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Et que d’homos erectus, sapiens et cyberneticus!
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De l’homo interneticus

De tous temps, il y a toujours eu des homos, ces êtres humains si différents des animaux, ces autres êtres vivants.

Un jour, il y a eu l’homo erectus, puis l’homo sapiens.

Depuis quelque temps, il y a l’homo interneticus, l’homo cyberneticus ou encore l’homo virtual.

Quelle évolution ! Tout change !

L’émergence de types d’hommes différents, les êtres humains, une nouvelle génération!

De l’homo cyberneticus ou l’homme technologique à l’homo interneticus née de la révolution virtuelle, il n’y a qu’une différence de vocable!

Depuis peu, l’apparition d’un groupe d’internautes, ces internautes ou ces cybermen qui deviennent légions, retient tous les regards.

Internet devient le maître alors qu’il devrait être au service de l’être humain.

Internet tend à s’accaparer, subrepticement, d’une partie des capacités de l’être humain non vigilant.

Et l’homo interneticus connait des difficultés de concentration ou de réflexion ; d’ailleurs, il ne parvient plus à lire un livre en entier.

L’usage trop abusif d’Internet aurait-il des conséquences sur son cerveau ?

De nouvelles connexions liées aux nouveaux outils remplissent tout son univers.

Internet tend même à modifier les relations de l’homo interneticus à l’écriture et à l’alphabet.

Internet modifie aussi les relations de l’homo interneticus à l’espace, comme la cartographie et les relations de l’homo interneticus au temps, comme l’horloge.

L’homo interneticus, tel un surfeur professionnel glissant sur une vague déferlante, marque des points et s’impose.

L’homo interneticus, cet internaute chevronné navigue sur Internet comme un bateau se déplace en pleine mer!

Ce curieux internaute chevronné surfe et navigue avec habilité sur le web, utilisant des animaux virtuels pour créer son cybermonde. Il utilise la toile d’araignée mondiale. Ainsi, il tisse sa toile comme une araignée, et se connecte dans les réseaux!

Internet cherche à le garder dans sa toile, lui fait croire à des mirages et au final, il le rend esclave.

L’homo interneticus pose sa souris sur un tapis pour pouvoir naviguer sur Internet avec un sentiment de puissance.

Sa souris possède deux boutons, un à gauche et l’autre à droite, avec une roulette de défilement au milieu.

L’homo interneticus utilise intensément les chats pour tchatcher.

Alors quand le chat n’est pas là, les souris dansent-ils vraiment !

Du premier modem, du courrier électronique à la première page personnelle, Internet a changé le monde!

Désormais, l’homo cyberneticus alimente sa vie virtuelle et ses réseaux sociaux où des liens se créent, se tissent entre des personnes connues, inconnues, et entre des environnements semblables et dissemblables.

L’homo cyberneticus a crée un monde virtuel, des personnages virtuels, une vie virtuelle, des instants virtuels, des rêves virtuels et des envies virtuelles.

Dans un tel monde, tout devient virtuel, les sentiments ou les émotions, les unions ou les séparations, la vie ou la mort, la maladie, la guerre, les voyages, les naissances, l’amour ou l’amitié, le commerce, les relations humaines quoi !

Une vie parfaite, technologiquement construite !

On peut tout avoir et tout vivre dans une vie virtuelle, tout ce dont on n’a pas forcément dans sa vie réelle, mais quand les deux mondes se confondent et que le monde virtuel prend le pas sur le monde réel !

Commentaires (1)

Starben CASE
01.08.2017

'Que restera-t-il de l'homme une fois qu'il sera déconnecté? Votre description fait froid dans le dos. Malgré toute la conscience que nous avons de ce changement radical, nous fonçons droit dans le mur! pourquoi?
'

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