Chapitre 1

1

Un texte issu d’un stage « ateliers écriture Sabine et Olivier » Montreux 2 janvier 2023
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Comme un oiseau sur la branche.

Une belle fin d’automne. Il a enfin un peu plu. Le week-end a été calme. Ses trois hôtes sont partis l’un après l’autre samedi dernier. Leurs séjours respectifs, après quelques aventures qui ont fort heureusement bien fini, semblent les avoir remis en selle, chacun selon ses besoins. C’est qu’ils revenaient de loin…Mines réjouies et détendues. Remerciements chaleureux. Traditionnelles promesses de revenir le plus vite possible. Mission accomplie, se dit Colette.
En ce dimanche, elle a pu faire à son rythme le ménage à fond des trois chambres et les lessives habituelles. C’est sa routine des fins de séjours. Elle connaît. En principe ça lui laisse ensuite un jour tranquille ; c’est-à-dire un jour où elle peut, si le temps le lui permet, se balader en forêt avec ses jumelles et son enregistreur. A cette saison elle guette les migrations, celles des oiseaux qui se dirigent vers le sud. En fin de journée elle rentre fourbue. Les sangliers ont encore fait la java dans le champ du voisin. Pour les oiseaux, les migrateurs, il faudra revenir. Trop tôt ? Trop tard ? Il lui semble que l’an dernier elle avait aperçu à pareille époque un vol d’oies sauvages. Attablée à la cuisine où elle s’est fait réchauffer un reste de midi, elle rêvasse tout en révisant le programme de la semaine à venir. C’est la fin de saison. Elle n’attend plus grand monde. Qui arrive à quelle heure ? Qui aller chercher à l’arrêt de l’autocar régional ? Compléter la liste des courses… Son assiette refroidit. Le téléphone sonne. Elle sursaute, s’extrait de ses vagues pensées. A quelle heure vit-on ? Ah bon ! ce n’est que dix-neuf heures.
Au téléphone, il ne lui a donné que peu d’éléments pour le reconnaître. De toute façon, dans ce village largement écarté des axes principaux, à part les quelques rares villageois égarés dans ce coin perdu et éventuellement descendus au chef-lieu pour s’approvisionner, qui d’autre s’arrêterait qu’un de ses éventuels hôtes ? D’ailleurs il n’a pas non plus évoqué les raisons de son séjour chez elle. Elle a l’habitude. Il y a ceux qui en disent trop, pas gênés de raconter à une inconnue et en long et en large leurs déboires, ou plus souvent ceux laconiques, surtout au début de leur séjour, qui laissent entendre un simple besoin de se mettre au vert. A force, depuis toutes ces années d’accueil en chambres d’hôtes, elle peut en deviner les lignes principales : trop de travail, trop de pressions, trop de frustrations, trop de désaccords et, pour la plupart, des problèmes de santé grandissants. Un tableau du monde du travail effarant.
Elle attend l’autocar de quatorze heure trente. Ici il n’y a qu’une seule ligne et qui ne passe dans ce sens que trois fois par jour. Quelqu’un descend. Un étranger pas de doute. Un homme. On lui donne au jugé la bonne cinquantaine. Taille moyenne. Habillement passe-partout : jeans comme il s’en fait des milliers, chaussures de type basket mais néanmoins solides, veste de randonnée imperméable, par ici c’est prudent. Petit bagage. Petit séjour ? Qu’a-t-il déjà dit au téléphone ? Sa manière de descendre les marches de l’autocar dénote quelqu’un qui a le pied sûr. Peut-être un habitué des randonnées en forêt ? D’abord à contre-jour, elle distingue mal son visage. Il se dirige vers elle comme si elle lui était déjà familière. Facile : elle est la seule à attendre à l’arrêt. En s’avançant, il lui apparaît plus clairement. Un homme, la cinquantaine largement confirmée. Des rides éparses. Des yeux fatigués. Le voyage… Un début de calvitie. Une barbe poivre et sel fournie mais soignée. Des lunettes, les branches attachées par un cordon, ballottent sur sa poitrine. « C’est bien vous la propriétaire des chambres d’hôtes ?» « Bonjour ! moi c’est Colette ».
Cette voix… Cette voix lui dit quelque chose. Des souterrains s’ouvrent en elle. Pas le temps d’aller y voir. Elle tend la main vers le voyageur. « Bienvenue ! Vous avez fait bon voyage ? Pas trop long ? la maison n’est pas loin. Un peu à l’écart du village pas bien grand comme vous l’avez probablement déjà constaté. Quelques minutes à pied. Ici ça grimpe un peu. Donne-moi votre sac. » Et ainsi de suite. Bref ! de ces paroles de sociabilité qu’on échange presque machinalement.
