Créé le: 14.08.2016
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Courrier des lecteurs

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Des courriers de lecteurs qui ont parus et disparus dans les oubliettes sur des sujets d’actualités toujours d’actualité. Prenez les mêmes courriers des lecteurs, actualisez les noms et mettez la date d’aujourd’hui…
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Lucrèce et la lâcheté démocrate chrétienne

Les romains avaient le cirque, nous avons le Blick. D’abord les lions: Weissberg et Lehmann qui sous prétexte de “transparence” s’amusent à jeter en pâture la vie privée d’un couple, dont la femme a déjà le malheur de faire de la politique. Mais les lions n’ont été motivés que par de très louables intentions: à savoir répondre à la question que “tout le monde se posait” (vous aussi?). La réponse à propos de la vie intime d’un couple se trouve dans la rubrique POLITIK du Blick. Ensuite ils ont accordé à Lucrèce Meier-Schatz la chance de se défendre. Et elle ne l’a même pas prise, cette chance! Elle a choisi de préserver ses enfants, parce qu’elle sait très bien que le Blick ne va pas s’arrêter en si bon chemin. Parce qu’après avoir fait les dégâts d’usage, sans se soucier de ce que cette famille traverse, ils passeront à un autre sujet. Mais que dire à ses enfants après ça? Il faut au contraire respecter la décision de cette mère, qui est par ailleurs tout à fait en accord avec son rôle dans l’organisation Pro Familia. Ce qui me tracasse c’est que ce n’est pas la première fois qu’une femme politique tombe à cause de son mari. Il y a des précédents. Dieu merci, on a moins de problèmes avec les deux Ruth: l’une n’est pas dotée d’une encombrante famille et l’autre a promis de ne pas faire d’enfants pour ne pas nuire à sa carrière politique. Nous voilà un peu plus soulagées du côté fédéral. Quoique… Ruth Metzgler a quand même un mari, qui lui, pourrait d’un instant à l’autre tout faire basculer. La transparence, il n’y a rien de tel pour faire chuter les femmes en politique.

Un grand merci à tout ceux qui ne se joignent pas à la curée publique et s’intéressent aux vrais problèmes.

Courrier du lecteur 2001

 

Et si Swiss se faisait bouter lors de France?

Le feuilleton de Swiss continue. Cet article sur l’incapacité et l’arrogance persistante des dirigeants de Swiss, ou Swissair, une entreprise respectable depuis des décennies, est la goutte qui fait déborder le vase. En tant que citoyens, nous avons été abreuvés et dégoûtés d’apprendre l’ampleur de l’irresponsabilité de nos dirigeants d’entreprises, nos banques, nos politiciens dans les différentes affaires qui ont défrayé la chronique et qui témoignent de l’inconscience et du mépris avec lesquelles ils jettent des millions par la fenêtre ou dans leurs poches. Les contribuables sont là, docilement, pour éponger les déficits, comme la sueur sur leurs fronts. C’est d’autant plus révoltant vu depuis le monde associatif que nous représentons. Des associations qui fournissent un travail colossal, ingrat et souvent bénévole. Le but de tous ces efforts est en priorité l’entre-aide sociale et humanitaire pour que ce monde aille mieux, et tout cela dans le respect de l’autre. Alors, quand je vois nos associations peiner pour boucler les comptes, racler les fonds de tiroir, et à chaque humble demande de subvention montrer patte blanche en présentant des comptes irréprochables sous l’oeil intransigeant de l’organe de surveillance et de contrôle, je pense qu’il y a quelque chose qui ne tourne plus rond dans ce pays. Vous me direz qu’il ne faut pas tout mélanger: l’économie, le social, le sport, l’écologie, le transport, la fiscalité, etc. Et bien si, justement. Il faut retrouver ensemble le bon sens et l’équilibre, entre tous les acteurs de ce théâtre dans lequel nous jouons notre avenir commun. Un battement d’aile d’avion, et toute une économie s’effondre…

Courrier du lecteur 2002

 

