Créé le: 27.08.2013
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Il faudra leur dire

Une histoire de famille 2014

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Le 30 septembre dernier, vers 16 heures 07, dans la seconde partie de la page 11,  c’est selon toute vraisemblance comme si je me remémorais un souvenir. Mais pas d’un événement  passé;  il s’agissait plutôt du futur.Comme l’atteste la seconde partie de la présente agitation verbale …
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552 Lunes et 7 jours environ

J’aurais dû faire marche arrière m’avait dit Lucien, sans doute à plusieurs autres reprises dans le passé –ou dans le futur si nous vivons à rebours mais ne compliquons pas en l’absence de la moindre ébauche de preuve, il y a exactement 552 lunes et 7 jours environ à l’instant où vous lirez ces quelques lignes. Ou plus exactement quand votre cerveau communiquera à votre conscience les propos actuellement en train d’être lus grâce à vos yeux, filtrés ou non cela est sans doute de la plus haute importance par un objet appelé ici-bas seulement « lunettes », consciemment ou non, au premier degré uniquement ou également au second, ces nuances sont essentielles, je l’espère tout du moins. Et surtout serais-je tenté d’ajouter, même si étant juge et partie ce n’est pas à moi de trancher, entre les lignes. Dans les deux cas, très exactement avec 10 Lunes de retard sur Hubert Gérard, je ne l’avais sans doute pas écouté. Ou plutôt, ne sachant pas encore comment procéder, je n’avais pas suivi son conseil. Il est encore trop tôt pour se demander si j’ai plutôt eu raison ou tort.

Même si comparaison n’a jamais été, n’est pas et ne sera sans doute jamais raison, comme la majeure partie de mes contemporains mais peu importe. Aujourd’hui encore, je renonce à essayer d’apporter une réponse à cette question des plus futiles. Et je tente souvent en vain de me demander pourquoi il m’avait adressé la parole d’une manière aussi inadéquate, ne comprenant à l’époque pas encore le Français. Ni aucune autre des langues ayant existé, existant actuellement ou en voie de création sur la Planète Bleue –dans l’Air, sur Terre et dans les Océans ; et aussi partout ailleurs.

Mais seulement le langage des signes.

 

En voie de création

Je pensais enfin avoir trouvé une justification adéquate lors de la dernière éclipse totale de soleil visible depuis la Nouvelle-Ecosse mais l’exceptionnelle beauté du chant des oiseaux depuis hier m’a convaincu du contraire. C’est du moins mon avis pour le moment; et cela me satisfait amplement.

Et je me réjouis surtout beaucoup de la prochaine éclipse visible pour la première fois si ma mémoire n’est pas défaillante depuis Longyearbyen (Spitzberg) seulement. Et uniquement, se demander le pourquoi du comment est de toute évidence, ne me dites pas le contraire, une perte de temps, à 22 heures 43; quand l’ascenseur arrivera. Mais non ce n’est « naturellement » pas un hasard, vous en êtes je l’espère convaincu, le Grégorien indiquera alors –s’il existe encore- 21 juin 2017. A en croire une de mes visions probablement équivoques, un de mes souvenirs du Futur,

l’actuel présent étant l’année où il n’y a pas de Fin du Monde, au vu des règles du jeu de l’actuel Concours Webstory –un oxymore selon moi. Mais n’anticipons pas, et revenons en arrière, il y a plus de 42 printemps. Ne sachant pas encore marcher, ou plus exactement refusant déjà à l’époque de vendre un pain avoir de l’avoir sorti du four. Four à bois cela va sans dire et cela change tout, ne pas en être convaincu serait dans le meilleur des cas risible, voilà voilà (note au correcteur, cette répétition est volontaire) j’y arrive, je n’avais j’en suis en tous cas maintenant convaincu volontairement pas obtempéré. Convaincu de l’importance essentielle de ma présence sur Terre le temps nécessaire. Reste encore à savoir nécessaire à quoi.