Voilà bien quatre jours qu’il s’est installé dans la chambre du fond, celle dont la porte-fenêtre donne sur la campagne et plus loin la forêt. C’est lui qui l’a choisie. Il se lève tôt le matin, avale, perdu dans ses pensées et sans un mot, le copieux petit déjeuner qui lui tiendra jusqu’au soir. Puis il s’en va toujours aussi laconique, jumelles de qualité battant sur la poitrine, courir le pays jusqu’au soir où il s’attable volontiers devant le souper que Colette lui a soigneusement préparé avec les produits de son jardin. C’est qu’elle tient à faire connaitre à ses hôtes, d’où qu’ils viennent, les richesses culinaires de la région où elle a pris racine il y a bien des années.
En cette fin de saison, il est son unique hôte. Elle a pour la journée la maison à elle toute seule. Si les tâches domestiques ne manquent pas, surtout avec le jardin et les provisions qu’il faut préparer pour l’hiver, sa tête reste libre.
Cette voix…
Elle avait tourné la page, quitté brusquement la grande ville, rompu avec à peu près tout. Archives, au propre comme au figuré, brûlées. Plus aucun de ces liens qui obligent et ligotent à la fois. Sans regrets, peut-être quelques remords.
Cette voix la tire en arrière. C’est qu’avant de s’installer ici, (ça fait déjà combien d’années qu’elle a quitté la capitale ?), elle en a eu des vies. Plusieurs, et pas forcément de tout repos ni toujours reluisantes. Des vies enfouies dans les souterrains planqués de la mémoire. Elle était jeune. C’est loin.
Depuis son arrivée, comme une ritournelle, lui reviennent les mêmes questions :
A nouveau un de ces hasards moqueurs de la destinée ou autre chose ? Et alors quoi ? Sa manière comme familière de venir vers elle en sortant de l’autocar ?
Jour après jour des souvenirs remontent douloureusement à la surface.
Ce temps où elle devait brouiller les pistes et se cacher derrière des activités professionnelles, il fallait aussi gagner sa vie, si loin de son milieu, de ses études, de ses intérêts. Elle avait tenu une petite échoppe clés-service-dépannages multiples où il lui arrivait même de rapetasser des chaussures. Une couverture improbable et qui lui avait bien servi jusqu’à ce qu’un jour, hasard ou caprice de la destinée, un homme, un banal quidam semblait-il, lui jette un regard appuyé. Trop appuyé pour ne pas l’alarmer. Pas d’hésitation. A nouveau disparaître. Par l’entremise d’amis, camarades de confiance, Véronique avait rapidement trouvé un repreneur pour son échoppe de clés et un autre job certes irrégulier mais suffisamment rémunérateur pour son modeste train de vie. Habilleuse de mannequins. Un monde d’essayages et de défilés. Des robes à des prix stratosphériques. Des tissus d’une finesse de rêve. Des clientes souvent exigeantes et capricieuses qui pouvaient se permettre de se rendre à des essayages et à des défilés dans des métropoles chics et lointaines et si possible en jet privé, à défaut en classe business. Pour sa part, et heureusement pour elle, elle était affectée exclusivement aux maisons de luxe de la capitale. C’était un monde parfois instructif, elle ne pouvait oublier ses études universitaires, mais surtout d’autant plus sécurisant qu’il était à mille lieues de ses engagements et valeurs. A ce titre une vraie planque.
La loi du groupe, elle, ne souffrait aucune exception : un minimum de rencontres et surtout aucun attachement, motus et bouches cousues, limiter les risques. Tapisserie grise fondue dans le paysage. Le prix à payer : des échanges de façades avec un maigre entourage, un isolement social et culturel, sans parler d’un vide sentimental d’une grande cruauté. Au final, une vie quotidienne austère et sur le qui-vive. Elle a tenu ainsi un bon moment. Fidèle à son engagement initial, à ses choix, aux promesses qu’elle s’était faites. Jusqu’à ce fameux jour.
Il faisait beau. Elle allait avoir quarante ans. Qui allait marquer le jour ? La fêter peut-être…
Colette revoit la scène.
Songeuse, installée sur un banc au bord de la Seine, elle se laisse aller, pense à sa vie. Qui a parlé de crise de la quarantaine ? Pas pour elle, voyons. Elle est forte. Elle sait ce qu’elle se veut. Elle n’a jamais eu la moindre hésitation.
