Créé le: 16.11.2019, édité le: 18.11.2019
Mise au défi je me pris les pieds dans le tapis, entremêlée me cognai la tête et perdis connaissance suite à cela j’anesthésiais mes sens me privai de mon essence de ma nourriture je devins dépendante de l’homme. Pourquoi vouloir patauger dans les maux des autres, dans leur synecdoque? demandais-je à Nadège, la fille qu’ai-je dans ma cour d’assises.
Je mis le masque et n’entendis plus. Le bruit s’atenua et je pus reprendre mon souffle. Regarder autour faire une mis au point de la situation. Ce n’était pas gai. Je goûtai aux saveurs exposées pour les invités. Je suis gourmande alors je pris un peu de tout. Certains mets me dégôutaient d’autres me comblaient. Je me dis qu’il me fallait boire. Je trouvai des bouteilles avec des étiquettes plus ou moins anciennes. Egalement toutes jeunes. Je bus. Je mélangeais les couleurs et cela donna une candeur toute particulière qui s’étala dans l’air. Je vis que la lampe se transforma et s’épanouit illuminant la salle complètement. Je ne me prenais plus les pieds dans le tapis je suivais son dessin. J’observai qu’aux quatre coins de la pièce siègea une molesse en guise de maîtresse des lieux. Elles m’invitèrent à défaire les certitudes concernant les platitudes émises autrefois et encastrer dans le plat ventre de l’univers de huitième arrondissement. Mon abdomen gonfla. Tellement c’était gros. J’y retrouvai les liens avec le monde mammaire qualifié d’une bonne mère qui sacrifie, prolifère et nourri l’affamé du siècle et ses ancêtres: hommes, femmes, enfants tous confondus en surface interposées dans les temples de repères égarés. Je perdis le jeu et couvris de nappe frénétique sa langue caustique, acèrbe. L’image acoustique changea. Avec une éponge j’essuie les traces de sons blessés par inadvertance, par méfiance…La pieuvre inscrustée sous ma peau s’extrait par elle-même.
Créé le: 16.11.2019, édité le: 18.11.2019
Tu dois toujours demander mon attention! dit-il, sinon je vais devenir abscons et te montrer qui dirige ici. Tu dois tout me donner sinon on ne pourra fonctionner. Et oh ah tu n’existes pas si jamais la question elle se posa.
Je voulais de l’exotique. Je trouvai le mytique caméléon qui fondu avec toutes les surfaces, m’espionna jour et nuit. Il grimpa les échafaudages photographiant l’emballage-cadeau de ma robe nuptiale, celle avec les diamants. Je fus condamnée aux galères. Jean Valjean m’accompagna avant de régagner le Royaume. Je continuai en sueur. L’ampleur de la tâche m’aquiesça. Je ne pouvais la nettoyer ni la supprimer. Le temps devait évoluer. L’espace se libérer. Je ressentis une sorte de malaise. La glaive dans mon coeur me tint prisonnière du mongol fière qui m’empêcha de m’ancrer. L’aberration chromosomique de point de vue cosmique nous parle de la dépendance de la substance de l’autre, de son essence. Je ne fus guerre disponible pour une vie multiple pour la renaissance. Je devins histrionique, perdue la mémoire, ne portais plus de robes. Homophobe, me cloîtrais-je à longueur de journées en attendant Godot. J’avais un implant dans ma tête. Je devais manger mon hamster au dîner pour montrer à quel point dévouée étais-je même s’ils furent en train de quitter le navire. Garder les apparences à tout prix pour préserver la vie, je devisai la mâchoire à la place je mis un hâchoir pour me cacher des ovnis. Incapable de discernement je trouvai les hameçons au fond de mon pain je déambulai à tâtons dans la cité d’Akhénaton. Personne ne me vit. L’apanage des mages fut tel que j’omis la dentelle d’emblée et m’habillai en robe de momie, les pièces de monnaies sur mes yeux. J’observais les trains passaient, me fondais dans les décors, savourais l’absentéïsme en crise, le schisme, la défaite…
Créé le: 17.11.2019, édité le: 18.11.2019
Venant de mes parents presuadée d’avoir une grande valeur née au milieu des étoiles je venais afin que le néandertal collapse. La Terre me demanda de sauver l’Atlantide…
Je vis des femmes qui avouent les pêchés non commis et regrettent les mefaits des autres, qui prennent les fautes exagérées des ses paires et prient: notre père qui est odieux, que ton nom soit rectifié, que ta peigne baigne dans l’huile d’amande douce et coiffe les idées qui poussent à la rescousse du mâle tenté de se faire proclamer l’unique roi sans foi dans le monde de faits, d’estompes écaillées par les pompes funèbres. Je vis des femmes se poser en poupées estimées selon le poids à la foire des choses improbables dont les rondeurs palpables en cachette jouissent d’un certain talon d’Achille du publiciste machiste. Le faux self s’irigea tel un meuble laqué avec les étages, les plages d’horaires à respecter, les tiroirs camouflés et même une boîte à musique. Alors je dessinai une limite claire et nette entre mes ancêtres, mes amis et mes ennemies et je stagne dans le coeur du problème. Artefact. Toutefois j’enlève le masque qui flasque, ne tenait guère en mer, ne faisait paire avec le contenaire de maux infusés de tympans médusés par la stupeur et tressaillement. Mon visage affaissé ne va pas avec le décor ambiant du bonheur vaccillant. J’enlève les draps qui couvrent les meubles et les canapés et je cherche Agapé mais elle s’écroule assoifée et ne veut plus jauger, l’instant opportun. Maintenant je garde mon énergie qui se nourrit du son du piano de l’étang à l’amont de la source de l’apostrophe d’éclipse, je suis là, je me souris j’ai envie d’être en vie dans cette énergie libre de névralgies quelconques, de somnolences mécontentes, de gravures en pierre. Je me nourris de ce qui suit, les notes dorlotent mon palais, les octaves scintillent de mille feux et je me dis que je fuis la vie de partout, par tous les interstices.
Créé le: 17.11.2019, édité le: 18.11.2019
Ce sont des blessures… dit la cambrure dans mon dos, les lombaires s’épuisèrent à porter le poids de vestige visant la tige de la fleur de vie, l’oubli de soi qui couvrit mon corps. Je perdis de vue pour quoi je priais, me retrouvai bouche bée devant le désir réalisé alors je courus me cacher, me noyais dans les dossiers qui s’empilèrent depuis l’éternité attachés au même arbre après quoi je me rendis à pied jusqu’au monumental bocal, mon pâle châle sur mes épaules, je crus comprendre qu’on y pensait mieux sur les questions de ceux qui se libèrent de l’opium, qui ne se défendent plus qu’avec de l’eau bénite par le sous-pape de la tape amicale frontal.
Aujourd’hui je fais une pause de dysharmonie, je m’exerce à la monotonie et j’abdique de la hégémonie de mes craintes quoique succintes assez puissantes et puériles quasi fertiles pour émaner une sorte de réalité fictive, réactive… recto-verso.
Je tiens entre mes mains un bébé tout petit que j’investis, un bébé à cajoler à embrasser à honorer. Je tiens entre mes mains ma vie qui me choisit, qui m’investit.
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