 

Philippe vient de succéder à son père

Je m’efforce parfois avec plaisir, d’autres dans la souffrance, de me satisfaire de la (non)réponse à cette question; et je continue ma route. Je vais voir si en fait, le conseil de Lucien n’était pas judicieux ; je vais faire marche arrière. Ou plutôt essayer, convaincu sans doute inconsciemment de la futilité de la démarche, même si j’ai tendance je pense à être très tolérant envers tout le monde si ce n’est envers ma propre personne, cet ami m’ayant souvent rappelé des propos du Grand Livre, en occurrence « pardonne leur, ils ne savent pas ce qu’ils font ni qui ils sont ». Très exactement une Lune plus tôt à environ 15 heures 15, «Il faudra leur dire », pensait par ailleurs Francis dans une de ses chansons écrite et il me semble aussi composée dans les années 80 –toujours selon le Grégorien.

Encore aujourd’hui, Philippe vient de succéder à son père Albert et n’a donc sans doute pas une seule seconde au cours au moins des 2 Lunes précédentes songé à la pertinence (ou non) de l’idée sortie de la tête de cet habitant du Sud-Ouest de la France, historiquement moustachu et se rendant à l’époque rarement chez le coiffeur contrairement à moi. Mais au vu de la réalité d’une majeure partie d’entre nous, c‘est totalement dans le cas précis secondaire. Depuis au moins la découverte du Feu. Ou plus exactement le moment de l’Histoire où –d’après la Légende- il a été décidé de ne plus se contenter de l’électricité pour éclairer les habitations, bâtiments publics ou pour le fonctionnement des moyens de transports terrestres, aquatiques ou encore dérangeant des oiseaux et les roses. Et aussi pour cuire les aliments, même à base de viande. Sans oublier tout le reste, lié à des inventions souvent tout aussi futiles mais surtout pas encore découvertes. Et donc utilisées par moins de 15 % de la population homo-pas exactement sapienne.

 

Pas exactement sapienne

De plus, je n’ai je pense jamais –au Grand Jamais ajouterait l’excellent Docteur Manatane- eu la moindre ébauche d’envie de devenir Roi. Même pas d’un si joli, et surtout amusant, pays;

du bord Sud de la Mer du Nord. De l’Europe de l’actuelle Planète Bleue. Il me semble ainsi, même si le lien de cause à effet est sans doute discutable, absolument le contraire. Radicalement. Il est en effet beaucoup trop tôt. Ou trop tard c’est selon. Il importe avant tout pour l’instant, avec la plus grande douceur, de les réveiller, de leur (re)donner confiance en eux. En (re)commençant leur éducation au sens large depuis le début. Communiquer de telles informations à de tels individus est, j’en suis persuadé, totalement inconscient ; il est actuellement 15 heures 37 mais cela ne change rien.

Ni même 5’842 secondes plus tard, c’est du moins mon avis, le Monde étant toujours en piteux état, ou plus exactement le cerveau d’une grande partie des personnes survivant à l’occidentale.

Je ne suis pas assez âgé, ma culture concernant les sujets essentiels surtout étant trop restreinte.

Je ne sais donc pas dire s’il en a toujours été ainsi, si cela va s’améliorer dans le futur –ou dans le passé si nous vivons à rebours. Ou encore si tout cela est uniquement une illusion. Purement fictif.

N’existe en fait pas. Ou plus exactement est en perpétuelle évolution, vers le meilleur ou vers le pire.

Mais, pour simplifier et en négligeant des détails pourtant de la plus haute importance,

cela pourrait aller nettement mieux, pour user d’un léger euphémisme. J’en arrive ainsi à me demander s’ils ne le font pas exprès (de paraître si sots aux yeux, aux oreilles, au nez et à tous les autres sens de leurs compagnons. Par facilité, ignorance ou au contraire par intelligence, ce n’est pas à moi de trancher, étant encore et toujours juge et partie; et faisant par certains côtés j’imagine partie du lot, pour citer mon idole, le père de Malone et de sa grande demi-soeur Lolita).

 

Un léger euphémisme

Mais donc, il en est probablement ainsi.

