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© 2023 Edena07

Maintenant l'affaire était close, plus besoin de remuer le couteau dans la plaie. Fiona était ravie, ce conflit entre elle et monsieur Growels avait plus que duré et lui avait coûté énormément de temps et d'argent. Sa couleur d'ébène bien foncé avait beaucoup contribué à faire traîner l'affaire.
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Maintenant l’affaire était close, plus besoin de remuer le couteau dans la plaie. Fiona était ravie, ce conflit entre elle et monsieur Growels avait plus que duré et lui avait coûté énormément de temps et d’argent. Sa couleur d’ébène bien foncé avait beaucoup contribué à faire traîner l’affaire. Heureusement qu’elle avait un boulot prestigieux dans une grande multinationale et que son employeur lui faisait entièrement confiance, sinon elle ne serait pas arrivée au bout de cette affaire. Son poste de chef de projet dans le secteur de l’IT lui octroyait certes beaucoup de responsabilités mais aussi des avantages. Et ces avantages lui avaient permis de gagner ce désagrément avec Mr Growels et surtout de pourvoir enfin créer sa Start up en toute sérénité. Ce projet là, elle en avait eu l’idée il y a environ dix ans. À l’époque elle en avait parlé à son chef hiérarchique ainsi que certains de ses collègues, qui lui avaient rit au nez, sous entendant qu’étant originaire de l’Afrique sud saharienne et ayant peu de bagages intellectuel et diplômes académique, il n’y avait aucune chance qu’elle parvienne à concrétiser ce projet sur le sol européen. Mais ils avaient eu tort, car avec de la détermination et beaucoup de travail, on peut arriver à réaliser les projets les plus fous, à condition de vraiment y croire. En tout c’était son cas. Malgré beaucoup de difficultés et de longues années à décrocher son premier diplôme universitaire, elle était parvenu à se faire une place dans le monde de l’informatique et du data science. Bien sûr avec beaucoup d’heures de travail et de formations supplémentaires. Elle avait dû commencer au bas de l’échelle en tant que stagiaire dans une petite entreprise, et petit à petit avait progressé pour arriver là où elle était. Pour cela elle avait été ouverte aux changements et à de nouvelles horizons. La maternité lui avait à un moment donné beaucoup ralenti, sinon elle devait être plus loin que ça, en même temps peut-être aurait elle abandonné son idée de créer sa propre boîte. Elle n’en revenait toujours pas d’avoir obtenu l’agrément pour ouvrir sa structure. Cette victoire était aussi dû au fait qu’elle avait eu de bons associés sous la main qui devait l’accompagner sur son projet. C’était même un miracle, car ces derniers c’était présenté pendant le déroulement de l’affaire. Avant cela, elle avait toujours eu beaucoup de difficultés à trouver des partenaires d’affaires ou des sponsors pour lancer son activité. Debout devant les feux de signalisation au passage piéton, elle consulta rapidement sa montre pendant qu’elle attendait que le feu devienne vert, il était midi et quart. À cet heure-ci Max devrait être en pause déjeuner. Elle mit rapidement la main dans le sac pour prendre son téléphone portable en traversant la voie piéton car le feu était passé au vert. Ce dernier décrocha

-Salut ma belle, on dit quoi, j’espère que tu tiens le coup. Tu es vraiment persévérante dans ton affaire là, quoi qu’il arrive, dis-toi bien que tu as fait tout ce que tu pouvais faire et ne te laisse pas abattre par l’échec.

-Après une brève inspiration et sans lui laisser le temps de placer un mot comme à son accoutumée, il continua

-Tu te rappelles de Nicolas Pekolt, il connaît un directeur du cabinet Volfhis qui pourrait te donner un coup de main, qu’en dis-tu mon amour ?

-J’en dis que c’est une bonne initiative que tu fais, chéri (répondu Fiona)

Cependant cela n’est plus utile

-Comment ça, je ne comprends pas, tu veux laisser tomber, es-tu découragée, quelque chose ne va pas Fiona?

-Ah ! Max tu ne vas pas changer. Bon ! Figure toi qu’aujourd’hui j’ai reçu un coup de fil au boulot disant de me rendre urgemment au département que tu connais là

-Ah bon, et pour faire quoi

-La raison n’était pas très explicite, mais je me doutais bien que Mr Growels devait être aussi là, et pour cette raison j’ai trouvé des excuses et je suis allée immédiatement là-bas

-Tu as bien fait et puis tu es chef. Donc tu peux facilement t’absenter sans trop de tracasseries. Mais raconte, qu’est-ce qui s’est passé ensuite

-Je suis allée, Mr Growels est venu comme d’habitude avec son cortège d’hommes et de femmes qui travaillent pour lui, sauf que…

-Sauf que quoi, continue

-Le juge a fait venir aussi les associés qui s’était signalé sur le projet

-Et alors…

-Bah ! Il nous a fait signer des séries de documents, et après quelques échanges plutôt musclé entre Mr Growels, son cortège, mes associés et le juge, nous avons finalement gagné le procès

-Mais tu n’a rien dit au cours de cette entrevue

-Si, bien sûr que si. Même j’ai très peu parlé, car je n’avais plus la force. Hallo, hallo Max

Fiona s’était arrêté, car elle avait entendu un bruit étrange au bout du fil. Comme il ne répondait pas, elle décida de raccrocher et de rappeler à nouveau. À la quatrième tentative, il décrocha enfin

-Désolé ma chérie, en voulant jubilé, j’ai trébuché et je me suis cogné. Passons, youpi, Yes, non ça mérite un champagne

-Tu ne t’es pas fait mal j’espère.

-Rien de grave, ce n’est qu’une petite ecorchure , on va mettre les grands couverts ce soir à table

-D’accord, je vais te laisser, je suis déjà tout près de l’immeuble de ma firme

-Pourquoi tu t’inquiètes encore pour celui là, tu as un autre bien meilleur à présent

-Ne t’emballe pas trop, il faudrait presque un an pour qu’il voit le jour

-Ça ne serait pas si long que ça ma belle, à moins de 6 mois ta boîte sera déjà opérationnelle et dans les règles

-Tu oublie la paperasse dans ce pays

-Tu t’en fais trop, commence déjà à dire au revoir aux employés là bas et à faire tes affaires

-Toi tu es dans les nuages, gagné cette affaire c’est une chose, mettre la startup sur pied en est une autre

-Mais tu as les associés maintenant et tu seras le patron de ta structure, et…

-Tu sais quoi chérie, remettons cette conversation à ce soir, je dois te laisser maintenant, je viens d’entrer dans les locaux de ma firme

-OK, à ce soir, je t’embrasse

-Bisou, bye

Et Fiona raccrocha.

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