Des femmes

Deux courriers du lecteur apparemment sans lien: un lecteur qui pose la question de savoir qui est le plus dangereux des deux: Saddam ou Bush? La réponse est toute trouvée tant la folie de l’un répond à l’arrogance guerrière de l’autre. Une autre lectrice souhaiterait que la presse parle davantage de la manifestation de la Journée des Femmes du 8 mars. Ces deux sujets sont pourtant étroitement liés car nous ne doutons pas que la presse va bientôt parler des femmes. Celles qui vont se trouver avec leurs enfants face à des armées, sous les bombes, ou fuyant sur les routes avec leurs familles. N’est-ce pas que la presse va en parler? Et celles qui vont servir de loisirs, pour tous ces braves soldats aux casques blues (et autres) qui tuent le temps. Car il va bien falloir les occuper ces soldats pacifiques. De ces deux types de soldats, l’un de guerre et l’autre de paix (quel paradoxe!) lequel est le plus dangereux selon vous? Alors pour toutes ces femmes, bien au-delà du 8 mars, nous leur souhaitons le courage de survivre, le courage qui fait défaut aux dirigeants de ce monde qui n’ont qu’une envie, c’est de nous envoyer dans l’autre. Pour ma part, je garderai le souvenir télévisé de cette femme irakienne qui subit volontairement, et par prudence, une césarienne pour que son bébé ne vienne pas au monde lorsque tout est détruit et qu’il n’y a plus de soins consacrés à la vie.

Courrier du lecteur 2003

 

La “grisaille” féministe

C’est très bien de créer un nouveau réseau féminin (eh oui, encore un…) spécialisé dans le “bling-bling” sous le nom woman@work. Par contre, c’est surprenant de lire que Nadine Thalmann et Marie-José Joly ont fondé un nouveau réseau pour pallier, disent-elles, au “manque de réseaux féminins”. Dans quelle tour d’ivoire vivent-elles pour parler de “grisaille des clubs services et autres groupes féministes à la grand-mère”? Éblouies par leur projet, elles n’ont certainement pas remarqué les nombreux réseaux de femmes genevois, suisses, européens et internationaux qui existent déjà. Elles auraient vu une quantité d’associations pas grisaille du tout comme le Business & Professional Women, le Women International Networking, le Career Women’s Forum, l’Association des Femmes Entrepreneurs d’Europe…. des femmes professionnellement actives regroupées en réseaux depuis belle lurette et qui représentent des milliers de femmes “de qualité”. Etant donné le souhait exprimé par Madame Thalmann de “susciter des synergies dans tous les domaines entre les femmes”, je lui conseille de se rendre au Centre de Liaison des Associations Féminines Genevoises pour rencontrer les membres: une quarantaine d’associations officiellement établies qui ont chacune leur particularité et qui ensemble représentent plus de 12’500 femmes rien qu’à Genève. Pour ce qui est des “grand-mères qui n’ont qu’à bien se tenir” , c’est grâce à leur clairvoyance et leur courage que les femmes d’aujourd’hui peuvent décider de leur vie, travailler et s’amuser dans les soirées branchées bling-bling de woman@work à qui je souhaite plein succès.

Courrier du lecteur 2008

 

L’avenir aux “gazelles”

Le titre de votre article “Les seniors donnent une leçon aux femmes” donne une vision bien triste de l’état d’esprit qui devrait animer la Constituante et témoigne d’un irrespect envers les femmes élues. C’est bien connu qu’en période de crise, les gens se tournent vers des “valeurs sûrs” de “vieux crocodiles”, mais les “jeunes gazelles” candidates de la liste 13 auraient apporté le quota de créativité nécessaire en période de crise et certainement un esprit nouveau. Et que dire de toutes les femmes rencontrées lors de notre campagne, qui nous ont confié leurs espoirs pour une société où justement l’avenir, ce sont les femmes, les jeunes, mais aussi les étrangers, les secondos et bien d’autres. Je rappelle que la majorité des “vieux” sont des “vieilles” et que leur trajet de vie est radicalement différent de celui des hommes, à tous les niveaux. Les statistiques révèlent déjà que les nouveaux pauvres, ce ne sont pas les “vieux”, mais bien les familles monoparentales (devinez qui en est le chef …); les femmes qui ont travaillé à temps partiel pour pouvoir élever leurs enfants et qui se retrouvent “bec de gaz”, comme dirait ma grand-mère, au moment de la retraite; les femmes qui n’ont pas eu de salaire dans l’entreprise familiale; les femmes qui ont perdu leur travail à cause de leur grossesse; les femmes qui se sont occupées de leur “vieux” mari malade… La liste 13 portaient toutes ces voix qui tardent à se faire entendre. Les statistiques révéleront bien assez tôt les conséquences de cette “leçon” donnée aux femmes.

Courrier du lecteur 2008

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