Cela s'est passé à la fin de l'été 2013 jusqu'au début de l'hiver de cette même année.
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” Etais-je dans un état second?!… “

À Aude, Camille, Chloé, Joseph, Marguerite, Jeanne, Sylvestre,

Pardon.

Chapitre I

Pardon pour cette inadmissible action dont un an après, je ne parviens toujours pas à en éclaircir les raisons.

Action subite qui a conduit au désastre, et troublée ma quiétude pour, désormais, chaque minute, que dis-je, chaque seconde de mon quotidien diurne ou nocturne.

C’est si grave que je ne puis, étant d’ordinaire une personne sensée et réfléchie devant toute chose de la vie, encore à cet instant en éclaircir les faits afin de leur mettre un sens.

Que s’est-il passé en moi en cette période estivale, était-ce la chaleur qui aurait atteint mon jugement, en me plaçant dans une certaine torpeur d’où mon cerveau engourdi ne pouvait réagir qu’à minima?!…

En préliminaire néanmoins, certains faits ont existé, me sollicitant à qui mieux mieux, en vue d’une réaction violente à répétition, à travers des hommes de loi, pour des motifs dont le contenu contestable ne méritait pas un tel traitement.

C’est ainsi que, lasse de ces agressives interventions de tiers qui avaient pour principe de m’acculer au

 

” Etais-je dans un état second?!…”

dernier degré dans mes retranchements, je fus amenée à prendre une décision inadéquate et malheureusement irrévocable.

En fait, leurs agissements visaient un seul but qui, dans mon dénuement dû à l’éloignement géographique, ne me permettait pas de réagir avec la vigueur qui aurait dû être requise.

Sans scrupules, les protagonistes persévéraient dans leurs actions pernicieuses, sans relâche, poursuivant leur acharnement qui, leur permettait d’atteindre un but malfaisant.

Depuis longtemps, leurs attitudes, actions, d’un sans gêne manifeste, portaient vers un seul élément, la convoitise du lieu jusqu’à ce, qu’ils puissent s’en octroyer la possession.

Si l’on considère que toute chose au fil du temps, se détériore jusqu’à l’usure complète, ma résistance fut élimée, devant tant de vilenies à répétitions.

Ce fut dès lors facile à ces persécuteurs de donner l’estocade.

Chapitre II

S’ajoutant à ces convoiteurs, un notaire indélicat, à l’orée de sa retraite, voulant se simplifier la vie, agit sans respect, favorisant les quémandeurs, sans autre forme de procès.

Profitant de mon désarroi, celui-ci concocta un galimatias avec le voisinage; omettant toutes démarches demandées par rapport à une préparation de la maison à la vente; premièrement par la pose d’un panneau en bonne et due forme, y indiquant ses coordonnées afin de recueillir les éventuelles propositions de personnes intéressées.

Au lieu de cela, ce notaire ne respecta en rien, les ordonnances de moi-même, propriétaire, n’affichant aucune indication. Pas de ” À Vendre”.

Il attendit simplement que comme une proie convoitée, je lui tombe dans le bec.

Il proposa donc, ces gens d’à côté, pour un marché de dupe, m’escroquant à qui mieux- mieux.

Cela fut jusqu’au cruel dénouement.

Chapitre III

À ce stade, il faut que je retourne aux origines, pour en développer chronologiquement les faits, qui engendrèrent les divers scénarios jusqu’au désastre final.

Native d’une très belle région du bord de Loire entre la Bourgogne et la Sologne, je vécus une enfance rêvée entre le fleuve et les forêts.

Dans une belle demeure familiale construite par mes ancêtres de longue lignée, d’autres maisons de même type dans le village, faisant partie du patrimoine gagné, réalisé par mes grands-parents, arrière grands-parents,aïeux, famille ayant su faire fructifier la résultante de leur labeur.

Mon père Joseph, cadet d’une fratrie de six enfants, habitait au sein de la demeure de mes ancêtres avec sa mère Jeanne et son père Sylvestre.