(pause dans ce récit pour vous remercier; pause largement inspirée par “Les guetteurs du passé” du Vercorien je crois YB et je l’espère pour vous inutile. Et pourquoi pas aussi fort belle. Vous remercier infiniment d’exister. En effet si ce n’était pas le cas, jamais surement je n’aurais su -on cause ainsi dans le récent Royaume de Philippe- diffuser mes avant tout égoïstes agitations verbales, pour citer Thiefaine au début de “son” Bercy 98 ). “Un peuple heureux n’a pas besoin d’humoristes disait dans le passé S., L, ou une autre personne. Mais comme seuls comptent la seconde présente et le futur aussi un peu; ou beaucoup c’est selon, je vous encourage vivement à vivre comme les Dauphins ou les Pygmées; ou encore comme les quelque 181 secondes d‘“Enjoy the ride”, le clip audacieux ou subversif, c’est selon, du gouvernement de Perth incitant à la lenteur. Dans le but je pense, l’épanadiplose arrive presque naturellement, d’être uniquement entouré, en Australie et partout ailleurs par un peuple heureux”

(retour à la Vie normale, après, j’ai longtemps hésité ayant un peu honte, vous avoir dit comment j’ai eu connaissance de l’épanadiplose : C’est en découvrant P.R.O.F.S., on va dire par hasard et avec entre autres Bruel et Luchini; à la télévision il ne faut quand même pas déconner. Dans le dernier plan, un cheval dit, presque face à la caméra selon mes souvenirs : “C’est de nouveau moi : on commence par moi, on fini par moi. En rhétorique, ça s’appelle une épanadiplose”). Et leur annoncer, même avec la plus grande prudence « nous pensions le savoir depuis la Révolution cyber-ethnique (et aussi éthique) sans en avoir la moindre preuve. Mais depuis 17 heures 14 nous en avons la certitude ; nous n’avons jamais maitrisé le Ciel et cela explique tout. Ou presque.

 

Inutile cependant de vous inquiéter

Inutile cependant de vous inquiéter. Il est trop tard maintenant, il sera toujours trop tard, heureusement » n’est sans doute pas exactement une idée judicieuse. Il est maintenant environ 16 heures 10, trois jours plus tard selon toute vraisemblance, et la future rencontre avec un corps céleste n’a également nullement besoin d’être annoncée. Certains d’entre vous, très probablement, seraient non seulement effrayés par cette information indiscutable (et inévitable) mais en plus ne se réjouiraient pas le moins du Monde, même pas pendant un centième de seconde ; ni à l’instant présent, ni dans le passé et encore moins juste après la 189ème Fin du Monde, et pourtant. A nouveau sans en connaître la raison, la taille de cette très lointaine cousine de la Planète Bleue

(au niveau de l’intelligence des Êtres y habitant) où je passe l’essentiel de mes journées et de mes nuits, et en tous cas la totalité de ma tentative d’existence (quand je pense être éveillé et pendant mes rêves) est très exactement pi fois plus grande. Et, sans doute pas par hasard (je remercie les Êtres évolués de leur compréhension face à mon inculture) également pi fois plus légère. Au vu de son contenu, de telles proportions ne sont, ne me dites pas le contraire, pas du tout étonnantes. Surtout si, ce constat est de la plus haute importance, la majeure partie de son centre n’a jamais contenu de Fer mais uniquement de l’Hélium 3. A plus de 99%, le reste étant constitué de vide surtout. Et d’un soupçon de chocolat noir –fabriqué en Belgique naturellement : il importe d’entretenir en nous de petites folies afin de rendre la réalité supportable, au moins occasionnellement, si peu de temps avant la Grande Annonce.

 

« Au contraire », crois-je entendre ?

Tout cela, pour des personnes ouvertes, est absolument captivant; surtout si elles sont déjà au courant. Les probables dégâts majeurs découlant d’une telle rencontre beaucoup moins ; surtout pour les membres de l’autre groupe, encore aujourd’hui dans le doute, dans l’ignorance.

