Une fois n'est pas coutume: pas d'histoires cette fois, pas de poèmes non plus: juste un petit coup de gueule et une réflexion face à cette actualité pour le moins étrange...
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confinés oui, cons finis, non !

Nous savons maintenant que ce fichu virus ne va pas nous lâcher de sitôt. Il faudra pour cela, soit qu’un vaccin soit trouvé soit qu’une proportion suffisante de la population mondiale l’ait contracté et soit donc immunisée. Donc, nous en avons pour un moment à vivre avec…

Les mesures prises (confinement partiel ou total) sont là pour éviter que le covid19 ne progresse trop vite et que le système de santé n’implose à cause de toutes les personnes fragiles qui développent de graves complications. Et ce système de santé, nous en avons toujours besoin pour tout le reste : les autres maladies, les accidents, les naissances etc. Donc, soyons solidaires et suivons les consignes !

Mais être confinés ne veut pas dire nous replier sur nous-mêmes, ignorer les autres, piller le PQ, la farine, la levure, les pâtes, les désinfectants ou les masques. N’oublions pas non plus que des millions de personnes dans le monde ne peuvent pas vivre ce confinement avec le confort dont nous jouissons et vivent dans la misère, la précarité, les guerres et la faim et qu’ils attendent aussi notre soutien.

Eviter la transmission en restant chez soi le plus possible et en respectant les consignes de distance et d’hygiène, c’est être solidaire. Si nous ne faisons pas partie de tous ceux qui doivent encore travailler pour que notre société fonctionne, profitons aussi de ce moment pour être solidaire au quotidien : courses à faire pour des aînées ou des handicapés, soutien scolaire à distance aux enfants confinés, soutien moral aux solitaires, participation « virtuelle » à nos associations ou à la vie de nos communes conseils, écoute, coups de pouces financiers si nous en avons les moyens etc.Ce sont là des aides

nécessaires que la technologie actuelle nous permet d’apporter sans se toucher mais qui maintiennent le lien social sans lequel tout se déliterait.

Et puis, disons-nous que cette période de vie désagréable est peut-être une opportunité offerte pour repenser un peu notre mode de vie, nos valeurs et nos espoirs.

Pour le climat, ce petit virus est malheureusement en train de faire le boulot qui aurait du être fait depuis des années si nous avions écouté les scientifiques ! Alors, tirons-en des leçons pour changer, une fois que nous le pourrons, notre manière de produire, de consommer, de nous déplacer, de vivre simplement !

Espérons aussi que pour les autres tares de l’humanité nous n’attendrons pas ce genre de crise pour changer les choses….une fois que le covid19 nous aura lâché la grappe ! Nous pourrions ainsi profiter de ce moment pour imaginer comment construire un monde peut-être plus lent mais plus solidaire, plus beau et plus juste. Peut-être parviendrons-nous à le débarasser d’un bon nombre de débilités dangereuses et de conneries criminelles qui s’appellent course au profit, consumérisme frénétique, injustice sociale, scandaleuse répartition des richesses, dictatures, fanatismes religieux, xénophobie, racisme et toutes les guerres en découlant. Ces horreurs ont, chacune séparément, bien plus de morts sur la conscience que le Covid19.

Alors, période désagréable et anxiogène? Oui, certainement. Mais dans ce temps en suspens , nous

pouvons aussi réapprendre au quotidien, et si possible sans perdre le sourire, l’importance, vitale, de la solidarité pour notre avenir à tous et la survie de l’humanité.

Donc : confinés oui, cons finis, non !