Créé le: 12.12.2021
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Hæden

Roman

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© 2021-2024 Pleine de folie

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Prologue

1

Hæden prend le pouvoir, Le monde est entre ses mains, mais la légende d'un camps de rebelles parvient aux oreilles d'Aria, une adolescente rescapée qui a comme ambition, de devenir Guerrière. C'est avec l'aide de compagnons qu'elle se fait en route, qu'elle ne lâchera pas l'affaire et tentera,
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Je regarda mon père, le défiant de me contredire. Comprendra-t-il que la petite Aria est partie, laissant place à la nouvelle, forte et ambitieuse ?
—Mais Aria… Tu ne peux pas devenir une Guerrière, c’est dangereux, en plus d’être mal vu !
Je le foudroyais du regard, il ne baissa pas les yeux, c’est moi qui le fit. Il avait toujours été mon exemple, la seule personne que je respectais. C’est grâce à lui, que j’ai bénéficié d’un entrainement sans pareil, et je sais que quelque part dans son cœur, il est fier de moi.
C’est d’ailleurs pourquoi j’ai continué, sans abandonner, poursuivant toujours le même but. Une partie de moi l’avait déjà atteint : j’impressionnait beaucoup mon entourage, et mon corps jouait un peu dedans ;
Ma longue tresse noire et épaisse qui arrivai au bas du dos, mes larges épaules qui contrastaient avec ma mince corpulence, mes yeux noisettes, mes sourcils bien fournis et mon nez retroussé faisaient ma fierté. Je n’était pas considérée comme belle, j’étais plutôt fière de mon corps dans le sens au fait que tout mes membres étaient façonnés pour me donner l’avantage lors d’un combat corps à corps ; ma spécialité. J’étais un peu comme une machine à tuer.

Chez nous, ou seuls mon père et moi vivons, notre nom de famille était sacré. Aucun voleurs, assassins ou autres ne venaient souiller notre arbre généalogique. C’était là ma deuxième fierté… jusqu’à peu.
Je le regarde d’un air suppliant :
—Je t’en pries, papa, cela se dit partout, la guerre est déclarée et Haeden prend le pouvoir…
—Haeden n’est qu’un gamin, il n’a que la moitié de mon âge. Il ne me fait pas peur.
—À moi non plus, mais les gens qui l’accompagnent si. Il a la meilleure équipe, s’il te plait…
Il leva les yeux au ciel et, en posant ses lourdes mains sur mes épaules, il commença :
—Ma chère fille…
Il n’eut pas le temps de finir, des cris se firent entendre à travers les fins murs de notre maison. Mon père ouvrit la porte de ma chambre, la mieux protégée, quelques temps plus tard une explosion retentit, et le toit de ma chambre fit arraché. J’étais roulée en boule sur le dur parquet, des larmes sillonnant mes joues, imaginant avec horreur ce qui aurait pu arriver à mon père
Des bruits de pas venants de dehors se firent entendre je m’aplatit sous mon lit, me faisant le plus discrète possible, essayant tant bien que mal de retenir mes larmes et d’apaiser mon souffle saccadé. Les mains sur les oreilles, je revivait ce son assourdissant qui résonnait toujours dans ma tête.
Ma porte fut violemment ouverte, et, ce que j’imaginais être des soldats pénétrèrent dans ma chambre. Je ne voyais que leurs pieds l’un se dirigea dans ma direction, il dit :
—Il n’y a personne dans cette pièce.
Sa voix était douce mais tremblante. Son compagnon rétorqua :
—Et sous le lit ?
Le visage d’un garçon de mon âge apparut, comme je l’imaginait, il portait un uniforme gris et vert, la couleur du blason de nos ennemis. D’autres hommes entrèrent dans la pièce, mon corps fut agité de tremblements, mes yeux trahissaient ma peur. Je vis la pitié dans les yeux de l’autre, il se releva sans un mot.
—Alors ? aboya l’autre, impatient de connaître le verdict.
—Personne.
—Bon boulot, ce village et ses habitants ne sont plus de ce monde. Le bruit de leurs bottes qui claquaient le sol pendant qu’ils partaient me ramena à la réalité.
« Ce village et ses habitants ne sont plus de ce monde », cela signifiait que ma vie allait changer, car toutes les personnes que je connaissais et aimais ont disparu.
Je suis seule au monde.

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