tu verras, plus tard tu vas aller à l’école, et ce sera l’inverse. Tu auras tout intérêt à te taire si tu veux les contenter. Tu comprendras qu’un enfant doit bien écouter, pour apprendre les leçons des adultes. Mais là, profites-en, tout le monde attend ton cri.

Un instant, qui es-tu ? Qui parle ? C’est étrange. Je perçois le monde, les gens, les sensations, beaucoup de sensations. Je ne sais d’ailleurs pas ce qui m’appartient ou non. Et voilà que j’entends une voix qui me parle. Combien sommes-nous ? Et oui bébé, te voilà bien humain, avec une tête qui cherche déjà des repères matériels. Tu es unique mais aussi multiple et connecté au monde. Nous sommes séparés et liés. Alors pour te repérer, tu vas apprendre à dissocier et à classer les choses, et ces repères te seront utiles pour avancer. Mais tu découvriras aussi que tout n’est pas aussi simple. Tu as cinq sens ou même davantage, et, on va te demander de dissocier ce qui est objectif ou subjectif, intérieur ou extérieur. Mais là par exemple, personne ne sait vraiment si tu entends le son de ma voix ou si tu te contentes de réfléchir. L’être humain est très complexe. Et si l’on intégre les sensations, tout devient très subtil. Certains les ignorent totalement, d’autres en perçoivent toutes les nuances. L’énergie est invisible, mais pas absente pour autant. Elle circule entre toi et le monde, d’où l’expression «être sur la même longueur d’onde» ou encore «déphasé». Nous sommes constitués d’atomes. Alors tu es un peu comme cette lampe, tu peux être éteint ou allumé, «branché» ou non à la réalité, aux autres, à ce que tu fais.

Hey, j’ai une question. Moi je veux une vie positive avec le plaisir, le rire, le bien-être, sans souffrance, ni séparation, peux-tu m’indiquer la route ?

Ecoutes bébé, je peux déjà te prévenir et tu vas l’entendre souvent : on ne dit pas «je veux», mais «j’aimerais» ou «je voudrais». Il est important que tu laisses un ouverture au refus. Plus tard et seulement si tu deviens quelqu’un d’important, tu pourras exiger des choses, et d’autres exécuteront, souvent par crainte d’ailleurs. En attendant, tu vas vivre une période privilégiée, parce que oui, quand tu diras j’aimerais ceci ou cela, tes parents vont faire le maximum que te donner ce que tu demandes. Ils veulent ton bonheur, et en échange, tu auras tout intérêt à leur faire plaisir aussi. Et cela ne te demandera pas trop d’efforts, tu verras. D’ailleurs, c’est déjà le cas, vas-y, fais un beau sourire ! C’est bien. Non ne pleures pas, ça les énerve ! Trop tard tu vois, ils paniquent et s’agitent.

Bien, je vais répondre, mais je sais que tu vas oublier mes beaux principes, plus d’une fois. En atterrissant sur terre, tu es devenu humain, parfait et imparfait, fort et faible, bon et mauvais. Dans l’instant, tu te souviens d’où tu viens. Tu perçois l’essentiel, mais tu vas aussi te perdre. Tu voudras gommer le négatif pour ne garder que le positif. Mais la vie est alternance, tu ne peux pas avoir l’un sans l’autre. Chaque jour de ta vie, tu connaitras des échecs et des réussites. Rien ne sera jamais définitivement gagné ou perdu, parce que la vie est changement, et l’alternance fait partie de cette vie. Mais pour l’instant, profites de ton statut de bébé, dors, souris, sens-toi aimé, protégé, rassuré. Dors maintenant.

Hey, j’ai une question. Moi je veux une vie positive avec le plaisir, le rire, le bien-être, sans souffrance, ni séparation, peux-tu m’indiquer la route ?

Ecoutes bébé, je peux déjà te prévenir et tu vas l’entendre souvent : on ne dit pas «je veux», mais «j’aimerais» ou «je voudrais». Il est important que tu laisses un ouverture au refus. Plus tard et seulement si tu deviens quelqu’un d’important, tu pourras exiger des choses, et d’autres exécuteront, souvent par crainte d’ailleurs. En attendant, tu vas vivre une période privilégiée, parce que oui, quand tu diras j’aimerais ceci ou cela, tes parents vont faire le maximum que te donner ce que tu demandes. Ils veulent ton bonheur, et en échange, tu auras tout intérêt à leur faire plaisir aussi. Et cela ne te demandera pas trop d’efforts, tu verras. D’ailleurs, c’est déjà le cas, vas-y, fais un beau sourire ! C’est bien. Non ne pleures pas, ça les énerve ! Trop tard tu vois, ils paniquent et s’agitent. Bien, je vais répondre, mais je sais que tu vas oublier mes beaux principes, plus d’une fois. En atterrissant sur terre, tu es devenu humain, parfait et imparfait, fort et faible, bon et mauvais. Dans l’instant, tu te souviens d’où tu viens. Tu perçois l’essentiel, mais tu vas aussi te perdre. Tu voudras gommer le négatif pour ne garder que le positif. Mais la vie est alternance, tu ne peux pas avoir l’un sans l’autre. Chaque jour de ta vie, tu connaitras des échecs et des réussites. Rien ne sera jamais définitivement gagné ou perdu, parce que la vie est changement, et l’alternance fait partie de cette vie. Mais pour l’instant, profites de ton statut de bébé, dors, souris, sens-toi aimé, protégé, rassuré. Dors maintenant.

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