Cela continua après son mariage avec Marguerite, jeune fille russe venue de Paris, ayant fuit la guerre pour se réfugier à la campagne.

C’est là que je naquis, au sein même de cette maison, entourée de mes parents et grands-parents, assistés par une sage- femme et leur médecin de famille.

Naître de cette façon! Quoi de plus naturel? Cela ne pouvait augurer que de bons auspices!

La maison était vaste, de plein-pieds, sa façade orientée sud-ouest, de belles fenêtres l’éclairaient,

la disposition des pièces y était harmonieuse.

Tout d’abord en ouverture, la plus spacieuse dont le sol recouvert d’un beau carrelage rouge carmin donnait une note gaie dès l’entrée.

Celle-ci était ornée d’un magnifique poêle en fonte rehaussé d’éléments en cuivre lumineux, car toujours astiqués avec un soin méticuleux par la gent féminine du lieu, pourvu de multiples plaques et de deux fours; son foyer toujours garni chauffait une bouilloire-fontaine qui donnait au fil du jour une eau bouillante pour de nombreux usages,tout cela en faisait le centre d’intérêt permanent.

Une très belle table en chêne entourée de chaises paillées, une belle armoire normande complétaient cet espace très accueillant.

En communication directe, en enfilade,une pièce orientée au nord disposait d’un évier en pierre ainsi que des étagères permettant l’entreposage de produits qui nécessitaient de la fraicheur.

Puis par un petit couloir, l’on pouvait accéder aux chambres, une très grande faisant pendant à l’entrée, orientée sud-ouest, puis à l’arrière deux autres chambres, chacune équipée d’une belle cheminée en marbre, les trois lits étaient recouvert chacun d’un volumineux duvet de satin grenat, emplit de plumes d’oies; aucun hiver, si rude soit-il ne pouvait être craint. l’extrémité

À l’extrémité droite de la maison, une pièce spécialement réservée à la fabrication du pain avec un four à bois et tout l’équipement nécessaire.

Cette maison magnifique remplissait tout ce que l’on peut attendre pour un confort total.

C’est donc dans ces lieux que je fis, à onze mois, mes premiers pas, dans la belle pièce que je traversai d’un trait, pour y chercher un ballon multicolore qui me faisait tellement envie!

Le dos de la maison était situé en bordure du chemin tandis que la façade donnait sur une vaste étendue verte ou un premier plan d’eau marécageuse y accueillait toutes sortes de grenouilles, rainettes, crapauds qui coassaient en choeur au crépuscule, ils cohabitaient avec des carpes bien dodues que mon père pêchait parfois, celles-ci venant enrichir certains de nos déjeuners.

Un grand chien de race berger, d’un beau pelage brun, fort et gentil à la fois, apportait sa fidèle et douce compagnie, doublée d’une attitude protectrice pour notre famille, il partageait les lieux avec un petit fox terrier blanc et noir qui avait pour fonction d’accompagner mon père à la chasse, sur nos terres forestières, suivant chacun de ses pas affectueusement.

Pour compléter l’ensemble bâti, un grand bâtiment conçut pour accueillir les produits de la ferme ainsi que les animaux, belles vaches laitières blanches de race charolaise, petits veaux, famille de porcs, truie et porcelets,et aussi, un poulailler où caquetaient, chantaient, poules et coqs d’où émergeaient à certaines saisons de jolis poussins dont le duvet d’un jaune éclatant me fascinait. Un clapier complétait cette ménagerie où tapinaient de nombreux lapins et lapines, qui parfois nous offraient un très bon rôti.

En sous-sol de ce bâtiment, était creusé une cave profonde et très fraîche où pouvait être entreposées toutes nourritures à conserver pour un long terme, ses murs en pierres de taille et son sol en terre battue, lui conféraient une fraîcheur inégalable.

Pour terminer coté nord, un petit hangar abritait une très belle voiture à cheval décorée par deux lanternes en laiton.

