Créé le: 06.07.2013
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Le suceur de minuit
Puis, rompant le silence…
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Le suceur de minuit
Alors que l’horloge s’avance dangereusement vers l’heure fatidique
Les ruelles sombres dévoilent des hordes de silhouettes à la lueur lunaire
Le léger vent nocturne qui, en ce grand soir d’automne glacé, règne en maître
Déplace les quelques feuilles sèches qui jonchent le sol froid et lugubre
Alors que l’horloge s’avance dangereusement vers l’heure fatidique
Plusieurs petits troupeaux d’animaux se réunissent par catégories
Soudain, rompant le silence, quelques battements d’ailes se font entendre
Ainsi que des petits gémissements à peine audibles et reconnaissables
Alors que l’horloge s’avance dangereusement vers l’heure fatidique
Des corbeaux croissent en cœur, déploient leurs ailes et s’envolent
Ils s’éloignent précipitamment vers le bout de la longue ruelle étroite
Comme s’échappant d’un couloir, d’une grotte sobre vers la lumière du jour
Alors que l’horloge s’avance dangereusement vers l’heure fatidique
Des pas précipités, en nombre inqualifiable parcourent la chaussée
Les pas sont lents, hésitants, saccadés, irréguliers et s’abattent sur le sol
Dans l’obscurité, les visages à peine dévoilés, se devinent à la lueur de la lune
Alors que l’horloge s’avance dangereusement vers l’heure fatidique
Les promeneurs nocturnes ressemblent à des ombres effrayantes et inhumaines
Les souffles coupés, essoufflés et saccadés se font cruellement entendre
Au bout de la ruelle, un bruit. Puis semble se dessiner une silhouette unique
Alors que l’horloge s’avance dangereusement vers l’heure fatidique
On devine une ombre reconnaissable, la cape et des crocs d’une blancheur inouïe
L’ombre s’approche lentement semblant se fondre à l’unisson dans l’ombre de la lune
En quête de sang, la délicieuse liqueur, la sève vitale dont de telles entités se nourrissent
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