Créé le: 15.12.2012
3558 0 0
Histoire Vraie

a a a

© 2012-2024 REGINALD

© 2012-2024 REGINALD

Cris et sarcasmes dans la nuit
Reprendre la lecture

Les révolutionnaires ouvrent les portent aux brigands.

Arrivé enfin dans ma ville d’un marathon professionnel de deux jours à

Paris .

Quittant cette mégalopole et ses résidents des couloirs des métros et des bancs publics.

Je me retrouve sur la place de Montbrillant . Éclairée de l’histoire de l’illustre femme et de ses oeuvres.

Kafka n’est malheureusement pas loin et il va transformer mon arrivée dans ma ville en horreur.

Voici qu’un révolutionnaire de la révolution de Jasmin m’interpelle pour me demander des détails pour son chemin.

Pendant qu’un autre me dérobe subtilement ma besace d’homme d’affaire.

Elle contenait des biens qui ne rimaient point avec rien.

Dépité , désemparé , décapité, c ‘est vers le poste de Garde de Pecolat que je me dirige pour rencontrer les hommes en bleus.

Salle vide……

Désarrois total, ma peur s’écoule et envahit ma poitrine et si c’était de mon sang que je me vide ?

Enfin , l’homme en bleu m’ouvre, affable , il dresse devant moi un rempart informatique.

Clavier écran , sarcophage noir, derrière lesquels s’y cache et s’y protège.

Il transforme ma plainte verbale en procès.

De victime deviendrais-je coupable.

Coupable d’avoir été agressé ?

L’ombre kafkaïenne envahit la pièce au fur et à mesures de mes déclarations. Suis-je encore intègre à cet instant ?

Genève n’est plus un paradis. C’est l’antichambre de l’enfer. L’homme en bleu , précis, méthodique , traduit sur son clavier ce drame sans qu’aucun son ne sorte. Il traduit cette agression , mes déséquilibres et ses conséquences en un document que mon assurance perdue devra consoler en argent.

Il m’apprend que des cas comme le mien c’est 30 chaque jour. Ce qui déclenche l’éclat de rire sarcastique de l’ombre. Ce rire envahit ma tête, envahit la salle, envahit la rue, le quartier , la ville, la région.

Je m’enfuis, je quitte déséquilibré cet endroit pour y laisser cette boue, Je m’enfonçant dans la nuit qui m’absorbe. Je m’inquiète de demain pour les miens.

Commentaires (0)

Cette histoire ne comporte aucun commentaire.

Laisser un commentaire

Vous devez vous connecter pour laisser un commentaire