À l’arrière de ce bâtiment, s’étalait un terrain cultivé, en un beau jardin,par mes parents qui donnait en toutes saisons, une variété de légumes délicieux; la surface partagée en carrés par une petite allée,

était entourées de poiriers nains qui nous offraient des poires duchesses savoureuses, des groseilliers rouges et blonds ainsi qu’à carré pour des fraisiers et, un joli pied de rhubarbe.

Pour accéder à ce lieu enchanteur, un petit portai en bois entouré d’un encorbellement de rosiers aux fleurs abondantes, au parfum ancien, si odorantes qu’elles enchantaient vos sens, dès leur approche.

Attenante au jardin, une surface analogue hébergeait un verger composé de cerisiers, pêchers, poiriers, noyers, pruniers donnant des prunes mauves rondes et sucrées. exquises pour la tarte, ou des blondes appelées ” Reine Claude” ou ” Sainte Catherine” excellentes confites ainsi que les pruneaux, sans oublier les mirabelliers qui nous inondaient de leurs merveilleuses mirabelles dorées en forme de petites billes jaunes parfois irisées de traces roses, luisantes au soleil, comme cirées ou bien veloutées, juteuses à souhait, pur délices des dieux.

Pour entrer dans notre propriété, deux grands pommiers,réunissaient leurs branches au dessus d’une barrière rustique en bois, ceux-ci donnaient à l’automne de délicieuses pommes rouges de la taille d’une balle de tennis, à la chair blanche, rafraîchissante avec la qualité suprême de pouvoir se conserver tout l’hiver dans un endroit frais.

Sans oublier, à droite de la maison, un élément très important, un puits d’eau de source, rehaussé d’une pompe qui nous apportait une eau pure infiniment précieuse, pour désaltérer toute la famille, couvrir tous les besoins ménagers mais aussi abreuver tous les animaux et l’arrosage du jardin.

Un lavoir en pierre complétait le site, permettant, l’usage facilité de l’eau pour l’entretien du linge.

Chapitre IV

La description de l’habitat familial étant développé je voudrais maintenant vous parler de l’ensemble de la famille au sens élargi, évoquant la descendance depuis mes grands-parents Jeanne et Sylvestre

qui donnèrent naissance à six enfants dont l’ainé fut Gilbert qui jeune officier fut emporté par la guerre, puis vint Marie,sans profession,mariée à un riche propriétaire terrien,ils eurent deux filles Marguerite et Gilberte,ils habitèrent dans un manoir à quelques lieux de la demeure de mes ancêtres puis Pierre qui maria Marguerite,ils n’eurent pas d’enfant,puis Louis qui maria Jeanne,ils n’eurent pas d’enfants,puis Jeanne qui épousa Louis et alla habiter Paris où ils eurent une fille Lucienne, puis Joseph mon père qui épousa Marguerite dont je suis issue,née le jour de la sainte Cécile patronne des musiciens,j’en fus prénommée,ce qui me convint bien,ne pouvant imaginer un monde sans musique,je reçu aussi un second prénom tiré de l’oeuvre de Proust,Odette,qui devint rapidement Ode en référence aux odes de Victor Hugo.

C’est ainsi que sans ambiguité, le monde des arts m’était destiné.

Chapitre V

Mon enfance se déroula en deux temps,un emplit de la douce ambiance affectueuse de ma famille dans cette maison où tout respirait le bonheur en toute saison et,plus particulièrement l’été.En effet,celle-ci s’animait plus fortement lorsque s’y ajoutait la venue de Paris,de ma tante Jeanne et mon oncle Louis qui était d’une gaité incomparable accompagnés de leur fille Lucienne ma cousine germaine, jeune adolescente..À leur arrivée,leur plaisir était manifeste, après une année passée au sein de cette belle ville de Paris,si grouillante,si trépidante, qu’elle tendait à épuiser ses habitants,ils recherchaient un repos bien mérité dans un petit coin de campagne.