Le soleil la réchauffe agréablement. Elle se détend. Elle a le temps. Aujourd’hui elle ne travaille pas. Un agréable jour de congé sans politesses hypocrites et convenues. Pas de jeunes femmes à moitié anorexiques à rassurer. Pas d’exigences abracadabrantes à satisfaire avec diplomatie. Juste musarder au soleil et se fondre dans l’anonymat d’un beau jour d’été. C’est ainsi qu’une ou deux heures s’écoulent sans qu’elle ne s’en rende bien compte. De l’ensemble des éléments de ce fameux après-midi elle ne se souvient plus très bien. Ce sont les sensations qu’elle se rappelle, celles qui l’ont brusquement submergée. Une oppression au niveau du sternum, une quasi douleur, les yeux qui se mettent à piquer puis à couler. Une tristesse poisseuse comme le fleuve qui coule devant elle. La pensée de la mort la traverse. Ce n’est pourtant pas son genre. Elle l’a largement démontré. Elle se fait l’impression d’une morte-vivante. Continuer cette vie tapie, cette prison à l’air libre ?
D’abord un désir, une idée, un vœu fou s’impose à elle. C’est une journée au chiffre rond. Quarante ans, ce n’est pas pareil. Elle ne va pas la passer toute seule comme l’année précédente et probablement aussi celle d’avant ! C’est décidé, pour une fois, une petite exception à la règle d’airain. Elle va lui téléphoner, lui proposer de se voir. Passer enfin un petit moment ensemble. Se rencontrer en chair et en os. Vivre. Vivre normalement pardi. La cabine téléphonique quelques rues plus loin lui tend les bras. Son numéro de téléphone, elle ne l’a quasi jamais utilisé. Pas de problème : un numéro de cœur on le sait par cœur.
Elle appelle. Il répond.
En raccrochant le combiné, elle chancelle. Assommée. Sa vue se brouille. Sans trop savoir comment, elle regagne le banc le long de la Seine, ce banc qui l’avait si joyeusement propulsée vers la cabine. Reprendre ses esprits. Mettre de l’ordre, du sens dans ce qu’elle vient d’apprendre. Intégrer au plus vite ces nouvelles tant de fois envisagées mais néanmoins choquantes. En quelques mots, quelques phrases, pas besoin de lui faire un dessin, elle comprend. Le coup de fil avait été bref, précis, sans appel. Et dire qu’un quart d’heure plus tôt à peine, elle était là sur ce même banc, à se chauffer au soleil, à laisser émerger cette part d’elle-même enfouie et qui réclamait contact, partage et osons le mot amour. Quelle incongruité ! Ce n’est pas du tout le moment de se laisser aller à des rêves de midinette.
On ne lui a pas fait savoir. Elle n’a rien vu venir. De toute manière, comment l’aurait-elle pu ? Et si elle n’avait pas eu cette impulsion transgressive… Au sein de la cellule tout est cloisonné au maximum. A dessein. Une affaire de sécurité.
Se calmer. Décoller de ce banc. Ne pas s’emballer, encore moins s’affoler. La peur est mauvaise conseillère. Garder son sang-froid. Réfléchir minutieusement au plan d’urgence qu’elle va devoir mettre en place. Ne donner aucun indice à qui que ce soit. Le diable ne se cache-t-il pas dans les détails ? ça en principe elle sait faire. Au téléphone ne lui a-t-il pas dit : « Rappelle-toi : combien de fois n’avons-nous pas pu compter sur ton amour des détails ! » C’est vrai. Définir les priorités. Ne rien oublier. Va falloir disparaître. Sortir des radars de la capitale. Brouiller les pistes avec efficacité. Changer encore une fois de vie.
Ni une ni deux, en une petite semaine elle quitte tout : son emploi d’habilleuse de mannequins, un vague prétexte familial aura suffi à justifier sa rupture de contrat, son logement, son look, la couleur et la longueur de ses cheveux, sa vie parisienne passe-partout et évidemment ses rêves de midinette.
Devoir s’enfuir un jour loin de tout, pourquoi pas dans les Cévennes et sa longue tradition de refuge, elle y avait songé à plusieurs reprises. D’autres de la mouvance avaient déjà pris l’option d’une vie à mille lieues. Se faire oublier certes, mais aussi construire une vraie alternative de vie. Cette perspective, même précipitée, n’est pas pour lui déplaire. Le temps passant, ses choix radicaux lui semblaient de toute manière de plus en plus illusoires.
Sur le point de quitter définitivement la capitale, une même envie que celle qui la prise le jours de ses quarante ans s’impose à nouveau à elle. L’entendre. Un ultime signe. Un coup de fil depuis une cabine anonyme.
Dans le vide.

