Créé le: 04.11.2025
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Tempête sur une falaise du Finistère en Bretagne
Pendant neuf jours en Bretagne, j’ai suivi un stage photo. Entre plages, phares et falaises, la lumière changeante offrait chaque jour de nouveaux défis. Une violente tempête nous a surpris sur les sentiers, rappelant combien cette région peut être aussi rude que magnifique.
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J’ai eu la chance de participer à un cours photos en compagnie d’un groupe d’amis, ceci pendant neuf jours en Bretagne.
Le photographe nous a guidés à travers le Finistère breton, jusqu’au Mont-Saint-Michel qui se trouve, lui en Normandie.
Il nous a fait découvrir des paysages époustouflants, des plages, des cimetières de bateaux, des marées, des phares les uns plus beaux que les autres, surtout du point de vue photographique du lever ou du coucher de soleil, et bien d’autres merveilles encore, chaque moment de la journée était un émerveillement de couleurs.
Tout cela sous un temps typiquement breton: la brume, surtout le matin, qui créait une atmosphère magique, quelques pluies fines, de très courtes durées, un peu de vent de temps en temps mais également de grands moments de ciel bleu.
Tout était réuni pour revenir avec de magnifiques photographies et des connaissances enrichies.
J’oubliais, les falaises, de celles qui surplombent l’océan, les plages et, mais surtout, les rochers contre lesquelles viennent s’écraser les vagues, créant ainsi un festival stupéfiant d’éclaboussures.
Marcher le long de ces promontoires, sur d’étroits sentiers caillouteux n’était pas facile du tout. Mais les vues plongeantes sur l’océan me faisaient presque oublier ma peur du vide.
En parlant des sentiers qui longent l’océan, un après-midi, sous un ciel bleu qui ne dura malheureusement pas, car, Il a suffit de quelques minutes pour voir arriver de gros nuages et tomber quelques gouttes. Le temps de protéger mon appareil photo, le déluge s’abattit sur nous.
Une bourrasque soufflant à cent kilomètres à l’heure mêlée à ce qui me donna l’impression d’être de la grêle, tant les projections sur mes cuisses me furent douloureuses.
Je me suis sentie projetée dans le champ de bruyère. Par chance, un piquet se trouvant face de moi, me permis de m’y agripper en m’accroupissant. En regardant le paysage qui se trouvait face à moi, je fus émerveillée, malgré la situation dramatique du moment, de voir un rideau de brume à quelques mètres devant moi, créant une atmosphère étrange et, chose que je n’avais jamais vue, sur le champs de bruyère tomber des gouttes d’eau parfaitement à l’horizontale, il s’agissait effectivement de pluie et non de grêle.
Il n’a fallu qu’une ou deux minutes de cette violente tempête pour être trempée jusqu’aux os. Puis le vent tomba. Je pus enfin me relever et, malgré le petit crachin, retrouver le reste du groupe, éparpillé derrière moi ou un peu plus bas, surement protégé derrière un rocher.
Au final, tout s’est bien terminé, même si nous étions tous trempés. Nous pûmes repartir sous un ciel radieux, admirer d’autres merveilles sur notre route avant de rejoindre notre hôtel.
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