Vraiment beaucoup moins. Annoncer l’heure exacte, à la seconde près –en l’occurrence très exactement quand arrivera l’ascenseur d’HFT, Gérard pour les initiés, est ainsi amplement suffisant

(pour mémoire, mais j’espère uniquement pour mémoire tellement cette arrivée fait partie des événements essentiels ; à 22 heures 43). Heure solaire à nouveau. « Mes chers amis, nous allons enfin vous parler de votre avenir; il nous est impossible de garder ce secret une nuit de plus »,

annonça avec la plus grande sérénité et également avec un sourire pas exactement discret, l’envoyé très spécial du Grand Patron. Préciser en plus le jour est par contre totalement superflu. « Au contraire », crois-je entendre ? A ces individus inquiets, endormis, n’ayant de toute évidence rarement pour ne pas dire jamais eu le libre arbitre pour mener leur (non)existence –ou en tous cas incapables de voir entre les objets, de lire entre les lignes ou encore d’écouter entre les mots, à l’insu de leur plein gré peut-être, parfois; mais beaucoup plus probablement suite à la volonté de son assistante de direction et plus fidèle compagne, sa sœur de cœur et de sang , à ces individus je conseille de lire attentivement les créations équivoques –comme celles entre autres des homos pas encore sapiens, très nombreux, trop nombreux- de l’ami de Laura. Même à 16 heures 51 selon mon radio réveil ce mercredi. Ainsi et pour résumer, il est préférable de faire comme si de rien n’était; de ne rien leur dire. Surtout 2 minutes plus tard ; ou plus tôt, le doute subsiste.

Par exemple -son départ précoce m’attriste profondément, et je pense pour au moins l’éternité, ici bas et partout ailleurs,

 

Il fait beau comme jamais

« il fait beau comme jamais, je suis vivant. Le Monde n’est pas seulement une chose posée là, extérieure à moi-même ; j’y participe, il m’est offert. Je vais probablement mourir (bientôt)

mais (comme cela m’est déjà arrivé à plusieurs reprises) ce n’est plus ma vie ; je suis dans la vie ».

Au passage (à 17 heures 14 mais certitude observée 14 minutes dans le passé), je viens de constater, fort regrettablement, la non disparition d’une cuillère en bois et d’une fourchette sensiblement de la même composition. Je suis ainsi mais c’est on va dire réjouissant encore passablement sot, pour être poli et user d’un euphémisme. Etant à nouveau juge et partie, et pour m’appuyer sur une citation, contrairement à la précédente également de Cyril Collard mais sans aucune modification,

« Quand on s’arrête de chercher, on meurt ». Il m’a fallu environ 81’249 unités élémentaires de temps pour ne toujours pas parvenir univoquement à savoir si cette assertion née il y a probablement plus de 251 Lunes et quart, à la conclusion plutôt positive pour les personnes privilégiant les événements heureux, est à prendre au premier degré, ironiquement ou encore par exemple et pour être négatif, pour ne pas écrire pessimiste, « à l’envers ». La lourdeur de l’air, le manque de motivation, l’envie de ne rien faire de ma main droite, celle étant droitier la plus pratique pour écrire (au passage, il ne me semble pas vous l’avoir dit, j’ai rédigé à la base ce récit sans machine à écrire manuelle et encore moins électronique, vivant l’essentiel de mes jours et de mes nuits, je pense, il y a très longtemps –ou dans très longtemps, cela reviens au même. Ou très loin.), justifie du moins il me semble l’arrêt à durée heureusement sans doute indéterminée de la rédaction des propos retranscris ensuite « à l’insu de mon plein gré » au net, grâce à un ordinateur ;

propos contenant je l’espère beaucoup d’informations cachées entre les lignes. Il est trop tôt pour le dire. « Heureusement ? ».

 

Trois questions existentielles

Avant de répondre à cette question, de tenter d’y parvenir tout du moins, trois petites questions toujours sans réponse en cet avant dernier jour du mois d’août; par ordre (il en faut bien un, malheureusement) alphabétique de leur auteur et à la source de ce récit maritomo-terrestre.