Voilà bientôt deux décennies qu’elle s’est installée ici. La jolie maison qu’elle habite maintenant n’a plus grand chose à voir avec la ruine qu’elle a pu acquérir sans trop de difficultés. Par ici, ce ne sont pas les ruines à retaper qui manquent. Il en reste encore, souvent plus isolées que la sienne. L’exode rural est passé par là et les résidences secondaires, contrairement à d’autres vallées des Cévennes, y sont peu nombreuses. Son intégration s’est faite petit à petit. Elle s’est fait appeler Colette, et non sans plaisir s’est fabriqué une version de sa vie expurgée des éléments potentiellement compromettants. A la belle saison, assez longue dans la région, elle accueille des hôtes plutôt urbains malmenés par la vie de travailleurs exploités. Son immense jardin en terrasses nourrit la cuisine tout en lui fournissant des plantes plus ou moins médicinales qu’elle commercialise avec succès grâce à une plate-forme sur internet. Parmi la gamme des spécialités locales, l’armoise annuelle et le chanvre CBD n’ont plus de secret pour elle.

Chaque soir il se trouve à sa table, partage le repas et s’étant un peu déridé raconte ses observations en forêt. Il ne se contente pas de parler des oiseaux qu’il a pu voir, il l’observe discrètement. Elle l’écoute avec attention. Dans sa tête, ça continue à trotter. Par petites touches, elle mentionne sa propre fascination pour eux. Elle se met à raconter comment, le plus régulièrement possible, elle enregistre leurs chants. Germe l’idée de faire un tour en forêt ensemble. Elle connaît la région comme sa poche et peut lui suggérer quelques endroits propices à l’observation. Rendez-vous est pris pour le lendemain. La météo sera de leur côté.
Ils marchent en silence. Chacun tient ses jumelles à bout de bras. Ce sont plus que des amateurs. Les oiseaux sont sur le devant de la scène, en coulisse il se passe autre chose. Enracinée dans ce terroir où elle s’est construit une forme de confiance, à quelques mètres de lui mais à portée de voix, elle se lance :
« On va arrêter ce jeu de cache-cache. Si comme de juste tu as changé, j’ai néanmoins compris qui tu es et je sais que tu sais qui je suis. Véronique alias Colette. Par contre, ce qui me préoccupe, après tant d’années, c’est que je ne vois pas du tout ce qui t’amène jusqu’à moi. Tu vas me l’expliquer. J’ai bien sûr vieilli et aussi profondément changé depuis les années parisiennes. Ça doit se voir. Il m’en reste toutefois des choses positives, dont cet apprentissage parfois si utile, cette capacité de tombe à garder des secrets. Pour ça tu peux encore me faire confiance. Toi et moi nous avons appartenu à la même cellule. On a partagé des idéaux et ces mêmes gestes qui nous ont conduits à la clandestinité. Pour éviter le pire j’ai dû me sauver, disparaître. Et tu m’as pourtant retrouvée.
Et toi ? »
