Beyrouth est une ville qui ressemble à une famille, la connais-tu? y as-tu vécu? Elle est attachante, parfois on se sait pas pourquoi, porteuse de secrets, parfois elle est fatiguante. Il faut peut-être y aller, pour comprendre...
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Beyrouth, mémoire

Mémoire du coeur

Coeur en battement

Battement attachant

Attachement envoûtant

Envoûtement douloureux

Douleur d’amour

Amour charnel,

Beyrouth

 

L’anti-raison,

Beyrouth

 

Réalité chaos

Chaleur touchante

Beauté invisible, Beyrouth

 

Réalité imbibée d’illusion

Illusion habitant l’ombre de la réalité

Réalité et illusion mariées

Bossue et dressée, Beyrouth

 

« Tu es belle, comme tu es »

Chuchota l’illusion dans l’oreille de la réalité

En réalité, tu l’étais

Beyrouth, c’est la vérité

Mais le miroir est cassé

 

Beyrouth, tu pardonneras mon exposé

 

Tes plaies t’embellissent

Comment tu fais?

Est-ce ta destinée?

D’être belle même déformée?

 

Beyrouth, coquette,

« Quel est ton secret? »

Se demande ce peuple drogué

A deux pas d’être choisi

Sous ton charme tombé

Fier et fatigué

 

« Ne change surtout rien, tu es belle comme tu es »

 

Victime ou bourreau?

Nous, toi, qui est quoi?

Et arrête de fumer dans ma face

 

Beyrouth, je te hais

Beyrouth, je t’aime

Mais non, c’est non…

C’était la dernière danse

Je ne cherche plus à te comprendre

 

Je viens prendre de tes nouvelles

Ne me regarde pas comme ça

Avec ces yeux-là…

Je ne reviendrai pas.