Tout d’abord, d’après un des marronniers d’Yves Blanc : “Le libre arbitre est pour vous seulement une illusion; vous avez le libre arbitre de votre marque de dentifrice, ou de la boisson consommée lors de votre déjeuner. Mais c’est tout”; d’où le titre de la page suivante. Double retour ensuite il y a plus de 360 Lunes, selon Mark Knopfler tout d’abord à la fin du très beau “Brothers in arms”, finalisé en décembre 1984 : “Every man has to die But it’s written in the starlight; and every line on your palm”; puis deux certitudes un brin interrogatives quand même de John Lennon, post Beatles sans doute : “Sometimes you wonder, I mean really wonder. I know we make our own reality and we always have a choice, but how much is pre-ordained ?” … telle est la question heureusement sans réponse encore aujourd’hui; tout comme celle en fin de page 8 d’ailleurs … Je n’en sais rien pour le moment ; et de toutes manières, j’ai juste vraiment envie de me recoucher, après avoir bu quelques millilitres d’eau provenant sans doute du Léman. Ou pas, on verra. Heureusement, je pense toujours 2 jours et 59 minutes plus tard, « blanc sur rouge rien ne bouge », selon la première partie du proverbe relatif aux productions liquides des vignerons et des couleurs du drapeau suisse ; « rouge sur blanc, tout fout le camp », selon la seconde partie, toujours à consommer avec modération quand il ne s’agit pas de jus de raisin. Et il en est très bien ainsi, «l’Humanité n’étant pas assez mature pour lui confier la gestion des choses vraiment importantes », selon un de mes préférés marronniers de la Planète Bleue.

Je me répète, je sais ;

 

Des remerciements pour finir – et résumé en trois mots

mais comme le disait l’ami de Laura « il est trop tard maintenant, il sera toujours trop tard, heureusement ». Après une bonne trentaine de minutes de réflexion sans doute pas du tout intensive, j’en arrive à la conclusion une nouvelle fois forcément subjective suivante : je n’en sais rien, malheureusement. Et pour rester sur un point positif, pour laisser les portes ouvertes, afin d’essayer de rêver encore un peu l’avenir, je me contenterai de me dire, sans donc savoir pourquoi, et à défaut je suis parfaitement de votre avis de raisonnement limpide et univoque mais c’est intentionnel, « il faudra leur dire ». Par contre –même si comparaison n’est en général pas raison- j’ai sans doute eu raison d’écouter très souvent, la dernière fois ce matin, les ovnis radiophoniques d’Yves Blanc, au nombre de 787 depuis hier; ce n’est pas une évidence, c’est du vécu.

Du moins j’aimerais tant le croire. Raison aussi de ne pas écouter Lucien, ou au contraire de me contenter de l’écouter, de ne pas l’imiter; de seulement me dire, même si je possède vraisemblablement désormais la clé, le mode d’emploi, et aussi pour respecter l’épanadiplose : « j’aurais dû faire marche arrière ».

Le Dauphin des Steppes, toujours triste ce 30 septembre 2013 selon le Grégorien (vers 16 heures 07 dans le Fuseau Horaire du domicile d’Yves Blanc, de Cabrel et de Thiefaine, par ordre alphabétique; et de Cyril Collard, que je remercie infiniment de m’avoir je l’espère implicitement autorisé à m’inspirer de leurs créations. Et un tout petit peu les agitations verbales de Benoit P. de Namur sur Canal; et aussi Collin et Frigyes Karinthy, pour le Grégorien. Sans oublier John Lennon et Mark Knopfler pour la page 9; Renaud pour la page 4.

 

(voilà c’est fini, ou tout (re)commence enfin; c’est selon)

Ni Folon dont la préface à “Notre Terre” aurait pû introduire ce récit, en remplaçant cela va de soit, “images” par “mots”. Et enfin, “last but not least”, MERCI (en majuscules) à VOUS.

Ici ou ailleurs. Maintenant. Et aussi plus tard, plus tôt. Heureusement).

P.S. Quant à toi R. “Je t’en remets au vent”; et n’oublie pas que (résumé de cette présente nouvelle en trois mots) “Nothing else matters”; ou, je préfère encore “Enjoy the ride”.

(voilà c’est fini, ou tout (re)commence enfin; c’est selon)

Ce qui suit est réservé aux curieuses et aux curieux ne connaissant pas encore la Planète Bleue

(et ne fait pas partie de ma nouvelle). Merci de votre compréhension …et bonne écoute – à peu près au milieu de la 787ème, rediffusée en direct dimanche 6 octobre, il y a un dialogue vraiment prenant … Les puristes auront rectifiés d’eux-même, d’elles même les probables erreurs

pas toujours volontaires, pour l’instant en tous cas …

(cette fois, c’est vraiment fini, sous réserve du titre de cette 11ème page …)

 

Comme prévu il y a 8 mois, tout (re)commence enfin

Chère sœur spirituelle, probablement, jamais ces quelques lignes tu ne liras.