Un long silence. Un profond soupir. Une longue inspiration. Un regard comme pour vérifier l’écoute, la disponibilité. Puiser au fond. La forêt va tout absorber.
« Les oiseaux m’ont sauvé. Une passion pacifique. Ils m’ont aussi mis sur ta piste. Deux jours après ton dernier coup de fil, j’ai aussi dû disparaître. Pour me protéger et protéger les autres membres de la cellule. Changement d’identité. Départ pour les Baléares. Là-bas je suis devenu ornithologue. Spécialiste des oiseaux migrateurs. Comme tu le sais sûrement, les Baléares, c’est sur la route des certaines espèces. Je me suis mis à correspondre avec des spécialistes du monde entier. Curieusement, à l’exception d’une femme, tous des hommes. Certains d’entre eux, elle avec une certaine régularité, m’envoyaient des enregistrements pour la banque de sons dont j’étais responsable. Je ne pensais quasi plus ni à la police ni aux camarades dont j’avais d’ailleurs totalement perdu la trace. Confiant dans ma nouvelle vie. Serein. Naïf ? Aveugle ?
Un jour, il n’y a pas très longtemps, je reçois par des voies qui me restent encore mystérieuses un message du Petit Nicolas, notre « Chef ». Enfin, notre ancien chef. Il veut me voir. Comment il a retrouvé ma trace ? Aucune idée. J’hésite à faire le mort. Finalement on convient d’un rendez-vous et là il m’apprend que notre cellule guerrière, restée en dormance, ne s’est pas entièrement dissoute et compte reprendre du service. « Tu vois ce qui se passe avec la crise écologique et les problèmes d’approvisionnement énergétique, les centrales nucléaires ont le vent en poupe sous prétexte que ça ne dégagerait pas de CO2. Les amoureux fous du tout nucléaire sont de retour. Il n’y a rien de bon à attendre des politiques. Faut agir. Faut arrêter ça au plus vite. Le sabotage ça nous connaît. Rappelle-toi Creys-Malville : on leur avait bien fait peur ! On a des plans. Reviens ! Je sais que tu n’as pas renié tes convictions. ». Et ainsi de suite. On parle aussi de ce que sont devenus les autres membres de la cellule. Pour autant qu’on le sache. Et le cas échéant de comment les recontacter. J’hésite. Je tergiverse. J’essaie de peser le pour et le contre. Suis tenté mais j’ai peur. Finalement, sans doute par fidélité au passé, je me laisse embarquer. Il parle de toi et de ton très utile souci des détails. Je pense avoir une idée sur le moyen de te retrouver. Je m’engage même à prendre contact avec toi pour te convaincre de rejoindre les camarades.

Et voilà ! Je suis là en pleine forêt des Cévennes. A l’affût.
Côte à côte, avec nos jumelles, on guette les oiseaux.
Ce sont eux qui nous auront finalement réunis.

S’il fallait à nouveau disparaître, que ce soit sur une voie migratoire.

Si possible… avec toi. »

Commentaires (1)

Webstory
20.02.2023

Félicitations et bienvenu à webwriter Biton qui vient de publier le texte rédigé lors de l'atelier d'écriture de Sabine et Olivier !

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