Ainsi comme hôte chez nous, cette parenté montrait une telle joie d’être là que toute la maisonnée résonnait de bonheur. D’un bonheur simple comme celui de gambader à travers champs dans une totale liberté vestimentaire qui permettait de se rouler tantôt dans les meules de foin ou courant dans

 

” Etais-je dans un état second?!…”

les champs de blé fraichement coupés pour y glaner de merveilleux bouquets d’épis laissés sur les bords par la faucheuse.D’autre fois,c’était à bicyclette que nous organisions une petite course sur les chemins vicinaux plus ou moins caillouteux,offrant le challenge de rester en équilibre,en accentuant le plaisir.Toutes ces activités de plein air nous ouvrait un appétit certain.Celui-ci trouvait récompense dans de délicieux repas composés de produits sains,bio dirait-on aujourd’hui,légumes du jardin, fruits du verger, oeufs et viande de la belle volaille élevée au grains et courant à travers prés,ou d’un joli rôti de lapin,le tout accompagné de beurre, crême et fromages, directement issus de nos vaches, le tout accompagné d’un pain croustillant à souhait,cuit au feu de bois dans notre four.

Le dimanche nous allions passer la journée au bord de la Loire,fleuve magnifique où nous pouvions nous baigner pendant que mon père et mon oncle s’essayaient à la pêche,prenant patience, enfilant dans leurs hameçons des vers de terre ou asticots,jetant des appas préparés à la maison,sorte de pâtée faite de mie de pain et de pommes de terre broyées, jetant sans relâche leur ligne d’ou flottait un si joli bouchon de couleur rouge ou bleu dont nous guettions tous,le plongeon qui indiquerait qu’un petit poisson aurait goûté la nourriture au bout de l’hameçon,c’est alors que d’un geste vif celui qui percevait ce signe tirait vivement la ligne hors de l’eau,hélas trop souvent, le petit poisson avait bien mangé et s’était enfuit, il fallait donc à nos pêcheurs recommencer leurs préparatifs,ceci pouvait durer des heures…Puis nous déjeunions sur l’herbe en dégustant un copieux pique-nique suivi d’une petite sieste,enrichie de lectures puis de jeux de ballons et d’ultimes baignades avant le retour,tous à bicyclette, le trajet d’à peine trois kilomètres était un plaisir supplémentaire.

Et, c’est au pied de la pompe qu’en rentrant, l’on faisait l’inventaire de la musette,pour y compter le

résultat de la pêche,et ultime plaisir,assister à la préparation des petits poissons,à leur lavage,et surtout au moment où le petit estomac,deux minuscules bulles d’air que nous recevions comme cadeau pour en faire un jeu; celui-ci consistait à prendre un petit caillou, de les poser sur la margelle du puits, puis de les éclater,ce qui donnait un petit bruit sec qui nous enchantait.

Le tout finissait à table,devant une délicieuse friture de petits gardons.

Chapitre VI

Au fil des saisons la vie de notre famille s’écoulait dans une douceur harmonieuse.

Tantôt,comme pendant la belle saison,nous nous rassemblions dans des lieux en plein air pour y partager des activités, au cours du printemps pour les semis au jardin et pendant l’été la récolte des fruits,celle du foin et du blé.

Tantôt dans le confort intérieur pendant la saison froide,en automne pour la récolte des pommes de terre, des pommes et des noix, puis en hiver pour y partager les jeux société,sans oublier la préparation en commun de délicieux repas et pâtisseries que ma mère réussissait si bien;je me souviens d’exquises religieuses au chocolat et de caramels qu’elle réalisait en déposant le précieux liquide sur le dessus des tables de chevet en marbre,ce qui lui permettait de les laisser refroidir pour mieux les découper,avant dégustation;;tout le monde en raffolait tellement ils étaient bons!!!

Chapitre VII

Cette belle harmonie hélas un jour prit fin.

Car comme dans toutes les familles vint le temps de la disparition des ancêtres et à cela les suites inéluctables de l’héritage.

Notre famille n’y échappât pas.

 

” Etais-je dans un état second?!…”

La fratrie de mon père étant nombreuse,chez le notaire à l’ouverture du testament, les biens furent donc divisés et bien sûr,comme trop souvent de façon inéquitable.