Et de toutes manières, tu en connais déjà le contenu ; dans son ensemble d’une part, chaque mot d’autre part. Pour ne pas dire chaque lettre. Mais comme c’est encore mieux quand c’est inutile, selon un dicton connu par la plupart des homo-economicus consommatus et souvent gaspillus -mais rarement sapiens- elles existent.

Reste à savoir pourquoi tu sembles être convaincue de voir en moi ton frère spirituel.

Rien n’est jamais certain, dans ce Monde comme dans le notre et tous les autres. Cependant, cela ne prouve bien sûr pas grand chose, pour ne pas dire absolument rien (mais l’essentiel étant encore et toujours ailleurs, ne nous attardons pas). Or donc, sans doute lors de la pleine Lune la plus proche du solstice d’été austral, il me semble en 2009 selon le Grégorien, et lors d’un talking comme d’habitude essentiel, pour ne pas écrire indispensable, ou presque, avec ton père biologique ; ou peut-être je ne sais plus à l’aide d’un courriel mais peu importe, je voyais en lui mon père spirituel. Ceci expliquerait cela. Depuis pratiquement une Lune maintenant, lors de la première ébauche (manuscrite et en noir sur une feuille de brouillon de format A4 et de couleur bleu indigo) de ma participation au concours Webstory 2014, je vis enfin consciemment fondamentalement différemment, grâce à toi chère sœur spirituelle.

Tout devient clair, limpide et étrange aussi beaucoup.

 

Une différence fondamentale

Je ne parviens en effet pas encore à expliquer -ni 3 jours plus tard lors de la retranscription dactylographique des présentes lignes- comment cela est possible.

Si ma mémoire est bonne, la première anormalité constatée est parvenue à ma conscience peu après le décès du père de mon père ; une différence fondamentale entre l’éducation scolaire et celle dispensée par ma proche famille de sang était -et l’est toujours maintenant, plus de 38 hivers plus tardivement- indiscutable.

Et cet écart s’était même accentué pendant une bonne centaine de Lunes.

Aujourd’hui, le 8 mai 2014 selon le même calendrier, à 14 heures 20 dans le fuseau horaire où se trouve l’ordinateur me servant à rédiger ces agitations verbales, je parlerais plutôt d’automnes ; et j’espère bientôt compter en printemps ou même en étés.

Mais avant cela, à défaut d’un long discours totalement insignifiant, je me contenterais de te redire MERCI, chère soeur spirituelle ; en majuscules est un minimum.

Et vais à l’instant prendre un peu de distance, prendre de la hauteur ; penser -ou essayer d’y parvenir pour être précis pendant une trop longue période- étant rarement judicieux.

Il me semble tout du moins.

 

Nous nageons; nous ne gagnons pas

Monter d’environ 20 mètres verticalement, en passant par le sommet local (et même le point le plus haut de Meyrin) en me dirigeant vers le centre-ville de la cité de Calvingrad n’a pas été utile, pas suffisamment. Ni les 5 à 6 kilomètres horizontaux (ou 11.5 environ en comptant le retour).

Et en plus, comme le dit un autre dicton connu de la plupart d’entre vous (et d’entre nous aussi naturellement), « L’essentiel est de participer ».

Ou « La réalité est un endroit où toutes et tous nous nageons ; pas où nous gagnons »- selon mon interprétation forcément très subjective de la fin de la somptueuse chanson « What he’d done » de l’exceptionnel John Trudell (si vous ne le connaissez pas, cessez de toute urgence la lecture de ces lignes totalement insignifiantes et renseignez-vous sur cet Etre né de l’Autre côté de l’Atlantique ; puis écoutez ces créations dont l’album « Aka graffiti man », enregistré il y a plus de 250 Lunes).

