Créé le: 11.06.2025
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Huguette et le fauteuil érotique

Erotique

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© 2025 a Starben Case

Ecoutez bien, à défaut de voir, l’histoire authentique qui me fut contée par une dame d’un certain âge. Elle se déroula en 1932, au temps où cette femme était encore jeune, belle et désirable.
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Huguette et le fauteuil érotique

Ecoutez bien, à défaut de voir, l’histoire authentique qui me fut contée par une dame d’un certain âge. Elle se déroula en 1932, au temps où cette femme était encore jeune, belle et désirable.

 

A cette époque, Huguette – nom fictif, le véritable nom est connu de la rédaction – fut en quelque sorte séduite dans un fauteuil… enfin, ne dévoilons pas trop vite les dessous de cette histoire, si invraisemblable que le lecteur aura de la peine à la croire.

 

Nous disions, Huguette travaillait pour le compte d’un avocat célèbre sur la place de Genève. Plus près de la retraite que de sa jeunesse, de forte corpulence, il correspondait bien à sa réputation d’être sérieusement ennuyeux, mais apprécié pour ses performances… professionnelles. L’ambiance de travail, le montant du salaire, étaient irréprochables. Huguette se plaisait beaucoup dans cette étude. Malgré tout, d’étranges phénomènes arrivaient en ces lieux comme nous allons le voir…

 

Un beau jour, Huguette fut appelée par son patron pour prendre des notes. En entrant dans la pièce, elle fut saluée d’un bref regard à lunettes et invitée d’un coup de menton à s’installer dans le fameux fauteuil. Ce dernier était un imposant monument en cuir ridé, il ressemblait par son aspect usé et peu appétissant, au propriétaire des lieux.

Cependant, il était confortable et Huguette s’installa, lunettes en place, bloc-note sur les genoux et jambes croisées. Sa jupe, fendue sur le côté, laissait entrevoir le haut de ses cuisses, car pour tout vous dire, c’était une femme pétillante et provocante à souhait. Elle était toute en rondeurs et vous caressait d’un regard vert orné de cils noires. Son patron, dont le regard émergeait à peine de leur bunker de graisse, n’y voyait que du feu (éteint) et restait insensible à ses charmes. Alors, pourquoi, ce jour là. Huguette se sentit-elle observée ? Il semblait qu’un regard se promenait sur elle, et même, en elle. Un léger malaise s’empara d’elle et son corps se tendit légèrement comme face à un danger. Avec raison, car écoutez la suite…

 

Son patron, occupé à nettoyer ses binocles avec sa cravate, commença à lui dicter de sa voix mouillée, un discours concernant un procès en cours. Ca promettait d’être long et ennuyeux. Et bien. Je vous le dis, ce jour-là, Huguette ne s’ennuya pas du tout. D’ailleurs à peine avait-elle commencé à écrire, qu’elle sentit une pression sur le bout de ses seins! Ces seins qui faisaient sa fierté (et celle de son mari), fermes, ronds et volumineux, surplombant sa taille de guêpe. Peut-être son soutien-gorge lui serrait-il un peu trop ? A peine cette pensée lui vint, que son soutien-gorge se dégrafa tout seul, sur le devant! La pression sur ses seins devint plus insistante, comme des mains lui pétrissaient les seins. Elle eut le reflexe de porter ses mains sur ses seins, mais le mouvement continua de plus belle. Elle eut peur que son patron ne remarqua le manège et prit son air le plus naturel possible, se concentrant sur ses notes, qu’elle avait de la peine à maîtriser vu le rythme croissant de sa respiration. Excitation ou angoissse,

son cœur battait la chamade. Pour se rassurer, elle décroisa ses jambes et les événements prirent une autre tournure… A peine eut-elle décroisé ses jambes, dévoilant le haut de ses bas, qu’elle ne put plus les resserrer. Elle sentit un effleurement sur sa cuisse, de plus en plus haut. Malgré sa résistance, son sexe eut un spasme soudain. Dans l’état ambigu qui l’envahit, elle cessa de prendre des notes: des sensations d’angoisses mêlées à une excitation grandissante l’empêchèrent de continuer à travailler. Son patron, ne s’apercevant de rien, continuait à lui dicter le texte, sans un regard ni attention particulière. Huguette se sentit mouiller bien malgré elle. J’ajoute qu’elle portait de préférence des culottes moulantes, car elle aimait par-dessus tout (ou plutôt par en dessous) sentir la fine dentelle se frotter intimement contre ses fesses au rythme de ses pas. Rien ne l’excitait davantage que de porter de la lingerie provocante et sexy sous des tailleurs sévères dans le milieu austère de son travail. Mais revenons à notre histoire.