Mon père étant le cadet se retrouva,bien qu’ayant toujours vécut dans la principale maison familiale auprès de ses parents jusqu’à leur dernier jour, ne fut pas privilégié.

En effet,comme dans toute famille certains membres sont plus envieux que d’autres.

C’est ce qui arriva.

Une tante habitant une autre maison voulut absolument habiter celle où nous vivions, mon père,ma mère et moi et, malgré que son époux, le frère de papa s’y opposât, celle-ci insistât persévérant pour ce choix.

Mon oncle en mourut par le chagrin qu’il ne voulait pas faire à son frère.

Après ce terrible drame, elle ne reculât pas, et odieusement organisa son emménagement dans notre maison.

J’étais adolescente par conséquent vulnérable, mon père était effondré, ma mère bouleversée mais impuissante devant tant de vilenies.

Il fallait malgré tout réagir.

C’est ainsi que le bâtiment d’à côté fut transformé en habitation, nous perdîmes néanmoins de l’espace vital ainsi que du mobilier qui ne trouvait plus place dans le nouvel habitat.

Peu à peu, douloureusement, la vie reprit son cours, la joie ayant en grande partie disparue de notre quotidien où tout était devenu plus difficile, et surtout par le chagrin inconsolable de mon père ayant perdu son frère et, par la détresse de ma mère qui devait faire face aux difficultés ménagères que

l’exiguïté du nouveau lieu exigeait de souplesse physique mais aussi psychologique.

Le pire était de voir évoluer cette tante, sans scrupules, se pavaner autour de notre ex belle demeure.

Mais, la force du destin rattrape toujours, selon l’Opéra de Giuseppe Verdi ” La Força Del Destino “, dépassant tout pronostic.

C’est ainsi que quelques années après le méfait de celle qui nous avait chassé, elle fut contrainte de quitter la maison, la laissant aux deux personnes qu’elle avait élevé; celles-ci ne faisant pas partie génétiquement de notre famille.

La maison de nos aïeux était désormais occupée par des étrangers.

Quel chagrin.

Chapitre VIII

Le temps passa… emportant la santé de mes parents qui disparurent à brève intervalle, décimés par une violente maladie pour chacun d’eux.

Ma profession me tenant éloignée du lieu de ma naissance, puis la création de ma propre famille fit que le temps passant, je ne pouvais prendre soin de ce lieu qui pourtant contenait tous mes souvenirs d’enfance.

Bien que chacun de nous, de ma nouvelle famille, formions régulièrement le voeu de redonner vie et âme à ces lieux, la concrétisation, pour multiples raisons, n’aboutit pas.

Chapitre IX

Et, maintenant.

Voilà, justement bientôt le terme de tout ce charivari, après toutes ces tergiversations, ces engouements pour des projets mirifiques de métamorphose des lieux et de leur environnement, puis

 

” Etais-je dans un état second?!…”

des renoncements, puis des investissements suivis de délaissements, la distance géographique, les liens distendus avec les lieux, avec les gens, firent que la force mentale ne put soutenir à plus long terme le maintien en état de cette propriété.

L’aboutissement en finitude fut que plus rien ne fut possible en raison de la pression au-delà du supportable, du voisinage direct, envieux des espaces qui ne leur appartenaient pas, mais que leur convoitise conduisit à la dernière, à l’extrême de tout ce qui aurait pu etre raisonnable et fit, tel ” Le chêne et le roseau” de la fable de La Fontaine, dont le roseau plia sous les terribles vents mais ne se rompit pas tandis que le chêne malgré son indéniable force , fut déraciné.

À ce jour, plus rien de tout ce que mes aïeux avaient construit, plus rien ne nous appartient, des étrangers en pris possession, en dépit de tout.

Il ne me reste qu’à vous demander Pardon, Pardon, pour n’avoir pas su préserver pour vous ma descendance filiale directe, ma fille et mes deux petites filles, ce bien si précieux qu’au fil du temps chacun de mes ancêtres avait su faire fructifier pour en faire devenir ce joyau que je vous ai décrit au fil de ces pages.

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