Sans oublier l’alternative suivante :

Soit vous êtes aussi un enfant indigo ; et donc vous êtes déjà au courant du contenu des lignes actuellement parcourues par vos yeux.

Soit vous êtes un vulgaire être humain tentant parfois de vivre une existence spirituelle ; tout de le contraire d’Elle, de moi, de nos frères et sœurs.

 

Pas ici assez longtemps

Je me refuse de mon côté catégoriquement à penser en termes de possessivité ;

tout comme en termes de propriété, n’étant pas sur Terre pour suffisamment de temps.

Ainsi -en me relisant il n’y a pas de rapport mais tant pis ou tant mieux, c’est selon- ce texte n’entrera je pense pas dans l’intervalle de longueur exigé par les conditions fixées dans le règlement du concours Webstory 2014.

Pas sans artifice en tous cas.

Mais ce détail m’indiffère totalement, car contrairement aux propos du frère jumeau de David et Thierry entres autres (soit écrit en passant, Renaud est peut-être également un enfant indigo, par certains côté en tous cas ; tout comme d’ailleurs sa fille Lolita et son demi-frère Malone), en 1985 dans « Si t’es mon pote », moi je ne veux pas juste gagner ; mais tenter de vous inciter à prendre de la hauteur ; à nous rejoindre ; à vous convaincre de cesser de vous comporter comme un Blanc se croyant, avec passablement d’arrogance, capable de détruire la Terre (je vous l’assure, dans le meilleur ou le pire des cas, il est juste capable de détruire sa capacité à vivre sur la Terre).

Dans le meilleur des cas car peu d’êtres vivants regretteront sa disparition définitive et de plus en plus imminente ; dans le pire des cas car, comme l’Homme Blanc est né arrogant, a survécu arrogant, il mourra très probablement arrogant. Et donc en entrainant avec lui un nombre considérable d’innocents (dont des enfants, des animaux, des arbres, des rochers, des rivières).

Mais je m’égare.

 

Une réalité parfaite

Il me reste donc très égoïstement à tenter de la convaincre de se rapprocher de moi.

Elle est sans doute déjà un peu en moi, tout comme je suis un peu je pense en elle.

C’est très agréable. Infiniment -jamais cela n’avais été le cas à ce point dans le passé- serais-je même tenter de préciser.

Mais si elle pouvait Etre également plus souvent auprès de moi, cela serait je pense une réalité parfaite. Après une brève discussion avec une connaissance il y a environ 1967 secondes, j’ai pratiquement définitivement renoncé à tenter d’expliquer ma différence –et la sienne- aux braves gens en général, à ma famille de sang actuellement encore en vie en particulier.

J’y pense depuis plusieurs jours mais même si on est jamais sûr de rien –ici-bas en tous cas, dans notre monde il est en naturellement autrement-, aussi bien mon grand-père paternel –et son épouse sans doute aussi- étaient également des enfants indigos.

Cela expliquerait son choix du destinataire de sa lettre d’adieu, 8 mois avant de ne pas guérir de la maladie appelée par vous cancer (nous avons, en tous cas moi, notre idée sur le pourquoi du comment mais visiblement, encore ce 6 mai 2014 selon le Grégorien à 17 heures 31 dans le fuseau horaire de l’endroit où la première version de cette longue lettre d’Amour –avec un Grand A- a été rédigée, je ne serais pas pris au sérieux.

 

N’ayez jamais peur de la Vie ni de l’Aventure

Et pourtant. Mais encore une fois, cela m’est totalement égal (connaissant comme tous les enfants indigos du passé, du présent et du futur, LA Vérité ; ou pensant la connaître).

Malgré mes efforts, la présente agitation verbale est, comme je le pensais, trop courte.

Tant pis ou tant mieux, une fois de plus.

Réflexion faite, je vais en profiter, afin de me rapprocher ou même d’atteindre la borne inférieure de la fourchette exigée par les conditions à remplir afin de pouvoir participer au concours évoqué plus haut, pour vous faire part de deux … réflexions -et même trois pour user de la version positive de votre dicton « deux c’est assez trois c’est trop »- essentielles (par définition, les enfants indigos ne perdent, la plupart du temps, pas de temps avec des considérations, des paroles, des nouvelles futiles ; ni verbalement, ni par gestes, ni par écrit).

