Créé le: 09.11.2014
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Chine 1991

Poésie, Voyage

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© 2014-2025 a Jean Cérien

Beijing Da Xue

1

Notes de voyage, écrites à l'Université de Pékin . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
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Ici la quiétude

 

le tohu-bohu en ville

 

parfois les cigales cessent

 

jamais les humains

Sans nom

2

Contemplant le lac sans nom

baigné par le cri des cigales

enivré par le rire d’enfants

 

Dans le ciel, le souffle d’un avion

déchire le rythme du bruit

 

Assis devant le lac sans nom

sa traînée blanche griffe le lac

fait de mains d’hommes sans nom.

bis repetitas

3

Dans ce monde

aucune image

ne me reste

qu’en mots

je ne reste

 

 

Dans le corps

les gestes du passé

répétés, répétés

 

Sur le corps

les marques du passé

imprimées, balafrées

Est-ce la voie du milieu ?

4

Dans le champs

un oiseau

trop grand

est-ce un oiseau ?

Mourir de vivre

5

Au centre de ma vie

puis-je croire savoir

que c’est moi que je croise

revenant en miroir ?

 

Croiser mon linceul

en fantôme

quel jour est-ce ?

Les non-rêves de Maître Zhang

6

Un papillon rêve

qu’il ne rêve plus

être un homme

 

Un homme ne rêve plus

qu’il rêve

être un papillon

La forme et les larmes

7

Formaliser le monde

le vide de son mystère

 

Formaliser les larmes

restera-t-il le rire ?

 

Dans un monde rationnel, mourir

n’est que la suppression  de la conscience

 

Quelle paille !

Où est la poutre qui crève mon œil ?

Quand l'intelligence est artificielle

8

 

Un ordinateur voulu m’apprendre

le sens du mot ‘bonheur’

 

Il dû se rendre

Pastel

9

Seul,

dans la foule qui me lave,

je se délave

 

Mourire encore et encore

10

Hors de la dépendance du temps

laminée l’identitance du lieu

loin de la dépendance de mon corps

vidée l’identitance de mon âme

 

comment puis-je mourir encore ?

Essai pour un humanisme

11

Erreur et errance

 

leurre et souffrance

 

par tous les pores

 

j’essaye encore

 

d’être humain

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