Créé le: 16.03.2015, édité le: 18.03.2015
Il y a ceux qui marchent
Et ceux qui pleurent
Il y a ceux qui cherchent sans cesse
A l’intérieur d’eux-mêmes
Leur enfant, leur artiste, leur conscience
Dans le long fleuve des jours qu’ils entreprennent
A courser les paysages inconnus
A se frotter à la vertigineuse nature
S’enfuir, courir, partir, s’en aller
Voir d’autres ailleurs, d’autres fleuves,
Ne plus contempler immobile
La longue fuite des jours, des nuits
Des gestes et des mots inutiles
Qui rythment jusqu’à l’absurde
La lente descente vers l’inexorable
Le long hiver avant l’inacceptable
Ils luttent, ils combattent
Ils guerroient ce qui les aspire
Ils renâclent tandis qu’ils expirent
Créé le: 16.03.2015, édité le: 18.03.2015
Ne laissant derrière eux que la trace
Infime marque qui peu à peu s’efface
Plieuse du temps, pilleuse du vent
Ils doutent encore, espèrent un peu
Mais le jour vient, la nuit se présente
Où plus rien ne compte que l’instant dernier
Quand il leur faut tout quitter, tout laisser
© Thierry Villon - 8 juillet 2007
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