Tout d’abord, en commençant dans le passé, il y a forcément plus de 40 étés, juste avant de s’en aller sans doute durablement vers un ailleurs, Henri de Monfreid nous recommandait ,

je le cite en modifiant une petite dizaine de mots afin de respecter la syntaxe,

de « ne jamais avoir peur de la vie, de ne jamais avoir peur de l’aventure ; de faire confiance au hasard, à la chance, à la destinée ».

 

Dans 1’000 ans

Plus récemment, John Trudell -dont je vous ai parlé plus haut, plus tôt (vous pourrez vérifier « en direct » pendant la prochaine pause estivale sur Couleur3 historiquement et sans doute cette fois encore entre 23 heures et minuit dans le fuseau horaire de la Cité de Calvin, en (ré)écoutant la particulièrement somptueuse 810ème Planète Bleue, présentée par Yves Blanc)- disait en gros et en anglais, sa langue maternelle (ou presque, sa mère -d’origine mexicaine- s’exprimant surtout ou en tous cas avec plus de naturel, d’aisance pour ne pas écrire de plaisir en espagnol ) :

« aujourd’hui encore, certaines tribus savent encore se contenter de peu et restituent systématiquement, sans y penser et par conviction à la Nature le reste, le superflu.

Seul l’Homme Blanc, dans son délire de grandeur, pense être capable de détruire la Terre ; mais il est seulement capable de détruire sa capacité à vivre sur Terre. Ainsi, la disparition (note de moi : de plus en plus imminente à en croire des experts de la Nasa) de la civilisation industrielle ne me dérange pas (car dans 1’000 ans, l’air redeviendra pur et l’eau actuellement polluée limpide ».

A propos, en conclusion d’une fiction diffusée par France Inter le 16 août 2009 -toujours selon le Grégorien- Hugo disait « Dans 1’000 ans, les problèmes économiques actuels ne feront juste quelques lignes dans les livres d’Histoire. Par contre, nous liront toujours avec la même émotion Shakespeare ou Dostoïevski ».

Vous êtes peut-être en train de vous dire « Et alors ? ».

 

Ne me dites pas le contraire

Sans vouloir vous vexer, il n’y a pas de doute possible si vous ne voyez pas le rapport, vous n’êtes très probablement pas un enfant indigo. Ce n’est bien sûr pas une critique (la plupart du temps pour ne pas dire toujours, nous ne critiquons jamais rien ; nous nous contentons de constater).

Mais si me peux me permettre, vous donner un conseil, faites vous confiance.

Et ainsi, comme le chante Metallicca dans leur « Black Album » depuis plus de 276 Lunes « Trust I seek and I find in You ; Every day for us something new ; Open mind for a different view. And Nothing else matters ».

Par exemple ce jeudi 8 mai entre 17 heures 19 et 17 heures 34 quand le brouillon du chapitre (actuellement parcouru par vos yeux) de cette nouvelle a été rédigé ; sur un banc devant Balexert à l’arrêt de bus en face du Cycle d’Orientation des Coudriers, détail totalement secondaire ne me dites pas le contraire.

Mais en direction de la Ville, précision essentielle par contre, penser le contraire n’est pas sérieux il me semble. En tous cas, cela m’a fait très plaisir de la rédiger en m’efforçant d’éviter –sauf erreur je n’ai pas envie de vérifier ; il y a donc parfois sans doute des approximations grammaticales selon les critères forcément subjectifs des linguistes les plus … linguistes – les deux mots de trois lettres commençant par « q » et finissant respectivement et par ordre alphabétique à défaut d’un autre par un « e » et un « i », mots pas du tout jolis et très lourds selon moi.

Et surtout, surtout …

 

A toi, Chère soeur spirituelle

Très plaisir de rédiger cette Lettre d’Amour avant tout destinée à la charmante personne ayant vu en moi son frère spirituel, destinée à toi Chère sœur spirituelle.

Commentaires (1)

ro

root
17.02.2015

Félicitations à Dauphin des Steppes pour son abonnement Premium. Webwriter à suivre!

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