 

Sa culotte fut, c’est exactement cela, légèrement tirée jusqu’à découvrir son pubis sombre et touffu. Tout cela sous couvert, dans le bureau de son patron ! Afin d’éviter un cri de surprise, elle mordit le manche de son stylo. Ses seins continuèrent à être caressés encore et encore. Son sexe mouillait davantage étant donné cette sensation de mystère érotique dans un lieu si peu propice au désir. Quoique… Sa langue se mit à jouer, malgré elle, avec le stylo et ce dernier fut bientôt humide de salive et de rouge à lèvres. Sa langue tournoyait lentement et sa bouche jouait voluptueusement avec cet objet si dur.

Mais son attention fut ramenée à la réalité, car son sexe était maintenant entièrement dénudé et son sous-vêtement reposait tendu entre ses cuisses roulé sur lui-même. Une chaleur agréable toucha les lèvres gonflées de son sexe et elle eut l’impression qu’une langue jouait avec sa vulve, lui léchant les cuisses et Huguette accorda ses mouvements de langue à cette cadence.

 

Elle fit un ultime effort de lucidité pour se redresser dans le fauteuil, mais son corps épousait de plus en plus les recoins moelleux du cuir, enveloppée voluptueusement dans les replis du fauteuil. C’est alors… que son patron toussa un peu, sortit son mouchoir de la semaine pour s’essuyer le front et se moucher avant de lui demander, sans la regarder :

– Vous me suivez toujours ?

– Houi-h, articula Huguette dans un soupir. Mais il était à son affaire et ne prit pas garde à

l’état de sa secrétaire. Huguette de plus en plus excitée, luttait pour taire son désir dans un silence complice. Le comble était à venir.

 

Huguette sentit soudain quelque chose de chaud, de dur, de volumineux, pénétrer son intimité… lentement, très lentement. Quelque chose comme un sexe en érection fouilla son vagin humide, se retira, la pénétra encore et encore…Elle tenta de saisir la chose mais ne rencontra que son propre corps en ébullition. Elle se laissa alors envahir par ce vide si habile à faire monter en elle ces sensations délicieuses. Elle déboutonna un peu son chemisier et fit apparaître son sein, beau, tendu et ondulant comme une vague.

Une main invisible accentua légèrement la cambrure de son dos et le corps d’Huguette se laissa aller au plaisir suprême. Son envie de respirer passionnément et de laisser échapper un «encore-h» s’accentua, mais aussitôt que ce désir lui vint, son cri fut étouffé par une boule fantôme remplissant entièrement sa bouche. Et c’est ainsi qu’elle subit cet assaut invisible et mémorable qui l’amena au paroxysme. Son corps gémit pendant un temps infiniment long et son sexe se contractait en spasmes rapides et incontrôlables. Elle mit longtemps à retrouver son souffle. Le doux miel qui sortait de son corps, coulait maintenant sur ses cuisses, inondant sa jupe et le fauteuil complice.

 

Un bref «Merci Mademoiselle, ce sera tout» venant du bureau de son patron ramena Huguette à ses esprits. Elle rassembla maladroitement ses notes. Ainsi s’acheva une séance de travail à nulle autre pareil, car le phénomène ne se produisit plus. Elle regagna la porte d’un pas chancelant, laissant derrière elle le plus beau des souvenirs, le fauteuil, témoin de cette folie et accessoirement son patron penché sur ses dossiers.

 

Elle ne remarqua pas son léger sourire, ni la boule qu’il roulait d’un air amusé dans la paume de sa pogne.

 

Signé : L’ombre du voyeur

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