Beijing Da Xue
1
Notes de voyage, écrites à l'Université de Pékin . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Reprendre la lecture
Ici la quiétude
le tohu-bohu en ville
parfois les cigales cessent
jamais les humains
Sans nom
2
Contemplant le lac sans nom
baigné par le cri des cigales
enivré par le rire d’enfants
Dans le ciel, le souffle d’un avion
déchire le rythme du bruit
Assis devant le lac sans nom
sa traînée blanche griffe le lac
fait de mains d’hommes sans nom.
bis repetitas
3
Dans ce monde
aucune image
ne me reste
qu’en mots
je ne reste
Dans le corps
les gestes du passé
répétés, répétés
Sur le corps
les marques du passé
imprimées, balafrées
Est-ce la voie du milieu ?
4
Dans le champs
un oiseau
trop grand
est-ce un oiseau ?
Mourir de vivre
5
Au centre de ma vie
puis-je croire savoir
que c’est moi que je croise
revenant en miroir ?
Croiser mon linceul
en fantôme
quel jour est-ce ?
Les non-rêves de Maître Zhang
6
Un papillon rêve
qu’il ne rêve plus
être un homme
Un homme ne rêve plus
qu’il rêve
être un papillon
La forme et les larmes
7
Formaliser le monde
le vide de son mystère
Formaliser les larmes
restera-t-il le rire ?
Dans un monde rationnel, mourir
n’est que la suppression de la conscience
Quelle paille !
Où est la poutre qui crève mon œil ?
Quand l'intelligence est artificielle
8
Un ordinateur voulu m’apprendre
le sens du mot ‘bonheur’
Il dû se rendre
Pastel
9
Seul,
dans la foule qui me lave,
je se délave
Mourire encore et encore
10
Hors de la dépendance du temps
laminée l’identitance du lieu
loin de la dépendance de mon corps
vidée l’identitance de mon âme
comment puis-je mourir encore ?
Essai pour un humanisme
11
Erreur et errance
leurre et souffrance
par tous les pores
j’essaye encore
d’être humain
Commentaires (0)
Cette histoire ne comporte aucun commentaire.
Laisser un commentaire
Vous devez vous connecter pour laisser un commentaire